Un combat permanent

Chapitre 8

Cette fois c'est trop, ils sont tous pareille.
je m'avance en souriant à l'homme en face de moi, puis lui met un coup de poing dans la mâchoire.

- Dégage putain ! Tes phéromones me donnent envie de gerber
Il reste immobile, un peu choqué, ce qui me permet de mettre de la distance entre nous.
Je commence à partir puis me retourne en lui faisant un doigt.
- Ne me touche plus jamais espece d'enfoire !
J'entends Yarin rigoler, je tourne la tête et vois Kazaki me regarder.
je détourne le regard et m'en vais en direction des vestiaires, je suis pas d'humeur.
Quelques secondes après mon entrée, la porte s'ouvre, je me retourne c'est Yarin.
Je vois tout de suite que quelque chose ne vas pas.

- Quoi c'est l'alpha ?! Il s'en ai aussi pris à toi ? Tu veux que...
-hein quoi ?! Mais non, je pense que tu devrais sortir des vestiaires. Dit il en souriant
- c'est quoi ce sourire là ! Qu'est ce qui se passe ?
Il rigole puis me répond
- ton alpha vas le tuer je crois aha
- ce n'est pas mon... putain pas encore !
Je sors du vestiaire, en bousculant presque Yarin, c'est moi qui vais le tuer.

Je m'approche du ring et effectivement, je vois Kazaki, en face à face avec cet alpha, il a déjà du lui mettre quelque coups, il saigne du nez.
Je me tiens sur les extrémités, puis monte sur le ring, des exclamations de voix se font entendre, c'est strictement interdit et je suis au courant.
L'alpha inconnu me regarde comme si j'avais perdu la tête.
Je m'avance droit vers champion, j'ai trop de choses à lui dire

- Arrete ça putain !
Kazaki détourne enfin le regard de l'alpha
- dégage me dit il d'un calme à faire froid dans le dos
Je reste quelques secondes immobile, puis me reprend
- laisse le tranquille ! Je n'ai pas besoin de toi putain, je peux me défendre seul, tu n'as pas a...
Tout à coup l'autre alpha rigole, je suis un peu perdu, qu'es ce qu'il veux lui, il se tourne vers moi puis prend la parole.
- prend pas tes reves pour des réalités princesse, il en a rien a foutre de toi ! Nous les alphas on vous voit comme des trous !
Il se met à rire puis se tourne vers le public qui regardait le match et dit toujours en riant
- j'ai pas raison?!

Je m'avance vers lui, mon corps fonctionne avant mon esprit, je suis en automatique.
Je le regarde quelques secondes, et je le frappe, d'abord au sternum pour le faire se plier, puis derrière les genoux.
Une fois à terre je ne m'arrête plus, je le frappe au visage, du sang apparaît sur le tapis mais je suis aveuglé par la haine.
J'entend Yarin crié mon nom, je crois qu'il me dit d'arrêter mais j'en ai pas envie.
Ça fait longtemps qu'il a fermer les yeux, peut être qu'il est inconscient, à vrai dire je m'en fou, j'ai pas fini.
Je sens alors une main sur mon épaule, c'est lui, il me chuchote à l'oreille :

- tu vas le tuer si tu continue tu sais ?
Je ne répond rien, je veux encore frapper
- bon... sache que tu ne m'auras pas laisser le choix
Après quelques secondes je sens cette odeur caractéristique de bois fumée, je commence à la connaître par coeur.
J'en prend une grande inspiration, ça me calme tout de suite, nous ne sommes pas lier pourtant...
J'arrête de frapper mais ne bouge pas pour autant.
Deux mains me prennent, il me porte comme un sac à patate pendant que je revient petit à petit à la réalité
- le spectacle est fini ! Retourner vous entraîner.

Je n'entend pas ce qu'il se dit, je tourne la tête et croise le regard de Yarin, je vais me faire engueuler c'est sur...
Toujours sur l'épaule de champion, il pousse la porte du vestiaire et me pose sur un banc, il me force à le regarder dans les yeux, ses deux doigts sous mon menton.
- tu veux prouver quoi à qui la ?
Je détourne le regard, question con...
- sérieusement ! Un jour tu tomberas sur plus fort que toi et...
- et c'est une raison pour que je ferme ma gueule ?! dit je en l'interrompant
- mais putain et si ses phéromones t'avais fais un truc !
- oh arrête ! Les seuls phéromones qui m'ont fait quelque chose ce sont les tiens
Je le regarde dans les yeux en lui disant cette phrase, il soutient mon regard puis hoche la tête
- tu peux les arrêter maintenant ! Dis je
Re-hochement de tête, l'odeur disparaît peu a peu.
- je te ramène chez toi.
- quoi ?! Mais non j'ai même pas fini mon...
Il s'approche de moi, et me force à me regarder dans les yeux, je sens son souffle sur mes lèvres.
- ce n'étais pas une question... ok ?
Je répond d'un signe de tête, presque imperceptible, comment un connard comme ça peut me faire autant d'effet ?! Putain...
Il se recule et pars récupérer nos affaires dans la salle principale.
Il revient vite, bien trop vite, les battements de mon coeur battent toujours à un rythme effréné.
Je prend grand soin à ne pas le regarder dans les yeux, je me lève près à partir mais il me retient par le poignet.

- tu ne te change pas ?
Je fais un simple non de la tête, en gardant mes yeux au sol, il hoche les épaules et commence par enlever son haut.
Bizarrement comme contrôlé par quelqu'un d'autre, mes yeux bougent jusqu'à son torse ou... ho putain mais c'est pas possible ?! Sérieusement comment c'est possible ce corps.
Tout ses muscles se tendent afin d'enlever son bas, et j'arrive enfin à reprendre le contrôle de mes yeux et les baisser.
Mais au bout de seulement quelques secondes j'aperçois à terre son caleçon, je lève ma tête automatiquement, il est déjà de dos et se dirige vers les douches.
Je ne peux m'empêcher de regarder tout ses muscles se contracter par un moindre mouvement, puis je le perd de vu.
J'ai l'impression que l'air revient subitement dans la pièce, la gravité aussi d'ailleurs, je m'effondre sur un banc, tout en essayant de me calmer.
Comment un homme peut il me faire tant d'effet sans même utiliser des phéromones...
Des images salaces me viennent dans mon esprit, sans m'en demander la permission. Stop ! Il faut que je me calme.
Il revient après quelques minutes, une serviette autour de la taille, puis s'approche de son sac, nos bras se frôlent, qu'elle idée de m'être assis à côté putain !
Tout à coup, il s'approche de moi, bien trop près et souffle à mon oreille un simple mot.

- phéromone... dit il d'un souffle