🥀 CHAPITRE 5

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La voiture s’arrêta devant un grand immeuble. Je devinais avec facilité que nous étions arrivés devant son trafic. Des hommes vêtus de costards nous ouvrirent la porte tandis que d’autre montaient la garde armés de mitraillette.

Angel me fit sortir de l’habitacle avec soin avant de me conduire jusqu’à son bureau. De ce que j’avais compris, il y avait sept étages tous plus grand les uns que les autres.

Son bureau se trouvait au dernier étage. Heureusement que les ascenseurs existaient.

Il ouvrit la porte et une odeur qui lui était propre arriva jusqu’à mes narines. Je pris un certain temps à renifler. Ca sentait la cannelle.

-         Assieds toi, me fit-il en pointant du doigt la chaise en face de son bureau.

J’avançais contre mon gré jusqu’à la chaise. Je le dévisageais, lui et son sourire triomphant. Je n’avais jamais acceptée son aide. Néanmoins, la chaise était confortable.

-         Alors parlons affaire maintenant.

-         Je n’ai rien à te rembourser, m’exclamais-je. Tu m’as aidé sans que je te le dise et aucun accords n’étaient fait !

Je ne comptais pas changer d’opinion. S’il pensait que j’allais le rembourser pour quelque chose dont rien n’avait état conclu, il se mettait les doigts dans l’œil.

-         Écoute, premièrement, certains de mes hommes ont péri dans cette attaque, deuxièmement tu m’avais demandé de l’aide et troisièmement tu me dois une dette. N’oublie pas que tu dois me rembourser, sale voleuse.

J’ouvris la bouche, cherchant quoi répondre mais tour ce qui venait était un flot d’insultes. Je ne pouvais pas le rembourser, il allait me demander une dette énorme.

-         Je n’ai pas de quoi te rembourser, l’informais-je.

-         Bien sûr que si. Réfléchis bien.

Ses yeux s’assombrirent d’un coup, créant un froid glacial dans la pièce. Je déglutis, soudainement mal à l’aise. Je n’avais qu’une envie : partir.

-         Je veux que tu deviennes ma femme.

Je m’étouffais avec ma salive. Je n’étais même pas encore divorcé que je devais me lancer dans un mariage sans doute plus catastrophique que le précédent.

-         Hors de question, protestais-je. Je suis mariée, je te rappel.

-         Tu ne l’étais pas lorsqu’on s’est embrassés.

Mes mâchoires se contractèrent sous l’effet de la colère.

-         Qu’est ce que tu préfères ? Tout perdre ou seulement la moitié ?

-         T’es vraiment qu’un enfoiré, crachais-je.

Je me levais et m’empressais de quitter la pièce. Néanmoins, je l’entendis crier :

-         Tu as un mois pour réfléchir à ma demande, sinon tu perdras tout !

Je balayais d’un geste de la main sa remarque. Je voulais d’abord retrouver Alli et Tina. Peut-être qu’eux auront une solution à mes problèmes.

Un des hommes d’Angel m’indiqua l’infirmerie où je trouvais sans peine ma meilleure amie et mon conseillé.

Elle se jeta sur moi, me serrant dans ses bras. Alli se joint au câlin de retrouvaille avec un immense sourire.

Mama's mafia Où les histoires vivent. Découvrez maintenant