Lovely Seven | Bang Chan

23. Heartbreaker

Le temps passe, j'alterne les passages sur scène, les entraînements, les interviews, les moments de calme, l'avancée de notre mini-album avec la troupe de Chan et la mienne...

Au milieu de tout ça, moi et Cooper nous retrouvions chaque nuit devant sa maison pour échanger.

Ça avait commencé car je voulais le revoir, j'étais ressortie dans l'espoir de retrouver sa silhouette sur le balcon. Et mes prières avaient été réalisées, il était debout, entrain de cracher la fumée de sa cigarette.

Il a souri en me voyant et a terminé de fumer en silence avant de me rejoindre sur les marches de sa résidence. Nous avons parlés de tout et de rien à plusieurs reprises, pendant de longues heures.

Au bout d'un certain temps, il paraissait vraiment savoir qui j'étais. Jusqu'au jour fatidique.

— Tu sais, Coleen, je suis photographe pour une grande marque de vêtements, on se connaît déjà, en fait.

Ma mâchoire se décroche, il rit en tirant une latte sur sa cigarette et je sens mon coeur cogner dans ma poitrine.

— Lee, Lovely Seven, des millions de fans partout autour du monde je connais des Sevenz qui tueraient pour être à ma place, tu sais ?

Il me sourit, cette fois, il garde sa cigarette loin de sa bouche. Il attend une réponse.

— On se connait comment ?

Cooper rit un peu avant de m'expliquer qu'il est le photographe de la marque dont je suis l'égérie. Je ne prends pas la peine d'essayer de lui dire qu'il fait erreur.

— Je peux compter sur ta discrétion..? » Demandais-je d'une faible voix.

Il hoche la tête et recommence à fumer dans le silence. Je me lève, le salue pour lui dire au-revoir, il sourit discrètement, et je m'éloigne, honteuse de lui avoir menti alors qu'il savait tout depuis le début.

Je claque la porte derrière moi et souffle un grand coup. Les filles ont arrêtées de m'attendre dans le salon, comprenant que je savais me faire discrète et qu'il était inutile de d'attendre à ce que je m'arrête.

Je monte les escaliers, me prépare à aller me coucher et passe un moment sur mon téléphone. À 4h00 du matin, une notification me surprends.

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Tu ne dors pas, hein ?
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Pas plus que toi, apparemment. Tu as quelque-chose de prévu demain soir ? J'ai envie de te voir.
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Je t'aime, mais on ne peut pas se voir, j'ai beaucoup trop d'obligations en ce moment.
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Je ne réponds pas, pose mon téléphone sur la table-de-nuit à côté de mon lit et tente de profiter de mes deux dernières heures de sommeil avant d'attaquer une journée usante comme les autres.

Pour une fois, je parviens à m'endormir rapidement, bien que ma très courte nuit est ponctuée de réveils et de cauchemars.

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Il est déjà 19h00 du soir, les filles et moi venons de rentrer chez nous, exténuées. Nous avons ensuite englouties nos repas et sommes montées dans nos chambres respectives.

Pour une fois, je n'ai qu'une envie, dormir, le rythme que j'ai tenu jusqu'ici commence à avoir un contre-coup et je ne tiens plus debout que pour sourire aux appareils photos, je ne peux pas continuer ainsi.