Un combat permanent

Chapitre 3

Je me retourne sans vraiment comprendre
- quoi ?! Pourquoi ?
Le garde hausse les épaules et commence par me prendre par le bras et me tirer, je bouge puis me fixe
- lâchez moi !
Je commence à être énervé, lui ne prend pas le temps de me regarder et continu à me faire avancer, je lui donne alors un coup dans les côtes qui bloque sa respiration
- je vous avez dit de me lâcher, je ne partirais pas dis je offusqué
L'homme reviens vers moi, énervé cette fois, les poings serrés, je me met en garde, quelques regards son sur nous maintenant, Yarin hésite à venir
- c'est bon je vais m'en occuper espèce d'incapable
Je me retourne dans le sens de la voix, c'est prenom champion
- je ne partirais pas ! Surtout pas pour vous ! De quel droit...
- c'est bon, viens dans le ring, si tu arrives à tenir plus de 2 minutes tu peux rester sinon tu dégage
Je hoche la tête, toute trace d'alcool ayant cette fois disparu, je me sens prêt tandis que Yarin me regarde horrifié

Je le suis alors près du ring, j'avoue je n'ai aucune chance, on me balance des protections, et j'y entre.
Lui n'a même pas mis de protection, ça a le pouvoir de m'irriter.
On se met en position, puis l'arbitre attitré nous donne le feu vert, on se tape dans le gant et c'est partie

Les 30 premières secondes j'arrive à esquiver ses coups, je les entends siffler près de mes oreilles, je comprend que si il me touche je suis mort.
Derrière le ring, la plupart veulent voir du sang.
J'essaye de rester concentrer, j'esquive un uppercut mais pas assez vite, il me touche quand même, j'essaye de ne pas vaciller, aucune erreur est permise.
Pendant quelques secondes on se regarde dans les yeux, c'est vrai les rumeurs sur lui, il est beau.
J'essaye de lui asséner un coup, je rigole intérieurement de mon audace, évidemment je ne le touche pas, mais il est surpris ce qui me permet de reprendre une bonne garde.

- toi... t'es dérangé ! Dit il avec un sourire en coin

Sur ses belles paroles je me reçois un coup dans la tête, je me fige, ma vision se trouble, j'essaye de rester debout mais un autre coup m'assomme, je tourne la tête, la dernière chose que je vois c'est le compteur : 2:01

Je me réveille sur un tapis, les pieds en l'air nom ami m'aide à revenir à moi, après quelques secondes je lui souris

- je peux... rester putain
Il rigole en hochant la tête
- je te dit pas la colère que notre champion à taper après ça, ton arbre généalogique n'aimerait pas savoir non plus !

Je rigole puis m'assoie, j'ai quelque peu la tête qui tourne, après quelques secondes je me lève, je croyais être en forme mais ça m'a épuisé.
Je me regarde dans le miroir, ma joue est encore gonflé et rouge, je me retourne vers Yarin en voyant ça tête dans le miroir, il est blanc comme un linge, toutes les têtes se tournent vers nous, je perd mon sourire en comprenant... c'est encore mes phéromones

- je vais prendre l'air ! Dit-je en vitesse, en sortant presque en courant dehors

La fraîcheur de l'automne me permet de reprendre mes esprits, putain, ça ne peu plus continuer, soit j'apprends à me contrôler soit je suis mort.
Un homme de la boxe arrive, plus imposant que moi il me tape sur l'épaule

- tu sais tu as rendu les alphas fou aha ! Surtout le champion, je ne sais pas ce que tu lui a fais dit t'il en rigolant
- rien promis ! Dit je en bégaillant, tu est beta c'est ça ?
- Dieu merci ! Je suis totalement inibé à vos conneries, même si j'avoue que t'as une belle gueule.
je détourne le regard, avec embarras
- je vais partir de toute façon, je dois plus être là bien venue.
Je m'apprête à partir quand il me prend le poignet
- fais attention avec le champion, il a vraiment l'air de te détester

Je hoche la tête, puis rentre, cette odeur boisé m'envahit encore une fois, je me contiens de retenir mes phéromones, je ne vois nul part Yarin, ça doit être à cause des phéromones, il a du partir, faudra que je lui paye une bière pour m'excuser.
Je rentre dans les vestiaires tout en prenant mes affaires, je ne prend pas le temps de me changer, je me regarde, j'ai l'air d'un ado pré pubère.
Je sors des vestiaires, mais l'odeur boisée est trop forte, elle le fait tourner la tête, je me réfugie pour le moment dans les vestiaires où flotte un légèrement odeur, j'essaye de ne pas dégager mes phéromones, sachant que je n'y arriverais pas, mon corps réagit lui aussi à ses phéromones, comme si on c'était lié, c'est horrible.
Je reste un moment dans les vestiaires, jusqu'à ce que l'odeur remplisse aussi cette petite salle, je m'approche de l'évier, remplie d'eau mes mains en coupe et le passe sur mon visage, je peux le faire.
J'ouvre la porte et tombe nez à nez avec un homme, il souris et me prend le poignet, il me plaque contre le mur, et commence à sentir mon cou, j'essaye de le frapper, de m'enfuir mais je suis déjà affaiblie à cause des phéromones de l'autre con.

- tu sens bon, trop bon dit l'homme avec un sourire au coin des lèvres
- degage putain !
J'essaye toujours de le pousser mais rien n'y fait
- tu sais c'est dangereux de venir ici en étant en chaleur aha
- je ne suis pas en chaleur ! Lache moi !

Je commence à paniquer, j'ai les larmes aux yeux, je ferme les yeux et me concentre afin d'inhiber mes phéromones, la porte s'ouvre, c'est lui.
Il rentre et ne dit rien, ne nous regarde même pas

- Aides moi je t'en pris !
Je cris d'une manière désespérée, tandis que l'autre a déjà passer ses mains sous mon th shirt.
Il tourne enfin la tête et s'approche, il met une main sur l'épaules de l'homme qui me plaque
- Laisse le, je crois qui veux pas de ta bite
- et alors ? On s'en fou de ce que les Omégas pensent non ? Dit l'homme avec un sourire en coin.

je n'arrive pas à enlever ses sales mains de moi, toujours paniqué, puis tout à coup il tombe à terre, je suis encore sous le choc, je n'arrive pas à bouger, je tourne seulement les yeux, je vois l'homme en sang, Kazaki se relève, les mains imprégné de sang, ça me terrorise.
Il se tourne vers moi, en reprenant sa respiration, les yeux noir de haine, il me fixe