Un combat permanent

Chapitre 10

Je me réveille dans un lit que je ne connais pas, courbaturé.
Après quelques secondes j'ouvre de grand yeux, surpris, ce qui m'arrache une grimace de douleur.
Le lit est immense pour une seule personne.
Je ferme les yeux en me laissant allez en arrière, et mon cerveau ne peux s'empêcher de repasser certaines scènes d'hier....
Je décide enfin de me lever, on a baisé toute la nuit, un peu trop pour mon pauvre corps.
Je m'étire et me regarde dans le miroir de cette chambre immense et bien trop luxueuse, je jette un coup d'œil à mon téléphone, 10h12, Heureusement que je ne travaille pas aujourd'hui.
J'ouvre la penderie et prend un des t-shirts, j'ai l'impression de porter une robe il est immense.
Je sors de la chambre, un peu perdu.
Putain mais il est où ?! Même pas un message mais quel connard !
Je descend les escaliers, qui donne sur un salon avec cuisine, toujours aussi luxueux je ne me sens pas à ma place.
Il n'y a personne, je me permet d'ouvrir un placard, j'en sors un paquet de gâteau que je dévore, tout ça m'a donné faim.
Je remonte et m'habille en vitesse, je garde son haut, le mien est transpirant.
Je dévale les escaliers et essaye de trouver la porte d'entrée sans me perdre.
Je trouve enfin la porte, je la tourne et la... rien, je réessaye mais non putain c'est bien bloqué.
Dites moi que je rêve ! Ce connard m'a enfermé dans sa maison !
Je prend mon téléphone et l'appelle, j'espère qu'il a une bonne explication, je vais le tuer.

- tu veux quoi ? Je suis occupé la dit il apres la première sonnerie
Je rigole légèrement, il se fou de ma gueule
Je suis enfermé chez toi du con !
Je l'entends souffle à l'autre bout du téléphone
- Tu m'excuseras princesse mais demain j'ai mon combat alors tu prends ton mal en patiente !
- Tu veux que je reste là toute la journée ?! Je vais défoncer ta porte connard ! Dit je, de plus en plus en colère
il me répond un sourire au lèvre
- ok... je vais appeler mon agent il a le double, il devrait être là d'ici 15 minutes

Sur ce je raccroche bien trop énervé, pourquoi il me pousse toujours à bout ?!
Je remonte dans la chambre, 15 minutes ça me laisse le temps...
Je m'allonge sur le lit et me concentre, s'il vous plaît chères phéromones obéissait moi juste une fois !
Après quelques minutes de concentration de sens enfin que j'en délivre un peu, puis de plus en plus, je souris, l'odeur devrait rester au moins quelques heures, juste à temps qu'il revienne.
Au bout de quelques minutes je redescend et attend devant la porte
Après quelques minutes encore elle s'ouvre, un homme moyen, plutôt fin me fait face, il porte des lunettes et un costume, tiré à quatre épingles, c'est Maïko .

- Bonjour monsieur Kaïno. Veuillez me suivre je vous ramène chez vous
Je hoche seulement la tête, encore un peu tendu

Sur ce il me laisse sortir et nous montons dans une voiture noire, tout aussi luxueuse que la maison
Il est derrière avec moi, le chauffeur conduit, il me regarde attentivement

- q.. quoi ? Dit je, en le regardant
Il hausse les épaules tout en me fixant
- rien, je n'imaginais pas vous revoir de si tôt
- ne vous inquiétez pas vous ne me verrez plus ! Répondant du tac au tac
Il commence à rigoler et détourne enfin son regard pour le paysage
- ca j'en doute...
- je vous en assure dit je, moi meme incertain
- monsieur Kazaki ne laisse pas tomber facilement, généralement il vas jusqu'à vous épuiser et vous dégoûter... ne devenez pas addict à ses phéromones sinon c'est la fin pour vous

Je ne répond rien et me détourne moi aussi de son visage.
Pourquoi je me suis embarqué là dedans ?!
Au bout de quelques minutes la voiture s'arrête, ma portière s'ouvre, on est devant chez moi.

