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Les corps crispés qui étaient autrefois
pleins de vie,
Ces personnes dont la dernière émotion
fut la peur,
Dont le dernier son fut un bruit atrocement fort,
Dont la dernière vision fut des proches qui s'enlacent, terrifiés d'être les prochain·e·s à être enterré(e)s sous les décombres de leur foyer
À ces personnes qui n'ont connu que rarement des moments d'insouciance et de libertés,
À ces personnes qui n'ont pas pu voyager et découvrir la beauté du monde ou même de leur propre pays,
À ces personnes qui ont été rendus orphelines de familles, veuves ou parents d'anges,

Je suis désolée.

Mon rêve était d'être journaliste.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant