Une légère brise soufflait, refroidissant tout l'air de cette petite pièce.
Les rideaux se balançaient de gauche à droite. Puis de droite à gauche.
Quelques chauves-souris volaient sous les hululements des hiboux.
Un calme quasiment plat.
Aucun autre bruit ne brisait cette mélodie si apaisante.
Pas même le son des voitures.
Ni une énième averse.
Rien.
Noire, juste une nuit noire, sans autres bruits.
Il était assis sur le rebord de sa fenêtre, se laissant porter par la douceur et le calme de la nuit.
Un véritable repos.
Un moment de tranquillité.
Assis sur le rebord de sa fenêtre, un pied dans le vide. Laissant ses pensées vagabonder une fois encore. Les laissant retracer tout ce qu'il avait fait aujourd'hui.
Les laissant briser cette mélodie si apaisante.
Le vent se levait soudainement, il releva sa tête comme pour l'affronter.
Mais il ne put que plisser les yeux face à sa puissance.
Une cuisante défaite.
Il persistait encore et encore de plus en plus fort, sans relâche. Toujours plus fort. Il ne le lâchait plus d'une semelle.
À croire que lui aussi attendait ce moment impatiemment.
Son moment à lui.
Son peu de tranquillité.
Il était là, soufflant, l'écrasant.
Il était là encore, il lui chuchotait à travers les creux des bâtiments.
Il était là.
Lui rappelant toute sa journée, toutes ces erreurs, tout ce qu'il aurait pu faire.
Les situations qu'il aurait pu éviter,
une gêne,
un malentendu,
un conflit.
Il soufflait à pleine bouche sur son visage pâle. Il était seul, debout au milieu d'une tempête. Dont il n'avait aucun contrôle.
Des chaudes larmes étaient bloquées dans ses beaux yeux bleu.
Il sentait le tranchant de l'air, le tranchant des mots, ces mots qu'ils connaissaient si bien.
Ces questions avec des milliards de possibilités.
Il était bloqué avec lui-même, dans sa tempête de pensées
Seul dans l'œil du cyclone.
Ne laissant pas un seul de ses cris s'échapper.
Pas un seul de ses pleurs.
Personne ne l'entendait.
Personne ne viendrai dans sa tempête.
Pas même un seul hibou.
Elle grandissait en même temps que la lune se levait.
Elle le retenait encore une nuit.
Encore une fois.
Trop de questions s'imposaient, il voulait fuir.
Fuir ces milliers de questions,
Ces milliers de réflexions.
Pouvoir dormir, réfléchir, vivre normalement comme les autres.
Ne plus se prendre la tête avec tout ce qui arrivait.
Ne plus penser autant.
Pouvoir l'arrêter.
Revois le plumage de ce hibou qu'il ne voyait plus.
Revois ces grands yeux dorés.
Reflétant sa seule source de lumière dans cette sombre tempête.
Sentir l'inimaginable douce à ses côtés quand il déposait son regard le sien.
Ressentir la chaleur de ses mots résonnés en lui, lui apportant enfin la sécurité rêvée.
Il soufflait,
Dis moi où est-tu ?
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Voilà, c'est finiiii
Qu'en pensez vous ?!
[408mots]
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Recueil d'os
Fanfiction[][En cours][] Os Haikyuu 🔻Angst - Le concept même des os et de trouver les personnages (d'Haikyuu) dont il est question dans chaque histoire. Je mettrai sûrement un commentaire avec la réponse à la fin ou approuverai une de vos réponses 👀 🔹L...
