Chapitre 24

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Chapitre 24.

Chapitre 24

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Kaan

Nous avons passé la journée avec mon père à entraîner les jeunes guerriers d'ici à quelques jours plusieurs entre eux passeront le taioté, ils sont surexcités et je suis persuadé qu'ils feront de bons guerriers et pour une fois les lois ont changé s'ils ne sont pas prêts, ils pourront le repasser après dès entraînements supplémentaires, je suis assez fier d'avoir proposé cette loi devant le conseil et qu'ils l'aient tous approuvé, un guerrier peut comme tout à chacun avoir des jours avec et des jours sans le Prisma a également changé, les nymphes choisiront eux-mêmes ou ils décident d'aller, n'obligeant personne à être séparé d'amis, de famille ou même de personnes qu'ils aiment.
Je regarde Naya dormir dans notre lit, elle est sublime, je n'aurais pas pu rêver meilleures vies que celle que je vis à ses côtés, nous n'avons plus besoin de nous cacher, je peux lui montrer toute l'étendue de mon amour sans crainte d'être réprimandé ou pire exilé, elle ouvre lentement ses yeux quand elle sent ma présence près d'elle.
- Bonjour, mon roi, dit-elle la voix endormie.
- Bonsoir ma reine, dis-je.
- Je me suis assoupie un instant et c'est déjà la tombée de la nuit, déclare-t-elle, se relevant doucement.
- Naya, tu te sens bien ? Depuis peu, tu sembles très fatiguée, je m'inquiète, veux-tu que je fasse venir le guérisseur ?
- Non, je l'ai fait venir il y a quelques jours, tout va bien, il pense que j'ai trop puisé dans mes pouvoirs ces derniers temps, à la reconstruction du palais et un surmenage dû aux récents évènements, mais je t'assure que tout va bien.
Je sais qu'elle ne veut pas m'inquiéter, mais j'entends son cœur battre plus vite, signe qu'elle ne me dit pas tout. Je connais suffisamment Naya pour savoir que quand je devrais savoir les choses, elle me le dira, alors je n'insiste pas.
- Très bien, je fais venir un plateau pour que tu puisses manger, si tu dois te reposer, je ne souhaite pas que tu prennes le repas dans la grande salle.
Depuis que nous sommes devenus souverains, nous mangeons tous ensemble, nous tenons à entretenir un esprit de famille pendant notre règne.
- Kaan, nous dînons ensemble tous les soirs, je vais me préparer et nous irons, dit Naya.
- Ma très chère reine, bien que j'aime recevoir tes ordres et crois-moi je les adore, ce soir je te veux pour moi, uniquement pour moi, cela fait plusieurs jours que nous sommes séparés et tu m'as manqué, ils comprendront, dis-je en approchant mes lèvres des siennes pour lui poser un baiser doux, je fais venir un plateau et je vais me laver toi, tu ne bouges pas d'ici, lui dis-je fermement.
- J'aime tes ordres également, révèle-t-elle en replongeant dans les couvertures, enroulant sa jambe sur celle-ci, laissant apparaître ses fesses ; à ma vue, je grogne et ne peux m'empêcher de l'embrasser.
- Si tu remues, je vais gifler ce joli fessier.
Elle remue lentement devant moi en gloussant dans l'oreiller, bordel je l'aime tellement, si elle savait à quel point c'est une torture de ne pas être dans ses replis à chaque instant, je me précipite à la sortie de nos quartiers demander un plateau et me dirige ensuite à la salle d'eau et apprécie que Naya est déjà fait couler l'eau, je retire mes affaires de la journée et mon érection me fait de l'œil, Naya m'a plus que tenté et même si j'avais envie de m'enfoncer en elle, mais elle a besoin de repos, je fais preuve de toute ma maitrise pour ne pas penser à ses fesses devant moi pour que mon érection redescende, je ferme les yeux et je sens Naya approcher, j'ouvre un œil et la découvre nue face à moi.
