🥀 CHAPITRE 27

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5 mois plus tard.

-         Je suis épuisée !

Tina s’affala sur son lit avant d’enlever ses sandalettes. Je la rejoins dans sa chambre tout en enlevant mes boucles d’oreilles.

-         Je te rappel que tu n’as travaillée que trois heures ? Tout ça pour quoi ? Pour passer du temps avec Linda ?

Je fis faussement la moue tout en croisant les bras devant ma poitrine.

-         La ferme, moi au moins j’ai pas le béguin pour Manolo.

Elle se leva avant de se rapprocher de moi tout en mimant avec ses mains deux personnes se faisant des bisous.

-         Qu’est ce que je vous sers ? M’imita-t-elle. Un café au lait ? Comme d’habitude, ahahah !

Je levais les yeux au ciel tout en essayant de dissimuler mon rictus.

-         C’est n’importe quoi, je ne fais que mon travail ! Niais-je.

Manolo était un client régulier de notre café. Nous l’avions inauguré il y a quatre mois et nous avions déjà plusieurs clients fidèles. Nos affaires marchaient plutôt bien.

Je devais admettre que Manolo avait un charme fou surtout lorsqu’il portait son costume bleu marine qui faisait ressortir ses yeux bleutés. Il avait toujours un sourire qui ensoleillé mes journées lorsqu’il venait prendre son café au lait.

-         Ne le ni pas ! S’exclama ma meilleure amie. Je vois ton sourire quand il passe le pas de la porte ! Je vois tes joues rougir quand vos mains se touchent quand il paie ! D’ailleurs, tu n’as jamais remarqué qu’il ne paie qu’en espèce ? Suspect !

-         C’est n’importe quoi, tu déconnes.

Je marchais jusqu’à dans la salle de bain pour prendre la brosse et me coiffer avec. Tina me suivait tout en continuant à me parler de Manolo.

-         Je trouve ça bizarre qu’un PDG d’entreprise paie en espèce à chaque fois, argumenta-t-elle.

Je balayais d’un revers de la main sa remarque tout en continuant à me coiffer. J’attachais mes cheveux en queue de cheval avant de fixer mon reflet avec un air satisfait.

Depuis ces cinq dernier mois, mes cernes avaient disparue et mon teint avait reprit des couleurs. Mon tatouage en dessus de mon œil brillait plus que jamais comme tous les autres.

Manolo les avaient complimenté un à un lorsqu’il était venu chercher son café au lait un soir. Il venait généralement le soir pour qu’on puisse discuter tranquillement.

Il me plaisait.

-         Rosa.

Tina saisit mon bras délicatement pour m’interpeller. J’étais tellement plongée dans mes pensées que je ne l’entendais pas me parler.

-         Écoute moi, s’il te plaît.

Elle m’emmena dans sa chambre où elle ferma la porte comme si elle avait peur qu’on nous entende. Il n’y avait personne à part nous dans cet appartement. Ce qui était pratique, c’est qu’il était juste au dessus de notre café.

C’était idéal pour Tina qui avait un don pour être en retard, d’ailleurs même en vivant au dessus de son lieu de travail, elle arrivait à avoir trente minutes de retard.

Elle m’asseyait sur son lit avant de me rejoindre et de s’assoir en tailleur. Elle prit mes mains dans les siennes et je sus la conversation qui allait suivre.

Mama's mafia Où les histoires vivent. Découvrez maintenant