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La tête dans mes bras en plein cours de philo je m'ennuie à en crever

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La tête dans mes bras en plein cours de philo je m'ennuie à en crever. En ajoutant à cela que le temps passe affreusement, lentement.

Je soupire en tournant la tête vers la fenêtre à ma gauche et je regarde l'extérieur, voyant des garçons jouer au foot.

Ma seule occupation étant de les regarder je suis chaque but marqué et les plus souvent par un grand aux cheveux blancs, avec l'aide d'un autre.

Ne prêtant plus du tout attention au cours et maintenant fixé sur les joueurs, enfin surtout sur le grand.

Il est assez rapide et énergique sur le terrain mais dès qu'ils s'arrêtent quelques secondes, j'ai l'impression qu'il se ramollit.

Mes pensées se font coupées par la sonnerie, me faisant automatiquement détourner le regard pour ranger mes affaires. En quelques minutes j'avais terminé et je lançais un dernier coup d'œil à la fenêtre, mais me retourne rapidement ne voyant plus personne.

Heureusement c'était l'heure du déjeuner, alors je pouvais enfin m'asseoir sans avoir à écouter une voix incessante sur des leçons inutiles.

Je rejoins la cafétéria, beaucoup trop bondée à mon goût mais on fait avec, et me prends un plateau pour aller m'asseoir seule sur une table vide et sors mon portable pour me distraire en mangeant.

Une trentaine de minutes passent avant que je ne finisse et me lève le plateau d'une main et mon portable de l'autre les yeux rivés sur celui-ci. En marchant pour déposer ma vaisselle, il fallait évidemment que je fonce sur quelqu'un.

Le reste de la sauce et de la boisson que je n'avais pas terminé, finissent alors sur l'uniforme de l'élève et le reste tombe au sol créant un gros bruit de fracas.

Ah mince. dis-je ne sachant pas vraiment quoi dire dans un situation comme celle-ci.

Je lève les yeux pour voir ma victime qui n'est d'autre qu'un des mec qui jouait au foot avec les autres, qui eux se trouvent derrière lui.

Mince ? C'est tout ce que ta à dire ? T'es sérieuse ? Je colle de partout maintenant. dit-il irrité, en tirant le vêtement de sa peau.

Orh, ça arrive les accidents. m'exclamais-je en regardant son uniforme.

En voyant enfin que toute les regards des autres élèves qui s'étaient arrêtés de manger pour regarder la scène, je commence à m'impatienter et ignore le mec pour ramasser ma bêtise.

𝑳𝑶𝑽𝑬 𝑭𝑹𝑶𝑴 𝑨𝑭𝑨𝑹Où les histoires vivent. Découvrez maintenant