La guerre ne fait que commencer

307 16 10
                                    

Bonjour à tous ! J'espère que vous allez bien.

Voici le dernier chapitre de ce tome.
J'espère qu'il vous aura plu.

Rappel : langage courant, langage elfique

Bonne lecture!


Je remonte tranquillement dans les allées du For, me dépêchant de me rendre aux caves. Je laisse les autres derrière moi, alors que je descends rapidement les quelques marches. Arrivée devant la grille autrefois blanche, je m'arrête, les regards de centaines d'enfants et de femmes braqués sur moi.

Moi - La bataille est terminée. Vous pouvez sortir.

Aucun ne bouge, Eowyn s'approchant lentement de moi, s'arrêtant devant la ferraille. Elle attrape les barreaux dans ses mains, je lui souris.

Moi - Nous avons gagné.

Des rires, des cris et même des pleurs de joies se font entendre de toutes parts. je me dépêche d'ouvrir la grille, laissant les femmes et les enfants partirent en courant vers l'extérieur, retrouvant leur famille pour certains. Une fois tout le monde sorti, je rejoins lentement Eowyn qui m'a attendu.

Eowyn - Y a t-il eut beaucoup de pertes ?

Moi - Comme à chaque bataille.

Elle hoche la tête, n'ajoutant rien sur le sujet. Elle m'observe de toutes parts, alors que je garde le regard fixé devant moi. Je sursaute un peu quand elle passe sa main sur mon épaule, y retirant un peu de sang.

Eowyn - Es tu blessée ?

Moi - Ce n'est pas le mien.

J'avale difficilement ma salive, la course effrénée de notre combat se redéroulant à présent détails par détails dans ma tête. J'observe autour de moi, avançant dans les allées, de nombreux femmes et enfants pleurant à chaudes larmes leur compagnons disparus. Je pose une main réconfortante sur l'épaule de la blonde, apercevant ses larmes lui monter, la laissant aider aux soins des survivants.

Je continue à descendre seule, croisant quelques habitants qui ont le courage de ne pas pleurer et de me remercier d'un signe de tête. Je ne leur rend pas, n'ayant absolument rien fais pour leur éviter la perte de leur proches. Dans une bataille, il faut se battre pour sois même et le peuple. Au détour d'un débris de la muraille, je tombe sur deux têtes, une blonde et une brune. je souris doucement à mes amis, qui me prennent dans leur bras.

Finrod - Nous avons gagné.

Moi - Oui.

Je m'écarte, les sondant du regard.

Varhiendil - Nous ne sommes pas blessés. dit-il en répondant à ma question muette.

J'hoche la tête, inspirant un coup.

Moi - Nous avons certes gagner cette bataille, mais ce n'est que le début. La guerre, elle, n'est pas encore gagnée.

Ils esquissent rapidement, alors qu'ils commencent à me conter quelques détails de leur combats. Alors que je rigole d'un commentaire du brun, deux voix, un clair et une grave s'élèvent non loin de nous. Je sourie, reconnaissant bien entendu le nain et le prince. Je me dirige à grandes enjambées vers eux, suivis par mes deux amis. Nous trouvons l'elfe sylvain debout, s'appuyant sur son arc de Galadhrim, regardant le nain avec un petit sourire en coin. Gimli, lui, est assit sur la cadavre d'un orque, sa hache encore plantée dans la crâne de celui-ci. Le nain nous sourit en nous voyant, mais le prince reste concentré sur le nain.

Legolas - Au total... quarante deux.

Il caresse délicatement le bois de son arc, affichant sa fierté. Je lève les eux au ciel face à leur concours ridicule. Ridicule mais amusant. Varjiendil et Finrod s'assoient à côté du nain, sur des gros cailloux.

Amarie TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant