Un jour de pluie

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Dans cette maison autrefois occupée par les rires, le feu brûlait hardiment consumant bois et chair. Ne laissant plus que cendre et vide derrière lui. À la peine de nombreux et la joie d'autre.

Et laissant une tombe pour un être partie trop tôt, trop brutalement, trop violemment. La vie lui avait brûlée toutes chances d'évolution, ne lui avait pas permis de se battre.

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Maintenant, il y avait plus que le silence qui régnait, dans ce champ verdâtre pas loin des hautes montagnes. Un endroit où le feu ne pourrait plus l'atteindre, son lieu de repos.

Là où le vent soufflait, où la pluie pleurait. Adoucissant ces brûlures ancrées en lui. Effaçant ces dernières blessures de l'âme.

Le laissant renaître à nouveau.

Léger comme l'air, se laissant porter par le vent, il dansait en laissant apparaître un grand sourire.

L'eau dégoulinant sur sa peau. Il observait le déchaînement du ciel à travers le doux brun de ses yeux qui retrouvait peu à peu leurs couleurs. Il souriait esquissa le plus beau sourire, celui qu'on ne peut que faire le cœur combler de joie.

Il se sentait à nouveau vivre !

Ses cheveux argenté volaient au vent, ses yeux resplendissant, il restait debout dans ce champ de roses sous la pluie battante.

Il rayonnait de mille feux, un véritable ange tombé du ciel. Il s'arrêta de tournoyer, planta ses deux pieds entre deux roses.

Se laissant absorber par ce doux spectacle que lui offrait le ciel. Il oubliait tout, tout ce qui l'accablait, toute la douleur qu'il avait ressenti, toute l'incompréhension de cette solitude soudainement, toutes ses dernière peurs, toutes ses dernières frustrations. Oublier les rafles de vents, oublier les torrents de pluie pour pouvoir enfin trouver la paix rêvée. Au milieu du rouge de ces fleurs, qui se répandait sur sa peau. Jusqu'à s'épanouir sur son doux visage.

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Ses yeux mi-clos, scintillants croiseront une dernière fois le regard de son bien-aimé en pleure.

Il lui souria une dernière fois, en espérant le revoir dans une autre vie, un autre monde.

Un monde où là, ils pourraient s'aimer sans se cacher, sans crainte, sans jugement, sans honte, sans interdiction.

Ou leurs cœurs pourraient s'unir par la promesse de leurs lèvres et non se consumer à petit feu par la victoire de ses meurtriers.

Le vent se leva encore.
Par le brûlant par les mots, par les flammes, par leur flamme. Me détruisant petit à petit en me privant de lui. De son beau sourire d'ange, si rare à percevoir à cause de vos remarques, de vos lois stupides.

La pluie tombait, les yeux rouges, elle coulant sous ses joues.

Je voulais l'aimer sans contrainte. Et mourir avec lui. Je ne voulais pas le voir se faire consumer dans vos flammes.

Cruelle et impitoyable.

Il ne le méritant pas. Personne ne mériterait cette haine. Alors au lieu de souiller sa tombe.
Je vous en supplie de le laisser partir. Laisse le trouver la paix, qu'il mérite.

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Moi.
Je ne peux pas encore venir même si je souhaiterais.

Je me dois encore combattre leurs feux.

Je ne pourrais les laisser gagner après cela. Après notre promesse je ne pourrai pas, ne pas la tenir. Je ne pourrai pas les laisser gagner, les laisser tout oublier.

Cette promesse, ton dernier souhait, la dernière partie de toi sur cette Terre.
Comment pourrais je faire pour ne pas la respecter?

Alors je veux me battre contre eux, qui a en mourir, je me battrai contre leur injustice. Contre ce monde rempli de haine. Pour cette minorité, pour ces victimes, pour notre amour contre-nature.

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Alors, pars.
Je t'en prie ne te soucie plus de moi.

Je t'ai aimée crois-le. Du plus profond de mon âme.

Mais il faut s'arrêter là. Sinon tu ne trouveras plus jamais la paix. Et je ne pourrais me permet de te maintenir ici dans ce monde de merde.

J'aimerais, oh oui, j'aimerais de te dire une parole pour que tu restes, mais que dire face à ce mode. c'est comme ça. C'est déjà foutu.

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-J'emmerde ce monde.

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Le calme revint à nouveau dans ce champ de roses, se tenant debout un garçon aux cheveux brun, qui observait les yeux humides, ces quelques pétales de roses s'envolait pour un dernier et long voyage. Avant de tomber en sanglots dans le rouge des roses de ce champs.

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[727mots]

J'aime bien les roses comme Snow dans hunger game-

(it 's a joke )

Recueil d'osOù les histoires vivent. Découvrez maintenant