Lovely Seven | Bang Chan

17 (5/5). The End of The Beginning

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Chère Manager Yuh,
Ceci est le trentième message que nous vous envoyons, et il est toujours à propos de la même chose : nous aimerions garder Ji-ah au sein du groupe.
Nous sommes intimement convaincues que son comportement est justifiable, pourquoi ne pas expliquer aux journalistes qu'elle a simplement craquer à cause de la mort de sa mère ?
Ils en feraient un article qui convaincront les fans que rien n'est de sa faute, et sa réputation sera miraculeusement repentie.
Nous ne pouvons pas nous passer d'elle, vous le savez.
De la part de Lovely Seven, à l'intention de Manager Yuh.
Lee-ji.
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C'est un bon paquet de messages qui ont étés envoyés à Manager Yuh. La seule chose que je veux, c'est qu'elle nous écoute enfin.

Mais je le sais bien que nos efforts sont vains, que Lee-ji rédige des messages parfaits sans jamais gagner. Je crois bien que Manager Yuh n'a répondu qu'aux premiers messages, choisissant d'ignorer les suivants pour ne pas trop s'embêter à copier-coller la réponse à l'infini.

Cette fois-ci, pourtant, le message ne se fait pas attendre : Vous avez fini de me lasser avec cette demande à répétition. C'est toujours non. Maintenant, parlons de quelque-chose d'utile, vous allez avoir une chorégraphe attitrée maintenant. C'est une Australienne de votre âge, elle s'appelle Maggy. Vous allez avoir un rendez-vous avec elle pour consolider vos chorégraphies. TOUTES vos chorégraphies. Profitez du reste du vol pour vous reposer, je ne vous laisserait pas bailler aux corneilles. Ça vaut aussi pour Ji-ah, son départ ne justifie pas la feignantise dont elle va certainement faire preuve.

Je lis le message avec animosité alors que mon expression devient béate, comment peut-elle être si dure avec Ji-ah ?

— Elle me déprime. Dit simplement Lee-ji avant de balancer son téléphone sur le siège vide à côté d'elle.

— Elle te déprime ? Tu parles ! Moi elle me fait carrément chier ! Articule assez distinctement Won-jin.

Na-eun plaque une main contre sa bouche pour ne pas déclencher la rage de Manager Yuh si on parle trop mal d'elle.

Le téléphone de Lee-ji siffle à nouveau, tout le monde retient son souffle, dans l'attente d'un message de Manager Yuh qui s'aviserait.

Finalement, tout le monde fut déçu de voir qu'il ne s'agissait que d'un article à propos de notre clip qui allait bientôt sortir. Nous l'avons lu sans grand intérêt et sommes rapidement passées à autre chose.

Nous avons grignoté pour faire passer le temps. Je crois que j'ai mangée — à moi seule — un paquet entier de confiseries. Non sans être ennuyée par le regard noir que Manager Kim me lançait.

Chan : Tu t'ennuies pas trop ?

Je souris en voyant le message dans une notification de mon écran d'accueil. Ji-ah semble remarquer mon étrange réaction mais ne dit absolument pas, certainement trop absorbée par le débat entretenu avec Hélène et Won-jin quant à l'impression que nous avons faites avec nos tenues d'aéroport.

De toute manière, nous savons bien que le plus grand déferlement médiatique adviendra lors de notre grande traversée de l'aéroport à Incheon.

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Évidemment, ça n'a pas loupé. Après avoir passé le reste de mon temps à répondre aux messages de Chan, nous traversons l'aéroport entourées de garde et sous les flashs des multiples appareils photos braqués sur nous.