- Il me semble t'avoir dit de ne pas bouger, lui dis-je en tendant sa main vers moi pour qu'elle approche.
- Je vous prie de m'excuser, mon roi, je n'ai pas pour habitude d'écouter les ordres, exprime-t-elle, approchant de moi avec sa démarche féline.
- Tu sais donc ce qu'il t'attend, petite nymphe, lui déclarai-je, la queue fièrement dressée devant elle, elle hoche la tête et son désir se répand en moi comme de la lave en fusion.
Naya se positionne sur moi me chevauchant et j'admire sa beauté, ses cheveux longs couvrant partiellement ses seins lourds, ses tétons fièrement dressés vers moi me donne envie de les goûter, je caresse chacune de ses courbes de mon regard et je sens son désir fusionner aux miens, elle se mord la lèvre inférieure et je grogne à cette vision, ses yeux dorés brillent tel des flammes et j'adore y voir tout le désir qui émanent d'eux, je les imagine un instant alors que ma queue se trouve dans sa bouche et je ne peux m'empêcher de capturer ses seins devant moi, je ne suis pas doux, mais je sais qu'aux travers de notre lien que je ne lui fais pas mal, elle en redemande même et j'aime ça.
- Penche-toi au bord du bassin, lui dis-je autoritaire, elle s'exécute et je suis plus qu'heureux qu'elle écoute mon ordre à ce moment, plaque ton corps sur la pierre froide, elle m'obéit sans pour autant pousser un petit cri aigu.
- Comme ça, mon roi ? Demande-t-elle en levant ses fesses face à moi.
- Bordel, oui, dis-je, la mâchoire serrée, tu n'as pas la moindre idée de ce que tu me fais Naya, lui dis-je en le caressant avant de venir lui mettre une claque, elle gémit et se tortille devant moi et je lui assène une autre claque, il me semble t'avoir dit de ne pas bouger.
Elle remue lentement ses hanches et je deviens fou face à cette vision, elle le remarque et le sens, alors je la gifle à nouveau, elle crie et j'adore ce doux son, j'insère lentement un doigt en elle et elle remue encore, je retire mon doigt et sa frustration s'insinue en moi.
- Ne bouge pas, lui ordonnais-je.
Elle m'obéit et ne bouge plus, j'insère à nouveau mon doigt et apprécie de sentir qu'elle est mouillée, elle gémit lourdement, mais m'obéit et ne bouge pas, je fais des va-et-vient et elle gémit plus fort, mon membre me fait mal tant il est tendu et impatient d'être en elle.
- C'est bien, tu es une bonne petite nymphe, dis-je me déplaçant derrière elle, mes genoux râpant le sol me font souffrir, mais la douleur est vite oubliée quand je m'enfonce en elle, ce que j'aime le plus dans notre lien, c'est ça, ressentir chaque onde de choc que je provoque et la ressentir au centuple, elle se relève collant son dos à mon torse et je peux aisément palper ses seins.
- Kaan ne t'arrête pas, dit-elle haletante.
J'oublie qui de nous deux doit donner des ordres et me contente simplement de la pénétrer vigoureusement, c'est si bon d'être en elle, je sens chaque paroi de sa moiteur se réchauffer autour de ma longueur et comprends qu'elle utilise ses pouvoirs sur elle-même pour me pousser plus près du précipice, je la pilonne plus durement et fais glisser ma main pour atterrir sur ce bouton de chair qu'elle aime tant, nous jouissons en même temps et c'est éreinté que nous plongeons dans le bassin dans les bras l'un de l'autre.

