Chapitre 9

373 24 0
                                    

Toya attendait dans une salle d'attente du commissariat. Apparemment, les autorités n'avaient pas prévu que quelques heures avant la fin de son contrat, il décide de tout faire caboter. Résultat : le commissaire passait des coups de fils à la prison pour préparer son transfert en urgence. Cela permis à Toya de souffler un peu. Il repensa à la situation. Il aurait pu ne pas utiliser son alter mais dans tout les cas il n'y avait pas d'héros avec lui. Le temps de prévenir Hawks, il aurait été sans doute trop tard. Il ne regrette pas son geste, son frère est sain et sauf c'est le principal. En plus de ça, il a pu se débarrasser de cette pourriture de duchesse. Elle ne manquera à personne. Il entendit des éclats de voix à l'entrée du bâtiment. Il reconnu la voix de son père et celle de son bien aimé.

- Endeavor : vous ne pouvez pas l'emprisonner, il a agit comme un héros

- Policier : un héros ne tue pas des gens sans défenses, vous le savez

- Hawks : les enfants disent que la situation l'obligeait. Ils peuvent témoigner !

- Policier : les termes du contrat ont bien été clair. Il savait les tenants et aboutissant tout comme vous. Vous avez signé vous aussi. Vous devez montrer l'exemple et ne pas laisser vos sentiments entraver votre jugement.

Toya fut lever par deux policiers.

- Policier : le fourgon vous amenant au Tartare est arrivé

- Toya : c'est pas trop tôt

Ils accompagnèrent Toya à la sortie. En chemin, il croisa les deux héros.

- Hawks : Toya !

Les policiers les empêchèrent d'approcher Toya. Ce dernier leurs sourit

- Toya : relax, j'ai connu pire

- Endeavor : Toya ! On trouvera un moyen de te faire sortir de la !

- Toya : et pourquoi ça ?

- Endeavor : parce que tu es mon fils !

Toya arrêta de marcher.

- Endeavor : il est hors de question que je te perdes une seconde fois !

Il tourna la tête vers son père, surpris de ses propos

- Policier : avancez !

- Toya : papa

Les policiers poussèrent le jeune homme qui avança et rentra dans le fourgon blindé. La dernière vision qu'il eu avant que la porte ne se ferme, fut son père et son petit ami entouré de policiers, l'air déterminé à le faire sortir. Si un jour on lui avait dit que des héros essayerait de le sortir de prison ! Le trajet paru durer des heures. Arrivé enfin à destination, il constata que la prison paraissait bien plus sécurisé qu'avant. L'évasion des prisonniers par ses anciens collègues a du jouer. Il passa par des portiques à détecteur de métaux. Il du se déshabiller et mettre la tenue donner par le gardien. Quand il lui donna ses anciens vêtements, il remarqua une plume rouge tomber à terre. Il avait oublié qu'il avait toujours une plume d'Hawks sur lui. Maintenant, ce n'était plus cas ...

- Gardien : allez avance !

Il obéit au gardien et le suivit. Les bruits de ses chaines à ses pieds résonnaient dans les couloirs. Il prit un ascenseur et cru descendre en Enfer. Il y a bien plus que 12 étages. Cette pensée lui fit remonter quelques semaines en arrière, quand lui et Hawks avaient fait stopper l'ascenseur de l'immeuble du blond pour pouvoir satisfaire leur désir. L'ascenseur était chaleureux, tandis que celui-ci était aussi glaciale qu'un soir d'hiver. La porte s'ouvrit en grinçant fortement. Il faisait un froid glacial. Le sol était gelé, les murs aussi. Le souffle de Toya formait un petit nuage. Il comprit pourquoi le garde à ses côtés était aussi bien couvert... contrairement à lui. Il ne portait qu'un simple pantalon gris, torse et pied nus. Il suivit le garde dans la grande allée gelé, c'est comme ça qu'il la baptisa. Arrivé au bout, le garde activa un mécanisme et une porte blindé s'ouvrit. Toya constata que des chaines reliaient le mur de la pièce. La pièce était aussi froide que l'extérieur voir même pire. On dirait que de l'air froid passait non stop.

- Toya : le froid c'est obligatoire ?

- Gardien : oui, pour bien diminuer ton alter

- Toya : comme si les menottes et chaines ne suffisaient pas

- Gardien : on n'est jamais trop prudent

Il poussa Toya dans la pièce, qui tomba à terre. Le froid avait affecté ses muscles de jambes. Il était habitué au froid mais rester dans un froid aussi glacial sans bouger... surtout qu'il va y passer le reste de sa vie. Il ne sait pas combien de temps il tiendra. Le garde remplaça ses chaines par celle du mur. Elles étaient plus épaisses, plus robustes, et bien entendu gelé. Au contact du froid, le blanc frissonna. Son esprit pensa à la chaleur des bras du héro ailé, cette chaleur qu'il ne connaitra plus jamais. Il fallait se rendre à l'évidence, il n'avait pas respecter le contrat, qu'importe la raison. Ils ne pourront pas le faire sortir d'ici. C'est déjà un exploit qu'il est eu droit à une deuxième chance. Le garde cracha au sol et partit en fermant la porte. Toya était assis en tailleur. Les chevilles reliées à des chaines elles aussi. Ses bras étaient tendu au dessus de son corps. De loin, on pourrait penser qu'il était crucifié. Ses bras tendus lui feront atrocement mal dans les heures à venir. Peut être que le froid lui fera perdre connaissance ? Au moins il verra les limites de son corps. Il était habitué aux tortures. La différence est que cette fois ci, ses pensées n'étaient pas vide. Avant, il ne pensait à rien. Il vidait la tête de toutes émotions. Maintenant, c'est différent. Il a retrouvé sa famille. Ils l'ont accepté et surtout, le plus important : Hawks. Il aimait quelqu'un d'un amour qu'il pensait ne pas connaitre un jour. Un amour fort et sincère. Un amour qu'il ne reverra plus jamais. Une larme de sang fit son apparition mais fut immédiatement gelé. Il n'était pas un simple prisonnier, il le savait. Il sera toujours considéré comme Dabi, non comme Toya.


- Izuku : Todoroki !

Shoto venait de rentrer dans le pensionnat de sa classe. Ses amis lui demandèrent s'il avait des nouvelles concernant son frère

- Shoto : on sait qu'il a été emprisonné au Tartare, mais à part ça on n'a aucune autre information

- Tsuyu : vous pouvez aller le voir ?

- Shoto : non, les visites sont interdites

- Ochaco : c'est injuste ! Endeavor doit pouvoir faire quelque chose !

- Shoto : il plaide la cause de Toya avec l'aide d'Hawks et aussi du directeur. Cela ne change rien. Selon les policiers, rien ne justifiait son acte. Il aurait du en parler aux autorités, pas agir.

- Momo : mais s'il n'avait rien fait cette femme t'aurait prit !

- Tenya : il y avait aussi des personnes fragiles dans son bateau, ils ont pu témoigner ?

- Shoto : des policiers sont allés les voir et ont prit leur témoignage. Ils ont fait un rapport aux autorités d'où venait cette femme, après la suite leur appartient

- Bakugo : tu n'as pas vu ton frère depuis son arrestation ?

Shoto fit non de la tête

- Bakugo : dans ce cas tu ne sais pas ce qu'elle a voulu dire le concernant...

- Izuku : Katchan

- Bakugo : elle a parlé de l'ainé d'Endeavor en disant qu'il a été esclave, il ne peut s'agir que de Toya

- Sato : il a du l'être les années où vous avez cru qu'il était mort

- Toru : c'est horrible

- Kirishima : si cette femme a fait partie de ses bourreaux, c'est normal qu'il est agit comme ça ! La police est au courant de cette histoire ?

- Shoto : on n'est pas sûr à 100% de cette version des faits et je ne sais pas si mon frère voudrait qu'on en soit au courant. Il ne nous en a jamais parlé depuis qu'on a renoué avec lui

- Fumikage : un passé d'esclave, c'est dur à supporter

- Mezo : le seul moyen d'en savoir plus, c'est de l'interroger

- Shoto : comme je l'ai dit les visites sont interdits pour l'instant, même pour sa famille

- Momo : alors, on ne peut rien faire...

"Even the darkest night will end and the sun will rise"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant