IK J 26 : Impact play ~ Jeux d’impacts
~ Dimanche dernier, j’ai eu l’immense plaisir d’écrire un Thread sur Xitter avec les talentueuses @Thaloki et @depraved_dame ! Je ne reprendrai ici évidemment pas le Thread en question, mais juste son point de départ. Nous nous posions la question de savoir dans quelle tenue pouvaient bien dormir nos Ineffables et j’ai émis l’hypothèse que Crowley dormait en portant la chemise d’Aziraphale, et uniquement cela…~
Crowley avait été réveillé par le bruit d’Aziraphale, qui farfouillait dans la penderie de la chambre. Bien sûr, l’Ange n’avait pas dormi, mais il avait fini par rejoindre le Démon pour lire, à une heure déjà très avancée de la nuit. Crowley l’avait vaguement entendu enfiler un pyjama avant de le sentir se glisser sous la couette. Il n’avait fait aucune tentative pour le toucher et il lui en voulait un peu… Il se félicitait donc doublement de l’entendre désormais s’agacer, la tête dans le placard ! Prenant le temps de s’étirer dans tous les sens sous la couette qui sentait l’Ange, Crowley finit par bredouiller :
— Fais moins de bruit !
— Je t’ai réveillé ? Pardon, mais je cherche ma chemise partout depuis tout à l’heure…
— Pourquoi tu ne t’en miracule pas une autre, il y en a qui essaient de dormir…
— Parce que celle-ci, je l’ai ramenée d’Écosse, j’y tiens particulièrement et si j’en miracule une autre, je saurai que ce n’est pas la même !
— Mais de quelle chemise parles-tu, pour l’amour de Satan ?
— De celle que j’ai ramenée d'Edinburgh, je l'avais trouvée dans un charmant petit magasin près du Résurrectionniste (1) ! La chemise en tartan jaune et rouge…
— Celle-là, tu veux dire ?
Crowley rejeta la couette sur le côté, se dévoilant, allongé à plat dos, portant la chemise d’Aziraphale et juste la chemise d’Aziraphale. Le jaune du tissu rappelait celui de ses iris, tandis que le rouge rappelait celui des draps de lit en coton égyptien. Le Démon arquait un sourcil moqueur et il prit soin de tirer la langue à Aziraphale quand celui-ci reconnut sa chemise. Sa langue de serpent…
L’Ange eut un moment de flottement, hésitant manifestement sur l’attitude à adopter devant le Tentateur qui avait l’audace d’écarter ses jambes un peu plus à chaque seconde qui passait. Lorsque son début de sourire s’effaça et que son regard se fit froid et prédateur, Crowley déglutit précipitamment. Il avait fait une connerie, mais eh… C’était un Démon ! Anthony J. Crowley, Messieurs-Dames.Aziraphale s’approcha du lit avec une lenteur calculée, un silence animal… Au moment où il arriva à hauteur du Démon, celui-ci rabattit vivement la couette sur lui, mais l’Ange claqua des doigts et le duvet se fendit en deux, libérant les fines plumes d’oie du rembourrage, qui virevoltèrent partout dans la chambre. L’instant que les plumettes blanches s’accrochent dans leurs cheveux, Aziraphale s’était assis calmement sur le bord du lit, les mains à plat sur ses cuisses, il tourna tranquillement sa tête sur la gauche pour fixer les pupilles fendues du Démon :
— Je ne me rappelle pas t’avoir permis de dormir avec ma chemise, mon cher…
— J’en ai pris soin, mon ange !
— J’y compte bien, tu sais à quel point je prends soin de ce qui m'appartient !
L’Ange articulait chaque syllabe sans quitter des yeux le Déchu, le message était clair.
— Tu ne venais pas hier soir, alors je l’ai prise pour avoir ton odeur.
— C’est la première fois que tu la prenais ? Ne me mens pas…
— Je l’ai… Peut-être déjà empruntée une fois ou deux… Et je me suis déjà possiblement caressé avec…
Aziraphale haussa les sourcils et l’ombre d’un sourire s’imprima malgré lui sur son visage :
— Je vois…
— Tu ne m'as pas touché hier soir quand tu t’es couché ! tenta de se dédouaner le Démon.
— Oh, mais ne t’en fais pas, je vais me rattraper ! Allonge-toi sur mes cuisses ! Maintenant !
— Qu’est-ce que tu vas me faire ?
— Je vais te donner une bonne correction, apparemment tu as besoin que je te rappelle que tu fais, toi aussi, partie de mes propriétés !
— Et si je refuse ?
— Ce sera pire ! Tu en meurs d’envie alors ne te fais pas prier, ma patience a des limites, mon cher !
Le Démon rampa sur le lit pour se hisser à califourchon sur les cuisses replètes de l’Ange. Il était plus grand que la Principauté, mais bien plus mince, aussi son postérieur logeait parfaitement sur ses jambes chaudes, au travers de son pantalon en velours côtelé. C’était le meilleur endroit au monde pour Crowley… Le meilleur endroit de la Galaxie, à vrai dire ! Aziraphale lissa gentiment sa chemise sur le dos du Démon, tout en caressant ses cheveux flamboyants, puis il effleura ses fesses, les malaxa et… Abattit lourdement le plat de sa main dessus, prenant Crowley au dépourvu, qui poussa un jappement :
— Putain, l’angelot !
— Compte ! ordonna l’Ange, avant de rabattre sa main.
— Putain !
— Putain n’est pas un chiffre, mon rossignol…
Une nouvelle claque raisonna dans la chambre.
— Trois ! Putain, trois, mon ange…
Aziraphale le caressait langoureusement entre chaque fessée, mais au bout de la sixième, les fesses du Démon étaient rougies par l’empreinte de ses mains !
— Ssss… Sept !
— Le chiffre préféré de Dieu… Tu commences juste à durcir, je le sens contre mes cuisses, mon cher ! Sept de plus et ce sera bon. Je vois déjà la marque de mes doigts sur toi et tu sais comme j’aime le rouge, c’est ma deuxième couleur préférée…
— Huit !
— J’écoute…
— N… Neuf, nom de…
À la onzième fessée, l’érection de Crowley était complète, malgré les impacts de la main leste de l’Ange, dont les coups se succédaient avec la même intensité.
— Treize ! TREIZE…
— Mais qu’est-ce que c’est, mon cher ? Serais-tu en train de te frotter contre moi ?
Crowley s’était à moitié avachi au sol à ce stade de sa punition, il se cramponnait à la jambe de l’Ange, enfouissant son visage dans le velours réconfortant de son pantalon, enivré par son odeur.
— Quatorze, quatorze, quatorze !
La main vengeresse de l’Ange se stoppa immédiatement :
— Bien… Tes fesses portent la marque de mes mains et je t'interdis de les effacer ! Et puisque tu aimes tant ma chemise, ce sera le seul vêtement que tu porteras pour toute cette journée. Rien d’autre ! De cette façon, j’aurai libre accès à tes fesses si jamais je dois te punir encore et si tu es sage, ce soir quand je me coucherai, je te toucherai…
— Tu… Tu ne vas pas me toucher maintenant, mon ange ?
— Et puis quoi encore ? Maintenant, va me préparer un thé et des eccle-cakes, et dans cette tenue !
(1) Le Pub, pas Jésus !