J'oublie qui de nous deux doit donner des ordres et me contente simplement de la pénétrer vigoureusement, c'est si bon d'être en elle, je sens chaque paroi de sa moiteur se réchauffer autour de ma longueur et comprends qu'elle utilise ses pouvoirs...

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Écoute :
Lewis Capaldi - Wish You The Best (Official Video)

Nous assistons au Prisma et au taioté ensemble cette fois et je ne suis pas mécontent de pouvoir revêtir mon habit de guerrier pour aller les encourager, Naya m'observe du coin de l'œil là où se trouvaient autrefois les anciens, nous avons fait tellement de chemin depuis et je suis fier de dire que je suis davantage que son protecteur quand je la regarde, elle rayonne depuis quelques jours et pour une raison que j'ignore, elle trépigne d'impatience, elle regarde, admirative les guerriers passer et semble tellement heureuse de pouvoir enfin le voir de ses propres yeux, je crois que je le suis tout autant quand nous assistons au Prisma, mon grand-père fronce légèrement les sourcils et je ne l'entends que vaguement quand il dit que les nymphes ont plus de pouvoir qu'avant, mon père acquiesce à ses côtés et tous deux se sourient avant de tourner les yeux vers Naya, une fois les cérémonies finis nous nous rendons dans la salle habituelle pour fêter les victoires des guerriers et même si je ne suis pas le plus doué pour ses choses là, j'offre pour la première fois une danse à Naya pour l'ouverture, elle me regarde émerveiller comprenant que j'ai pris des cours pour elle, elle virevolte autour de moi et mon cœur rate plusieurs battements tant sa beauté me frappe, elle m'intime de la suivre et cette fois, nous ne courrons pas au travers du palais de l'île, nous nous dirigeons face à la montagne ou autrefois, j'ai tant voulu capturer ses lèvres, comme autrefois je la porte et elle me remercie grandement, le paysage est toujours à couper le souffle et je l'admire heureux de pouvoir tenir Naya dans mes bras.
- Tu sais, la première fois que tu m'as amené ici, la seule chose que je désirais, c'était que tu m'embrasses.
- Et maintenant, je peux le faire, lui dis-je avant de l'embrasser longuement, savourant le moment, que souhaites-tu maintenant ? Lui demandais-je.
- J'ai absolument tout ce que je désire, Kaan, la paix de notre royaume, le fait qu'il n'y ait plus de tribu et que tout le monde soit égal, plus d'anciens pour nous diriger, un avenir avec toi et...
- Et quoi ? Demandais-je alors que j'entends son cœur battre à tout rompre.
- Et un enfant de toi, dit-elle doucement.
Cette fois, c'est mon cœur qui bat à tout rompre, c'est si inattendu, je ne sais pas trop ce que je ressens à ce moment, de la joie, de l'amour, de la peur, de la fierté, de la confusion, de la peur encore.
- Je sais que c'est tôt... commence Naya avant que je ne lui coupe la parole en l'embrassant.
- Non, c'est parfait, lui dis-je, l'émotion dans la gorge, si tu savais le nombre de fois où je t'ai imaginé porter mon enfant, notre enfant Naya.
Ses yeux sont brillants, son sourire est magnifique, je peux douter de mon rôle de roi, de guerrier, de protecteur, mais jamais je ne douterais de l'amour que j'éprouve en ce moment, je l'aime tellement, je les aime tellement, pensais-je avant de mettre ma main sur son ventre.
- Tu fais de moi un mâle heureux, je ne sais toujours pas comment c'est possible que je sois si chanceux.
- Moi, je le sais, dit-elle.
Je la regarde interloquer pendant que j'essuie les larmes de ses yeux.
- Une prophétie, celle dont j'ai parlé aux anciens.
Je lève un sourcil, essayant de me rappeler, mais elle n'en a pas fait mention exactement.
- La prophétie dit : née de l'union entre la nymphe aux quatre éléments et son protecteur, l'équilibre du monde sera rétabli et restaurera les pouvoirs de chaque être, explique-t-elle.
- Alors, c'est parce que toi et moi attendons un enfant que les nymphes retrouvent leur pouvoir ?
Elle hoche la tête.
Je reste sans voix, tout devenait plus logique tout à coup, tout s'emboite en parfaite symbiose, nous étions destinés à être ensemble et les anciens le savaient, Néréide savait aussi et je n'ai aucun soupçons que mon grand-père et mon père le savaient aussi, peu importe, pensais-je, le plus important et que je vais protéger et aimer cette enfant aussi intensément que j'aime sa mère.

La malédiction des nymphesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant