Chapitre 17

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Yume

Koko: J'te souhaiterai pas de bon rétablissement, y'a que les imbéciles heureux qui vont se coller aux malades sans réfléchir à la contagion.

J'ai oublié ce principe. Et quand on faute Koko est là pour nous le rappeler.

Rindou: Je t'assure que j'ai appelé le médecin cette fois.
Ran: Moi aussi.

Ils parlent trop.

Mikey: Sortez.

Bon sang merci. Je le regarde avec gratitude alors qu'il hoche la tête et sort à son tour.

Je souffle et pose ma main sur mon ventre, Sanzu m'a contaminée. Il s'est rétabli il y a trois jours et sans que je ne le vois venir j'me suis retrouvé à vomir toute la nuit.

Les gars ont remarqué mon absence au déjeuner, ont voulu me réveiller de la pire des manières mais se sont rétractés à la vue de mes cernes.

Le médecin fait son apparition et les gars reviennent tous. Tous sauf lui, encore. Il est en mission depuis hier.

Moi: Sérieux les gars, j'suis pas une gamine qu'est-ce qui vous prend vous avez pas mieux à faire?

Ils ignorent ma remarque et observent les gestes du médecin qui me demande de lever mon sweat à un moment et commence à palper mon ventre pour savoir où j'ai mal.

Ran: C'est ta cicatrice de césarienne?

Il montre une fine ligne au bas de mon ventre qui a bien cicatrisé.

Moi: Ouais.
Rindou: Ça fait penser au grand méchant loup quand quand ils lui ont mis des cailloux dans le ventre.

On est tellement habitués de ses commentaires de cons qu'on ne réagit même pas.

Le médecin refait le même speech qu'il a fait à Sanzu et laisse les médocs sur la table de nuit avant de partir.

Rindou: Tu veux d'la compagnie?
Moi: Dégagez.
Rindou: Tu rates.

Il sort, suivis par les autres. J'éteins la lumière et me recroqueville pour oublier ma nausée.

Je suis à moitié endormie quand j'entends ma porte s'ouvrir, je ne réagis pas tout de suite jusqu'à ce que l'individu plaque sa main froide sur mon front chaud.

Moi: Ça fait du bien.
Kaku: À ce point?

Je cale ma main sur la sienne et l'agrippe. Il me contourne pour s'allonger derrière moi et me laisse gigoter pour trouver une position confortable contre lui.

Il dépose un baiser sur mon front pendant que je me rendors.

Je me réveille en sursaut à cause des coups à la porte, je suis allongée sur Kakucho qui est sur son téléphone.

Moi: C'est qui?
- C'est moi, Sanzu!

Je m'assois et lui dis d'entrer. Encore sonnée, je retiens de justesse le rire qui allait m'échapper face à une vue que je n'aurais jamais cru voir un jour. Ce n'est pas le cas de Kaku qui rit de bon cœur.

Kaku: Tu nous fais quoi là?
Sanzu: La ferme, je viens pour Yume.

Il dépose un plateau plein à craquer de nourriture sur le lit et se redresse, son tablier tout tâché et ses moufles de cuistos à ses mains. Il s'est même attaché les cheveux, je fonds.

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