Un Sombre Gentleman

Chapitre 16

               Mon corps se balançait tel un pantin. On m'attrapa les poignets ainsi que les jambes à l'aide de mains fermes. Mon torse était déposé sur une substance moelleuse et agréablement chaude. Je sentais l'agitation aux alentours mais mon esprit refusait de revenir à la réalité. Des bruits de pas, de balles et de cries affluaient dans tous les sens, pour autant j'étais dans un état d'apesanteur.

– Je t'emmène loin d'ici, ne crain rien, je suis là.

          Cette voix me parvint petit à petit. Ses paroles me semblaient douce avant de m'apercevoir du contraire. Mes yeux commençaient à s'entre ouvrir malgré la fatigue. La lumière éblouissante m'empêcha de voir correctement. La première chose que j'aperçus fut les épaules d'un homme aux cheveux ébouriffé, ainsi que le col de sa chemise blanche.

– Jarek, articulais-je difficilement.

           Des brides des évènements précédents me revenaient comme des flashs. Le petit déjeuné qui me semblait délicieux. L'aire qui me manquait quand nos mains se sont croisées. Le verre renversé à l'arrivé du grand chef des Burning Foxes. Les regards malveillants des hommes armées. Et enfin le lustre s'écrasant au sol, m'entrainant dans sa chute.

            Mes paupières s'ouvrirent enfin et je vis que nous venions d'entrer dans un sombre couloir. Jarek continua sa course endiablée avant de passer une seconde porte. Il s'agenouilla et me déposa dans un recoin de la pièce. Haletant, ses mains caressaient mon visage pour se rassurer.

– Qu'est-ce qui se passe, Jarek ? Qui sont ses gens et que veulent-ils ?

– Sa c'était les Sangue Nero, un gang ennemi, me répondait-il en me dévisagent.

             Je fis une drôle de mine fasse à ses paroles. Voyant cela, il m'expliqua davantage.

– C'est un gang italien disperser dans les quatre coins de la terre. Sangue Nero signifie le Sang Noir, Jarek prenait ma main et tout en baissant les yeux il continua, leur repère a été l'un des plus gros braquages que j'ai pu faire. Pour diverse raisons, j'ai dû leur rendre leurs biens.

          Il sortait de sa poche une petite boite entourer d'un ruban rouge puis me le tandis. Je l'ouvris sous l'œil affuter du jeune homme sans pour autant comprendre pourquoi me faisait-il un cadeau à un moment pareille.

- Je te l'avais offert lors d'une balade, mais vu ce que je t'avais appris sur Adrien et la manière dont tu as réagi, j'ai préféré le mettre de côté. J'attendais juste le bon moment. Il est l'une des pièces dont je n'ai pas rendu du fait de sa grande valeur. Ils doivent être revenu pour le récupérer.

– Attends, tu m'offres un bijou qui ne t'appartient pas, que tu as voler, vaut une fortune, et qui fait de moi une cible si je le porte autour de mon poignet, résumais-je la situation.

           Il acquiesçait et sortis l'objet de son écrin. Des petits diamants formaient plusieurs symboles de l'infini tout autour du bracelet. Mon poignet brillait dorénavant de ce magnifique bijou. Pour autant rien de ce que je venais d'apprendre ne me réconfortait. J'étais paniqué intérieurement mais je ne voulais pas qu'il le sache. Jarek se redressa et se dirigea vers un meuble en bois vernie. En l'ouvrant, j'aperçus tout une protection électronique protégeant se meuble. Jarek fit un digicode avant que celui-ci s'ouvrit comme un coffre-fort incrusté. Des documents officiels, des liasses de billets, des sacs opaques contenant des substances illégales dont je ne voulais pas connaitre le nom, et le plus redoutable de tous, des armes.

           Soudain des bruits de pas venant du couloir résonnaient jusqu'à nos oreilles. Il prit de quoi se défendre et pointa son viseur en direction de la porte. À l'affut de chaque mouvement, il se préparait à tirer, cependant il se ravisa à la dernière seconde. Un petit crie de surprise se fit entendre. La femme porta sa main à son cœur comme si elle venait d'échappé à un arrêt cardiaque.