La malédiction des nymphes

Chapitre 16

Chapitre 16.

Kaan

Quand Naya m'embrasse à nouveau, je sens son désir monter, me submerger, j'ai toujours des difficultés à gérer mes émotions alors les deux en même ça me semble encore plus difficile, je la serre dans mes bras, laissant mes mains parcourir son corps comme je l'ai voulu un nombre incalculable de fois, je ne laisserais rien n'y personne me priver de ça. Quand je sens mon corps vaciller un instant, j'ouvre les yeux et Naya fait de même, nous comprenons en voyant Blèv et Kumo se diriger ailleurs qu'ils ont le pouvoir de rompre nos liens et c'est en voyant le regard doré de Naya que je comprends qu'elle pense la même chose que moi, nous avons besoin de n'être qu'à deux, après tout ce temps, nous avons besoin de connaître cette partie que nous ignorons l'un de l'autre, son sourire est magnifique, j'embrasse cette fossette qui m'a tant de fois fait de l'œil et elle rit, son rire m'a manqué, tout chez elle m'a manquée.
- Ma petite nymphe, dis-je avant de l'embrasser de façon plus possessive.
- As-tu un jour douté que je souhaitais être la nymphe de quelqu'un d'autre ?
Je repense à la conversation de Brewenn suggérant que ses draps étaient occupés et je sentis la colère monter en moi, imaginant qu'un homme l'avait déjà touchée. Elle me regarde, ses yeux posant mille questions.
- Naya, nous ne pouvions être ensemble, il est normal que d'autres mâles que moi aient pu partager tes draps.
- Qu'est-ce qui a bien pu te faire penser une chose pareille ? Demande telle.
- Tu te souviens du premier jour de l'entraînement.
Elle hoche la tête.
- Brewenn a sous-entendu que tu étais bien occupé dans tes draps.
Son visage devient rouge et elle le couvre avant de rire.
- Kaan ce n'est pas du tout ce que tu penses.
Je la regarde sceptique.
- Je me souviens parfaitement de ce jour-là, comment t'expliquer, Brewenn est entré dans ma chambre pendant que je... Par les anciens, c'est gênant.
- Continue, dis-je.
- Kaan je ne peux pas t'avouer ça.
Et je compris où elle voulait en venir, je sentais son désir monter à nouveau pendant que je l'observais essayant de contenir mon sourire.
- Dis-le...
- Je me caressais, dit-elle en évitant mon regard.
- À qui pensais-tu ?
- À toi, murmure-t-elle.
Je ris et elle se rembrunit, voulant s'échapper de mon étreinte avant que je la rattrape.
- Naya, tu n'imagines pas le nombre de fois où j'ai pensé à toi de cette façon, mais ce jour-là, j'ai pensé qu'un autre mâle était dans ton lit : j'étais ... jaloux de savoir qu'un autre que moi puisse te toucher, j'ai passé des mois entiers à être en colère.
- Donc, quand tu m'as dit ce jour que tu n'étais pas en colère contre moi, c'était uniquement pour ce que tu ressentais ?
- Oui, avouais-je.
Elle rit également.
- Tous ces jours perdus, dit-elle enfin.
- Non, ils ne sont pas perdus, ils n'ont fait que renforcer le fait que je voulais te faire mienne.
- C'était une véritable torture de me trouver si proche de toi dans le bassin et de ne pas pouvoir t'avoir dans mes draps, me dit Naya.
- Je ne te quitterai plus jamais, Naya, tu es à moi à présent, dis-je possessif avant d'embrasser son cou.
- Je l'ai toujours été, Kaan, dit-elle avant de gémir.
Ce son résonne dans chaque fibre de mon corps me faisant devenir dure, je la soulève dans mes bras, elle enroule ses jambes autour de mes hanches se frottant contre mon érection, elle est magnifique quand elle gémit mon prénom, son regard est sombre laissant apparaître une ligne fine dorée, je nous sors de l'eau pour nous mettre sur la roche qu'elle transforme l'instant d'après d'une mousse douce, s'allongeant face à moi, j'embrasse chaque partie de son corps savourant chacun de mes baisers, j'ai tellement imaginé cet instant, j'ai tant voulu la goûter, elle gémit plus fort quand j'approche mes lèvres de son entrejambe et je sens son appréhension.
- Détends-toi, ma petite nymphe, je veux simplement te goûter.
La seconde d'après une onde de désir m'emplit, j'ignorais qu'elle pouvait être aussi forte, j'embrasse délicatement chaque partie de sa vulve et m'arrête là où son désir monte quand j'embrasse ce petit bouton de chair, je le lèche et elle gémit plus fort s'arquent légèrement, je continue l'exploration de ce petit bouton et l'effet se reproduit aussitôt, je grogne et je sens son désir s'intensifier à ce son, j'adore lui donner du plaisir, je décide de glisser lentement un doigt dans sa fente et elle se crispe.
- Regarde-moi, lui dis-je et elle le fait, tu es magnifique Naya, magnifique et délicieuse.
Je continue mes va-et-vient avec mon doigt et je lèche, suce et savoure chaque seconde de cet instant, quand je mets un second doigt, elle crie plus fort, je ne ressens pas sa douleur, uniquement du plaisir, mes doigts prennent une allure plus rapide et je sens son corps se tendre, elle jouit et c'est merveilleux de le voir comme je le sens, je me rapproche de son visage et l'embrasse tendrement, c'est elle qui approfondit notre baiser, je fais descendre à nouveau ma main pour continuer à lui donner du plaisir, mais elle l'arrête touchant ma bite dresser.
- Je te veux en moi, Kaan, dit-elle, le regard déterminé.
J'obéis et me met sur elle, elle écarte les jambes laissant mon membre cogner contre son entrée, tout mon corps se tend quand je sens mon extrémité humide, elle me désire autant que je la désire et ça me rend fou, je l'embrasse férocement, je peux ménager mon corps, mais pas mes lèvres, je sens sa main glisser guidant ma longueur pour que je la pénètre, elle écarte davantage les jambes les laissant reposer sur le bas de mon dos, je rentre centimètre par centimètre et la sensation d'être dans son corps et tout simplement divin, je grogne et quand je bute je la regarde pour avoir la certitude qu'elle veut continuer, elle relève les jambes me laissant la pénétrer davantage. Je m'arrête, sentant sa douleur.
- Ça va ? Lui demandais-je inquiet.
- Oui, ne t'arrête pas.
Je m'exécute et continue, je fais des va-et-vient, me positionne pour pouvoir toucher en même temps ce bouton de chair qui m'a tant plu, je vise juste quand je sens à nouveau son plaisir monter. Elle gémit bruyamment, s'accrochant à mes épaules et enfonçant ses ongles dedans. J'accélère le rythme quand je sens que son corps a besoin d'être libéré à nouveau et c'est ensemble que nous jouissons.