Un combat permanent

Chapitre 15

- Je voulais te demander où est la trousse, je t'ai vu te balader avec et Kazaki c'est réouvert l'arcade à cause de son combat !
Il me souris et je ne lui rend pas, je hoche la tête et décide d'essayer d'être sympathique, après tout il n'a rien fait
- Je l'ai remis à sa place, dans le bureau de coach, tu sais où c'est ?
Il hoche la tête, et vient me taper l'épaule, toujours avec un sourire bien trop grand
- par tout hasard tu saurais recoudre une arcade ?
Il ne me laisse pas le temps de répondre et m'entraîne par l'épaule avec lui, tout les spectateurs sont parti, et je me retrouve devant Kazaki, tandis que son ami vas chercher la trousse.
- T'en a pas marre de faire l'infirmière ?
Je m'approche de lui pour regarder de plus près, rien de très grave
- ton... ami ? Ne m'a pas laisser le choix, sinon je serais parti il y a bien longtemps...
Il ne répond rien tandis que il reviens avec la trousse
- merci ! J'aime pas tellement la vue du sang
Je le vois se mettre dos à nous, avec un relent de dégoût
- je vous laisse gérer ça, Kazaki je t'attend à la voiture !

Sur ce je le regarde partir, là seule pensée de la voiture du boxeur me fais rougir, ce n'est pas le moment de penser à ça.
Je prend le menton de Kazaki, un peu trop fort, je suis tendu, j'inhibe un coton d'alcool et l'applique sur son arcade, lui ne sourcille même pas.
La porte du dojo se ferme et on se retrouve seul dans cette immense pièce.

- il n'a pas sa voiture ? Demandais je pendant que j'enlevais le coton pour y mettre deux bandes minuscules
Il me regarde dans les yeux et me répond
- qui Haon ? Non pas encore, c'est un danger public
Je le vois sourire et m'applique à coller ses bandes un peu plus fort
- pourquoi tu veux savoir ça ?
Je me retiens de lever les yeux au ciel, en m'éloignant pour ranger la trousse. Je le regarde se lever et répond.
- j'aimerais bien savoir d'où tu prends tes MST puisque on a baiser !
Je le we tendre, son regard change, maintenant on est tout les deux agacer génial !
- qu'es ce que ça peut te foutre, c'était la dernière fois non ?
Il s'avance vers moi, je recule jusqu'à trouver un mur
Il est beaucoup trop proche de moi
- casse toi Kazaki !
Il viens à mon oreille, une main à ma taille et me chuchote
- d'habitude tu me supplie de continuer pourtant...

Je rougie à ses mots, essayant de le faire reculer, mes mains sur ses pecs
Il mordille mon cou, je m'agrippe à ses cheveux en me retenant de gémir pour si peu.
Tout à coup la porte s'ouvre, on tourne tout les deux la tête et on se retrouve face à Haon.
Il souris en nous regardant, je pousse une nouvelle fois Kazaki qui cède cette fois.

- je comprend mieux pourquoi tu prenais autant de temps... je peux rentrer seul chez toi si... dit il amusé
- ne touche pas à ma voiture... putain pourquoi t'es pas rester à l'intérieur ?!
Il souffle, clairement agacé.
Je m'apprête à partir, le regard de cet homme devient trop insistant
- faites ce que vous voulez, c'est moi qui me casse !
J'entends son pote rigoler, lui ne dit rien pour une fois, je m'apprête à partir mais il me me rattrape, laissant son pote derrière lui
- lache moi ! Vas avec ton... je ne sais même pas !
Il s'arrête, avec un léger sourire, et me suis dans les vestiaires
- tu es jaloux ?
Je lève les yeux au ciel en prenant  mes affaires dans mon casier
- non, dégoûté ! Je savais que pour toi ce n'était que du cul et moi aussi mais je...
Il ne me laisse pas finir ma phrase et m'embrasse avec ardeur alors que je le repousse.
- je te jure que si tu me touche encore je te coupe la bite avec mes dents
Il explose de rire avant de reculer les mains en l'air
- tu oserais pas casser ton plus beau jouet ?
Je lui envoie mes gants dans la tête qu'il rattrape d'une main
- vas t'en faire foutre Kazaki ! Vas jouer comme tu dis avec ton copain
- Ok...
Je me retourne en fronçant les sourcils quand je le vois partir, connard...

Je reste seul un moment, il fait nuit maintenant et ça me fais chier de rentrer, j'ai pas envie de marcher et il commence a faire froid !
Je prend mon sac sur l'épaule, et sors enfin en me dépêchant, le coach m'attendait pour fermer, je vois la voiture de Kazaki, pas encore parti apparement, il baisse sa fenêtre et cri

- viens je te ramène.
Je lui fait un doigt avant de lui répondre
- vas te faire foutre !

J'entend le jeune homme à côté rire, ce qui a le don de m'énerver, j'entends Kazaki jurer de son côté, je marche rapidement, après seulement quelques secondes, la voiture noir que je connais par coeur roule à mon allure, la fenêtre ouverte je suis du côté passagé et la tête de Hoan dépasse.

- tu peux monter s'il te plaît ? Sinon il va...
- c'est ton problème non ? Je ne sais même ps pourquoi il fait ça !
La tête de l'intéressé me regarde, il commence à perdre patience, et me cri presque dessus
- putain mais monte ! Y a des alphas qui traînent !
- je sais me défendre !

Il s'arrête, je continue ma route, je ne sais pas ce qu'il se dise, mais Hoan sors de la voiture avec quelques billets dans les mains, et me souris en me faisant un clin d'œil, la voiture de Kazaki me rejoins bien trop vite

- Kaïno s'il te plaît !
- quoi ? T'as payer ta pute et maintenant c'est mon tour ?
La voiture s'arrête, il sors de celle ci et se place devant moi, il me prend par la taille et me soulève par dessus son épaule, je me débat mais rien n'y fait.
- lâche moi ! Kazaki !
il ouvre la portière et me met sur le siège avant de fermer cette meme portière, j'essaye de sortir mais elle est bloqué, il viens se mettre à côté de moi, et commence à rouler, je regarde devant les bras croisés
- c'est mon frère ! Dit il en soufflant
Je me retourne en fronçant les sourcils
- q..quoi ?
- je voulais juste t'emmerder un peu, j'ai juste perdu 100€ pour qu'il rentre à pied...
- mais... t'es con ou quoi ?
Il rigole en haussant les épaules
- sûrement... tu aurais du voir ta tête
Il se met à rigoler pendant que je lui tape le bras
- j'aimerais voir la tienne si je te dis que je baise avec quelqu'un d'autre
Je vois sa mâchoire se crisper, il tient le volant plus fermement
- tu fais ce que tu veux, après tout on fais que baiser
Je le regarde, puis me détourne pour regarder la fenêtre
On fait que baiser ? Quel connard !
- t'as raison, on fais que baiser...

Il ne dit rien et continue, sur la route qui vas jusqu'à chez moi, la circulation est vide à cette heure, et il joue un peu avec sa voiture, faisant des excès de vitesse toujours plus rapide.
On arrive chez moi, un peu trop vite à mon goût, il coupe le moteur, je m'apprête à sortir mais il me retiens par le poignet

- tu me fais pas visiter ? J'ai déjà fais le tour du proprio mais pas de son appart
Je lève les yeux au ciel avant de lui répondre
- non ! Les seuls qui sont venue chez moi c'était des relations, pas des plans cul
- baiser c'est une relation non ?

Je me détache de son emprise et lui claque la porte à la gueule, en me retournant pour allez chez moi.
J'entends le moteur tourner, et il part en même temps que je m'enferme chez moi
Au moins demain je saurais quoi raconter à Yarin...