"Oralie! m'interpella Bronte.
Je me retournai. Bronte se tenait là en pourpoint avec sa cape argentée et son diadème.
-Où vas-tu comme ça ? Tu n'as pas des dossiers à finir ?
-Et toi où vas-tu ?
-J'ai rendez-vous avec un Émissaire. Mais réponds à ma question.
-Je... N'arrive pas à me concentrer.
-Et pour qu'elle raison ?
-Une raison qui ne te regarde pas.
-Je ne vais pas attendre Oralie, dis-le moi maintenant, tu sais que je n'aime pas patienter.
-Eh bien c'est pourtant ce que tu vas faire car je ne te le dirais pas.
-Enfin Oralie, ce n'est quand même pas une information si importante que de savoir pourquoi tu es déconcentrée dans le travail pour lequel tu te dévoues tant d'habitude.-Eh bien, la visite chez mademoiselle Foster m'a perturbé.
-L'alicorne ?
-Entre autre oui. A vrai dire, je ne comprends pas comment Sophie a fait pour en trouver une. Elles sont si rares, et on en cherche depuis tellement d'année!
J'étais obligé de mentir à Bronte, et je n'aimais pas ça, mais je n'avais pas le choix, je ne pouvais évidemment pas lui révéler que Sophie était ma fille et que j'étais bouleversée à chaque fois que quelqu'un la mentionnait.
-En effet c'est étrange, mais avec mademoiselle Foster, rien ne m'étonne. Elle a le chic pour faire des choses étonnantes et à chaque fois chamboulé l'ordre public.
-Elle ne chamboule pas l'ordre public! protestai je avec véhémence. Elle fait simplement bouger les choses dans notre monde ou les codes et les convenances sont primordiaux et plus qu'aberrants!-Tu respectes pourtant la plupart de ces codes sociaux. Tu as un talent, tu es noble, même Conseillère, tu n'as pas-à la connaissance des gens- de frères ou sœurs jumeaux ou triplés et tu as fait toute ta scolarité à Foxfire.
-Tu réponds toi aussi à tous ces critères, tu ne te rends pas donc compte des problèmes qu'ils peuvent générer.
-Parce que ces ton cas ?
-Bien entendu! Dès le plus jeune âge, le fait d'avoir des parents mal assortis ou sans talent entraîne des discriminations à l'école, le fait de ne pas avoir de talent provoque l'exclusion de notre société pour Exilium, ...
-Et tu penses que c'est une bonne chose que Sophie vienne complétement chambouler notre société dans un moment déjà houleux.
-Je pense en effet qu'elle pourrait faire changer les choses. De toute façon, il faudra bien changer le fonctionnement hiérarchisé de notre société un jour ou l'autre, alors autant que ce soit maintenant.
-Tu comptes donc la soutenir dans cette entreprise ?
-Oui, j'y compte bien! Sophie est très jeune et est seule face à ses détracteurs! Si je peux lui apporter ne serait-ce- qu'un peu de réconfort, cela me remplirai de bonheur!
A ce moment, j'ai eu peur que Bronte ne comprenne mon sentiment d'amour intarissable envers ma fille, mais il n'en fut rien. Bronte ne comprend pas ces choses là, même si je dois reconnaître qu'il se montre extrêmement protecteur envers moi.
-Je ne comprends pas ce que tu lui trouves Oralie à cette fille, elle est très impolie, effrontée...
-Je préfère ne pas continuer cette conversation.
(Car je n'arrive plus à me contenir et je ne tiens absolument à ce que Bronte découvre la vérité!)
Bronte soupire.
-Comme tu voudras. En attendant, tu ferais mieux de rentrer chez toi. Il pleut, il fait froid et tu n'as rien pour te tenir chaud.
-Oh mais ne t'inquiètes pas Bronte, je ne suis pas en sucre! Dépèche-toi d'aller à ton rendez-vous Bronte, tu vas être en retard!-Oui bien sûr, au revoir Oralie.
J'ai essayé d'illustrer la scène précédente avec des images d'AI, j'ai choisi les meilleures ici, dites moi laquelle et votre préférée ?
-Oralie rentra donc comme le lui avait conseillé ce cher Bronte. Elle décida de se doucher et de prendre soin d'elle. Elle se doucher, se boucla les cheveux au fer, se fit les ongles et des masques de beauté... Ensuite elle put continuer ses dossiers. Une fois qu'elle les eu fini, elle se dirigea vers la maison de Kenric. Elle n'avait pas eu vraiment l'occasion de discuter avec lui ce matin et voulait aller le voir.
Quand elle arriva chez lui elle sonna. Ce fut une gnomide qui lui ouvrit.
-Bonjour, je souhaiterais voir le Conseiller Kenric.
-Bonjour, oui bien sûr. Le conseiller est dans son bureau. Souhaitez-vous que je vous accompagne ?
-Non merci, ce n'est pas la peine.
Oralie se dirigea vers le bureau du Conseiller. Elle toqua à la porte.
Kenric lui ouvrit.
Celui-ci était torse nu et Oralie sentit son cœur s'emballer. En effet Kenric était super sexy et avait beaucoup d'abdos.
Oralie tenta de reprendre son sérieux.
"Hum... Elle se racla la gorge. Bonjour Kenric. Que fait-tu, dévêtu de la sorte ?
- Bonjour. Eh bien vois-tu, j'avais chaud alors j'ai enlever mon pourpoint pour le rafraîchir!
-Tu avais chaud ? Il fait -1°C dehors!
-Eh bien, je ne fais jamais comme tout le monde, me répondit-il avec son sourire ravageur.
-Bon! Euh en tout cas, remets ton pourpoint, si quelqu'un nous trouve dans cette situation déplacée, ça fera beaucoup parler.
-En effet. Mais, avoue que tu aimes ma vue...
Orale rougit jusqu'aux oreilles. Il est vrai que la vue du plus bel homme du monde sans pourpoint lui faisait des papillons dans le ventre, et elle avait envie de se jeter dans ses bras.
Elle le voulait tellement, elle ne pouvait plus résister, si seulement elle pouvait se blottir dans ses bras...
Mais non. Oralie reprit ses esprits. Elle secoua la tête. Et prit un peu de distance avec Kenric.
-Alors. Qu'est-ce qui t'amène ? reprit Kenric, l'air de rien.
-Eh bien...
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Gardiens des Cités Perdues selon Oralie tome 2
Fiksi PenggemarCette histoire raconte tous les moments de GDCP où Oralie apparaît selon son point de vue. Il est possible que je modifie légèrement la trame de certains passages pour mieux convenir à mon récit mais je veillerais quand même à rester la plus fidèle...