- comment avez vous eu l'adresse ? Je demande étonné
- certaines questions ne se pose pas...

Je lève les yeux au ciel et claque la portière, j'ai besoin de calme.
J'ouvre la porte, et me jette sur mon canapé, ma vie est un bordel sans nom à cause de lui... enfin de mes phéromones, apparement plus on fera l'amour, plus elle se réguleront pour n'apparaître que pendant mes chaleurs, mais si on le fais comme ça tout les soirs je ne tiendrais pas, ou alors en chaise roulante...
Je reçois un appel, je lève les yeux au ciel et prend mon téléphone, c'est Yarin, je décroche, déjà fatigué

- allo ? Dit je sans enthousiasme
- tu devineras jamais qui a deux places pour allez voir ton boxeur chéri demain soir !! Me dit il plus excité que jamais
- toi j'imagine...
- bingo ! Alors tu bouges ton cul et tu viens avec moi, il se bat contre Domin, c'est à ne pas manquer !
Je me redresse un peu surpris, Domin et le deuxième plus grand boxeur du pays, je ne pensais pas qu'il se battait contre quelqu'un d'aussi important...
- hm... tu ne me laisse pas le choix de toute façon ?
- non c'est clair aha ! Je passerais te prendre demain soir !

Sans me laissez le temps de répliquer, il raccroche, je balance mon téléphone par terre, et passe la journée à rien faire, ce qui me fait sentir minable...
Je me réveille le lendemain, après midi, je m'étire, au moins je n'ai plus de courbature, c'est déjà ça, Yarin m'a déjà envoyer des messages, mais je n'y fais pas attention quand je vois une notification de Kazaki : « tu ne me souhaite pas bonne chance ? Si je gagne j'ai le droit à une récompense non... »
Je lève les yeux au ciel, j'avoue que c'était génial hier, mais je crois que je lui dirais jamais, déjà que son ego et surdimensionnée, comme la taille de sa queue.
Je hoche la tête de gauche à droite pour me débarrasse de cette vision, puis lui répond : « faudrait déjà gagné... »
Je mange rapidement, devant la télé, je me renseigne sur ce Domin, certains de ses combats, ce mec est vraiment bon, à la fois du travail et du talent, boxeur vas en chier...
Je reçois un message d'ami, j'avais pas vu l'heure passé, il est déjà 19 heures, le combat est à 21 heures.
Je m'habille en vitesse, un pantalon noir et un th shirt de la meme couleur, je n'ai pas forcément envie qu'on me remarque, surtout avec l'autre boule à facette qu'es ami
Je souris quand j'entends klaxonner, je sors et m'avance pour entrer dans sa voiture, il a déjà la musique à fond et est habiller en rose fushia, je rigole en le voyant comme ça

- bon alors on mange ou ? Me dit il un sourire au lèvre
Je répond à ce sourire, comment ne pas le faire ?
- j'aurais dit Burger King ? Je sais que c'est ce que tu préfères
Il hoche la tête et avance, toujours en souriant, il commence déjà à chanter
On prend à emporter et on commence à manger sur le parking, puis il tourne sa tête vers moi, avec un sourire taquin

- alors ? Rien à me dire
- absolument rien dit je en détournant le regard
Il rigole et me répond à son tour
- allez... c'est proportionnel en bas ? Si c'est le cas je prierais pour toi
Je rougie sans rien répondre, il fait de gros yeux en rigolant tandis que je croque dans un onion rings
- serieux ?! Aha putain mais faut que tu marque que t'as survécu à ça au moins une fois !
- si c'était qu'une fois... dit je d'un air joueur
- autant que ça ? Demanda t'il, curieux et amusé
- tout la nuit... on a arrêter quand les oiseaux ont commencer à chanter
Il reste la bouche ouverte pendant que je fini de manger
- quel malédiction j'ai eu pour ne pas connaître ça putain ?!
Je m'étouffe en buvant mon coca, mort de rire, il fini lui aussi de manger et on balance le sac sur la banquette arrière
- t'es con ! Moi je plains son futur partenaire ! Dit je en rigolant
Il rigole aussi et démarre, direction le combat