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Cela faisait quelques jours que la tempête était passée, et Kalyos a pu revenir de ses cendres avec un magnifique soleil.

Et aussi quelques jours que cette mystérieuse femme nous a quittés et j'avoue que son caractère me manque. Sans être amoureuse, elle a su me sortir de ma coquille.

Pourtant, mon père et moi n'avons pas donné suite à son invitation au café, je n'ai malheureusement pas de voiture et venir en scooter dans Olympe ne me rassure pas du tout, mon père, quant à lui, manque de temps.

Qu'est-ce que j'aimerais que ça change...

— Bleuet !

Je sursaute presque puis je vue mon père me faire signe vers un client qui ne demande qu'à être encaissé.

— Pardon, j'arrive Monsieur Dupuis. Dis-je en arrivant derrière la caisse.

— Tu n'as plus les gâteaux que je prends d'habitude ?

— Non désolé, on n'a pas eu encore la livraison, normalement, cela sera demain.

— Heureusement que j'ai pris quelques boîtes d'avances. Me répondit-il en souriant.

— Oui, effectivement, ça fera dix euros et soixante centimes s'il te plaît.

Puis, une légère silhouette à l'extérieur passe devant le magasin, me rappelant une femme, oubliant presque que je suis entrain de travailler.

— Euh, cela sera par carte.

Mes yeux retournent directement vers Monsieur Dupuis, lui souriant.

— Désolée, j'étais dans la lune.

— Ce n'est pas grave, nous sommes entre nous.

Monsieur Dupuis parti ensuite, je répartis dans mes tâches ingrates de laver un rayon sous l'œil de mon père qui s'approche vers moi.

— Tout va bien Bleuet ? Questionne-t-il. Je te sens un peu ailleurs.

— Ne t'en fais pas, juste un petit coup de fatigue qui m'a pris. Dis-je en souriant.

— D'accord. Il passe un coup de main sur la gondole que je nettoie. Ça devrait être bon, tu peux partir prendre une pause.

Je le remercie et me retire pour prendre une pause dehors cette fois-ci, prenant une gorgée d'air frais sous cette chaleur accablante.

Après la pluie, le beau temps comme on dit.

Pourtant, en tapotant sur mon téléphone pour regarder quelques vidéos sur une plateforme, un frisson me parcouru et une impression d'être épiée à son tour.

Je me retourne, pensant que mon père est ici, prenant une petite pause aussi, mais rien de cela. Juste un chat qui fait les poubelles du magasin, je m'avance vers lui.

— Ce n'est pas ici que tu trouveras de la nourriture. Dis-je à l'animal en m'accroupissant.

— Alors, c'est ici que je vous retrouve, Madame Winters, entrain de faire les poubelles ?

Je me relève, surprise d'entendre une voix familière.

— Je n'étais pas folle donc... En me retournant vers mon interlocutrice. Que faites-vous ici ?

— En quoi ça vous intéresse ? Dit-elle en haussant un sourcil.

— Je ne sais pas, vous débarquez ici, me revoir dans cet endroit, vous ne trouvez pas ça bizarre ? En croisant les bras.

Elle se rapproche de moi.

— Je vous ai promis un tour en voiture, Bleuet, à part si vous voulez refuser, comme mon invitation ? Dit-elle en souriant, voulant me provoquer.

TENTATIONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant