Chapitre 15

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Chapitre 15.

Chapitre 15

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Naya

Depuis que Koran m'a parlé de la dague, je n'ai plus qu'une seule idée en tête : la retrouver.
Je sais que je devrais me concentrer également à retrouver Kaan mais les terres isolées sont vastes et je ne peux pas perdre de temps même si l'idée de l'avoir près de moi fais naître des fourmillements dans mon ventre, je n'ai pas vraiment eu le temps de penser à ses émotions depuis quelques jours, même si j'ai ressenti malgré moi un soulagement plutôt dans la journée, j'espère qu'il va bien, le lien à mon poignet oscille toujours et est d'une luminosité plus vive aujourd'hui, un jour, il sera près de moi nous serons réunis à nouveau, j'en suis convaincue.

Alors que je marche à travers la forêt, j'entends des feuilles se mouvoir derrière moi, ce n'est pas la première fois que je me sens observée depuis le départ de chez Koran, je ressens sans cesse une présence très certainement une créature qui doi...

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Alors que je marche à travers la forêt, j'entends des feuilles se mouvoir derrière moi, ce n'est pas la première fois que je me sens observée depuis le départ de chez Koran, je ressens sans cesse une présence très certainement une créature qui doit me prendre en chasse pour que je sois son futur repars, je reste sur mes gardes le cœur battant à ton rompre quand le bruit se rapproche, je me fixe et me tourne lentement quand j'entends grogner derrière moi, de grands yeux d'un bleu glacial me fixe, les canines sorties et la bave au coin de ses lèvres babines, la créature est impressionnante, je tourne l'une de mes mains faisant descendre une liane que je fais durcir pour qu'elle ressemble à une lance, la créature bondit et je la lance, elle touche son épaule, mais ça ne l'arrête pas pour autant tout ce que j'ai réussi à faire c'est de la mettre en colère, le craquement d'une branche derrière moi m'indique que deux créatures sont sur moi, quelle poisse ! La première créature bondit et l'autre en fait autant, elles se percutent toutes les deux pendant que je regarde la scène, un dragon blanc enserre la nuque de la première créature et lui brise. Quand le dragon se retourne vers moi, il baisse la tête comme pour me montrer qu'il est inoffensif. Son regard se pose sur l'une de ses pattes en sang dû à un croc cassé enfoncé dans celle-ci.
- Oh non, ce n'est pas vrai, dis-je en ressentant un pincement au cœur.
Je m'avance lentement, les mains levées en signe de paix.
- Je vais t'aider, d'accord ?
Le dragon avance sa patte et me laisse regarder, le croc n'a pas l'air trop enfoncé pour autant, du sang s'écoule toujours et j'ai du mal à voir l'étendue des dégâts, je tourne ma main sur une feuille se trouvant au-dessus de nous, la faisant grossir et avec l'humidité ambiante forme un petit récipient d'eau pour le verser doucement.
- Bon, le croc n'a pas l'air trop profond, mais il va quand même falloir que je le retire.
Le dragon hoche la tête, il n'est pas plus grand qu'un enfant et ses écailles sont d'un blanc nacré sublime, le soleil qui traverse le feuillage laisse apparaître des reflets aux couleurs de nos quatre éléments je suis subjugué par le spectacle qui s'offre à moi, il est absolument sublime, j'attrape sa patte et il colle son museau sur ma main, à ce moment le temps s'arrête, chaque fibre de mon corps vibre, le picotement dans mes yeux et comme une explosion, l'espace d'un instant, je peux me voir à travers ses yeux, il est mon animal totem et je le sens au plus profond de mon âme, je reste estomaquée et il tente de me faire revenir à moi-même en bougeant son museau.
- Naya, s'il te plait, tu peux retirer ce croc, il me fait atrocement mal.
- Oh oui, oui, oui, bien sûr, je suis désolée.
Je retire le croc d'un coup sec et il grogne, je ressens sa douleur de la même façon que j'ai l'impression que je me suis retirée le croc moi-même.
- Je vais devoir te faire un bandage et nous trouver un abri le temps que tu te reposes.

La malédiction des nymphesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant