Chapitre 5

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Je me réveille dans mon lit, je baille et coupe mon réveil.
Encore un jour de travail après je serais tranquille !
Je repense à hier, je suis courbaturé, c'est plus difficile que jamais de se lever aujourd'hui.
Je m'habille et ne prend pas de petit déjeuner, je n'arrive pas à m'arrêter de penser à la scène dans les vestiaires, à Kazaki aussi.
Ça a du lui demander une retenue inhumaine...
Je ferme la porte de chez moi, et décide d'aller au travail à pied.
J'arrive un peu en avance, j'ouvre le magasin, et décharge quelques fruits et légumes arrivés cette nuit.
Je ne travaille que le matin, à 13 h je peux enfin partir, remplacé par ma manager.
Je délaisse mon tablier, j'ai plusieurs appels manqués d'un numéro inconnu, ça attendra j'ai besoin de manger.
Je décide de me faire plaisir en prenant des sushi, ceux du restaurant asiatique du coin de la rue sont toujours délicieux.
En attendant ma commande j'appelle le numéro, il m'a appelé une dizaine de fois, toutes les 30 minutes depuis ce matin.
Je compose le numéro et le porte à mon oreille, ça sonne quelques secondes puis une personne me répond

- allo ? Comment avez vous eu ce numéro ? Dit une voix plus que froide
- bonjour, vous avez essayer de me joindre toute la matinée alors je..
- ne raccrocher pas !
Sur ce je suis mis en attente, qu'est ce que ce bordel encore

J'attends quelques minutes, le temps de récupérer ma commande et de commencer à marcher en direction de mon chez moi.
J'allais raccrocher quand une voix retentie

- monsieur Kaïno ?
Je reconnais cette voix, c'est celle de l'agent de Kazaki, je l'entends beaucoup trop souvent en ce moment
- euh oui ?
- monsieur Kazaki veux vous voir dit il, d'une voix qui ne laissez aucune place à la négociation
- maintenant ?! Mais enfin je ne suis..
- je vous envoie une voiture dans 10 minutes devant chez vous, à tout de suite

Je n'ai même pas eu le temps de répondre qu'il avait déjà raccroché, cet homme a le don pour m'énerver
Arriver devant chez moi, la voiture m'attend déjà, le chauffeur est devant, lui, je ne le connais pas, mais combien de personnels il emploi ?

- monsieur Kaïno ?

Je hoche la tête, il m'ouvre la porte et refermera la portière aussitôt, je n'ai même pas le temps de le remercier.
Je sais le voyage un peu long, alors je décide de manger, ces sushis sont toujours aussi délicieux.
Le chauffeur met la radio, je le remercie interieurement, l'atmosphère devient moins pesante.
Je me permet de baisser la vitre, je n'ai jamais vu des bâtiments aussi luxueux, c'est impressionnant.
Je fini mon dernier sushi d'une bouchée et évidement il y a une mini poubelle, je laisse échapper un rire moqueur de cette extravagance.
Encore quelques minutes et la voiture ralentie, jusqu'à s'arrêter.
Le chauffeur vient pour m'ouvrir la portière mais je m'en suis occupé

- je peux ouvrir une portière seul, mais merci
Il hoche seulement la tête
- veuillez me suivre

Je dois presque courir pour suivre ses pas, un ascenseur nous amène dans un salon luxueux, avec une cuisine ouverte, c'est tout simplement magnifique, mais on dirait qu'il n'y a pas de... vie, ça a un côté triste.
L'agent de Kazaki m'attend, je devrait lui demander son nom un jour, il me salue d'un signe de tête

- monsieur kazaki vas arriver d'ici 5 minutes, mettez vous à l'aise
- oui.. merci

Difficile de se sentir à l'aise avec tout ce luxe, si je casse quelque chose je crois que je devrait vendre un rein pour le repayer
Je m'assoie sur le canapé, et attend patiemment pendant que l'agent me fixe, je suis tendu, horriblement tendu.
Quelques minutes qui m'ont paru des heures plus tard l'ascenseur s'ouvre enfin, Kazaki en descend, Yarin serait tellement jaloux de le voir.
Vêtu d'un débardeur noir et d'un jogging gris il est la définition du mot sexy c'est sur, même si ça me fais chier de l'admettre
Je me lève quand il arrive ne sachant pas quoi faire je reste debout à poireauter, il arrive à ma hauteur.

- bonjour dit je d'un ton sec, je n'arrive pas à le regarder dans les yeux
Il se retourne vers son agent
- Maiko, tu peux partir merci
Alors il s'appelle maiko, celui ci s'exécute comme si ça vie en dépendait, c'est peut être le cas
- bonjour Kaïno
Je le regarde un instant dans les yeux surpris qu'il dise mon prénom, puis détourne le regard
- merci pour hier...
- je ne suis pas venue pour parler de cela rassure toi, je suis venue pour te parler de traitement
Je suis un peu perdu mais il ne me laisse pas le temps de parler
- je me suis entretenue avec un spécialiste
Il s'assoit sur le canapé et sort de sa poche une fiche et un stylo
- coche ceux que tu as déjà essayer
- mais pourquoi ? Qu'est ce que ça va vous apporter ?
Il me regarde et serre les poings
- tes phéromones m'emmerdent, et je ne laisse aucune distraction avoir un impact sur mes performances.
Je le regarde, si il savait comment elles m'emmerdent aussi
Je me plonge alors dans la feuille, au début il y avait que des traitement assez basique, jusqu'au dernier où je ne coche pas la case.
Je lui rend, il feuillette rapidement
- donc il faut te trouver un alpha... tu as vraiment essayer tout ça ?!
Je hoche la tête, le seul traitement qu'il me reste c'est de baisez avec un alpha. Pendant qu'on le ferais je pourrais relâcher toutes mes phéromones, puis elle se réguleront seule après quelques fois, je sais déjà tout ça
- Tres bien, je te présenterais une liste d'alpha, dit moi ton style et je...
- desoler de vous interrompre mais, c'est non
Il me dévisage d'un regard noir
- pardon ?
- je... non je ne veux pas de cette méthode
Il rigole légèrement puis me regarde
- je peux savoir pourquoi princesse ?
Mes nerfs commence à se tendre moi aussi
- c'est mon choix, c'est mon problème et..
Il se lève et s'approche de toi
- ce n'est pas que ton problème putain
Il cri cette phrase, je suis terrifié, mais je me lève moi aussi.
- je ne le ferais pas avec un inconnu !
Il s'éloigne de moi, et fais des pas de long en large à travers le salon
- alors fait le avec moi

Un combat permanent Où les histoires vivent. Découvrez maintenant