Orage (poème)

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Amère est la nuit, quand l'ennui persévère
Les heures lasses passent, lentement hélas
Arrogante est la pluie, qui tonne sur le verre
Ce silence sans fin, cette peur qui me glace

Quand soudain de ce ciel se dissipe la brume
Et que le jour se lève, je vois la lumière
La chaleur du feu sacré qu'en moi tu allume
Je pose sur tes lèvres un baiser éclair

Dans le jeu d'opale vif de l'aube orageuse
Paraissent se déchaîner tous les éléments
Le brise, le tonnerre et la foudre outrageuse.

Mes yeux se ferment enfin et je m'abandonne
Bercée par les caprices naturels du temps
Au rythme des mélodies que le vent fredonne.

Recueil de nouvellesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant