29 - Nous ne perdrons pas cette famille

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Dans la tête de Louis – Trois semaines plus tard

- « Han... Lou ! »

Un sourire étire mes lèvres tandis que je tends la main pour éteindre mon réveil.

- « Mon ange... Continue... »

Les gémissements de Harry ont un effet immédiat sur ma queue. La chambre est plongée dans le noir mais, je devine parfaitement ses traits tordus par le plaisir. Lentement, je me rapproche de ce corps brûlant. Lorsque mes doigts prennent place sur son torse, cherchant à se refermer autour de la pointe dressée de son téton, j'ai la délicieuse surprise de trouver sa propre main.

Mon musicien n'est pas seulement envoûté par un rêve indécent... Plongé dans un sommeil certain, mon Hazza se caresse paresseusement, laissant son esprit le convaincre que ce sont mes doigts qui lui procurent ce plaisir. Et je serais bien cruel de ne pas l'aider à réaliser ce rêve... Ma main prend place sur la sienne, accompagnant les va-et-vient lents qu'il délivre sur son membre dressé.

- « Je vais m'occuper de toi, Bébé, murmurai-je, embrassant son cou. »

Mes lèvres parcourent son corps, déposant des dizaines de baisers sur chaque parcelle de cette peau offerte. Mes dents se referment autour de son téton abandonné, lui tirant un gémissement plus bruyant. Si je continue ainsi, je vais finir par être à la bourre. Mais, ça en vaut la peine... Depuis quelques jours, chaque fois que nos êtres ont cherché à ne faire plus qu'un, Louise s'est interposée en réclamant ma présence. Si vous voulez mon avis, cette petite beauté essaie de nous éloigner parce qu'elle croit que mon bouclé lui appartient. Mais, Haz est bel et bien mien !

Et, il ne cesse de me le rappeler. Il s'assure de toujours apaiser mon cœur, même lorsqu'il n'est pas près de moi. Je t'aime. Ces mots, qu'il se plaît à répéter, résonnent en moi à la moindre seconde. Je t'aime. Quand je suis à la caserne et que je pars en intervention. Je t'aime. Quand il est chez lui et que mon esprit ne parvient à penser qu'à cette convocation... Je t'aime. Quand mes bébés m'appellent Papa, la culpabilité cherchant à me rattraper. Je t'aime. Quand Aaron me manque tellement que je me retrouve à pleurer silencieusement... Je t'aime. Et, à l'occasion, mes lèvres brûlent de lui répondre que je l'aime aussi.

Délicatement, j'éloigne nos mains de son membre tandis que mes baisers trouvent l'accès à son chemin du bonheur. Lorsque ma bouche se referme autour de son gland, que je sais rougi de désir, mon Hazza se cambre jusqu'à l'emplir de toute sa longueur. Si je m'attendais à une telle réaction, je n'en suis pas moins surpris. Il me faut beaucoup de self-control pour ne pas reculer trop vite. M'efforçant de respirer par le nez, je déglutis autour de ce sexe imposant, paraissant si épais contre ma langue.

- « Qu'est-ce que... Oh merde ! Gémit-il, glissant ses doigts dans mes cheveux. Lou, putain... »

Tu es enfin pleinement avec moi, Bébé. Je relève le regard vers lui mais, il fait bien trop sombre pour que nos yeux se croisent. Je vais et viens le long de son membre, creusant mes joues pour accentuer ses sensations.

- « Continue, mon amour... soupire-t-il, dans un gémissement étranglé. »

Je remonte ma main jusqu'à la sienne, perdue dans mes cheveux. Viens chercher ton plaisir, mon Hazza. Mes lèvres autour de son gland, j'exerce une pression sur ma tête, l'invitant à m'utiliser pour trouver son plaisir.

- « Putain... Je ne vais pas tenir... »

Un sourire étire mes lèvres quand ses doigts s'agrippent à mes mèches. Haz maintient mon visage au-dessus de sa queue, commençant à faire aller et venir son bassin. Mon membre tressaute contre le drap tandis que mon musicien s'applique à baiser ma bouche sans la moindre douceur. C'est ça, Bébé... À chacune de ses poussées, son gland vient heurter le fond de ma gorge. Ses gémissements deviennent de plus en plus bruyants. Et je ne fais rien pour l'arrêter...

Ta Vie Pour La MienneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant