Chapitre 3

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Alizé

Je savais qu'à notre arrivée à la maison, j'allais regretter mes paroles au restaurant, mais je crois que mon père n'a vraiment pas apprécié, car après les aux revoir, nous nous sommes dirigés vers la voiture et alors que j'allais ouvrir la portière pour monter, mon père m'a tiré le bras pour me retourner face à lui et m'a giflé du dos de la main. 


Ce n'est pas la première fois que lui ou ma mère sont violant avec moi, mais habituellement, ils attentent notre arrivée à la maison, pour ne pas être vue évidemment. Ils ne vont pas salir leur image à cause de leur fille qui ne sait pas garder sa langue dans sa bouche. Ma mère et ma sœur n'eurent aucune réaction, elles sont simplement montées dans la voiture nous laissant mon père et moi à l'extérieur. 


-Petite insolente. À quoi tu joues ? S'exprima mon père qui tenter de contrôler sa colère.
-On m'a posé une question, j'y ai répondu, est-ce mal ? 
-Tu as répondu ? Tu nous as fait passer pour d'ignobles parents. 
-Parce que vous êtes exemplaire ? 
-Tu nous dois du respect, monte et ne l'ouvre plus. Finit-il par dire avant de monter. 

Je le regardais monter, j'hésitai à faire demi-tour et de renter seule, ou appeler un taxi, mais je finis tout de même par monter, afin d'être ramenée chez eux et récupérer mes affaires. À peine garé dans l'allée, je descends, monte dans ma chambre et fit mes affaires, à part mon chat et ses affaires à lui, je n'ai rien pris de très encombrant pour moi, en dix minutes, je finis de faire mon sac, descendit et sortit de la maison en claquant la porte sans même dire au revoir, désormais, je ne risque pas de les revoir d'aussitôt. 

Je mis toutes mes affaires dans le coffre, sauf mon chat qui sera devant moi, je connecte mon téléphone à ma voiture grâce à un câble jack, afin de pouvoir mettre de la musique, mon poste n'a pas l'option Bluetooth, je démarre, mais ne part pas puisque mon téléphone sonne, je vois afficher "Esté appel entrant" je décroche et met le haut-parleur dans le but de pouvoir conduire en même temps.

-Allo ? 
-Tu fais quoi 
-Je suis en voiture, pourquoi ?
-Tu pars déjà ?
-Je n'allais pas rester une nuit de plus, de plus je reprends le travail demain. 
-Passe au moins cette dernière soirée avec moi, on se rejoint au skate parc ? 
-Très bien, j'arrive dans cinq minutes. 
-Parfait à tout de suite.

Je fis demi-tour puisque que le skate parc est de l'autre côté de la ville, on se rejoignait toujours là-bas enfant, sauf qu'ensuite, il a déménagé en Espagne, puis on s'est retrouvés en pensionnat, nos parents ne l'ont même pas fait volontairement, après nos mères ne sont pas sœurs pour rien. Ça fait longtemps qu'on ne s'était pas vu, la dernière fois, c'était pour un nouvel an que j'avais fait chez moi, mais puisque qu'on était trop peu, on a fini en boite de nuit. Alors qu'on critiquait ceux qui fêtent le nouvel an dans ce genre de lieu, disant qu'ils ne doivent pas avoir de vie ou d'amis pour faire une soirée, mais bon finalement, on s'est retrouvés sans amis nous aussi. 


Une fois arrivé au lieu en question, je le vis au loin, assis sur l'une des pentes du skate parc, celle où nous avons tagué "Aliban" un mix de nos deux prénoms, on a essayé plusieurs combinaisons avant de choisir celui-là, mais de toute façon, elles sonnent toutes bizarrement, donc on a sélectionné la première qu'on avait citée. La calligraphie de notre tague est très simple, rien de bien travaille, en blanc avec une tentative d'ombre en noir, mais ça ressemble plus à un contour qu'à une ombre, après pour notre défense, nous avions quinze, je crois quand nous avons réalisé cette œuvre. 


D'ailleurs, c'était interdit, dégradation de lieu public, et puisque ont pensé que c'était autoriser, des centaines de graffiti honoraient le skate parc, on la fait en pleine après-midi, et la police est passée, on n'a rien eu, quand on a prononcé nos noms de famille les policiers se sont contentés de nous sermonner et de nous ramener chez nos parents, on avait le droit à certains privilèges dès qu'on venait à prononcer le nom de nos parents. Étant donné que mes parents n'étaient jamais là, ils n'ont jamais vu que la police m'avait déposé ce jour-là et n'ont donc jamais su ce qui s'était passé. À mon plus grand bonheur. 

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