Freeze(d) [Yuri Plisetsky x OC]

Chapitre 21 : Coup d'envoi

NDA :

(raclement de gorge)

Hello les gens, pour ceux.elles qui ont suivis l'histoire ou qui l'ont rangé dans un coin de leur bibliothèque pcq c'est (toujours ahem!) pas terminé. Eh ben c'est bientôt ! Je ne sais pas quand, mais par bientôt, je parle de moins d'une dizaine de chapitres.

Désolée hein, mais entre la fac et... la fac, je n'ai touché mon PC pour écrire qu'une fois en deux mois (hormis celle-ci) Du coup, petit upgrade, petit coucou, petit chapitre !

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Le carré de chocolat craque entre mes dents, ma langue goûtant à sa délicieuse saveur. Qu'il est agréable de ne rien faire, mais qu'il est encore mieux de regarder les autres s'affairer pendant que toi tu ne fais rien !

— Hé passe un bout, je meurs de faim.

J'observe son corps moulé sous le débardeur et le legging noir, en pleine tension pendant son échauffement off ice.

—Si ça se sait je vais me faire décapiter par Lilia et Yakov.

Il pose la corde à sauter, ses bras recouverts d'une fine pellicule de sueur. Même sous mon sweat et mon lycra il réussit à me donner le frisson.

— Personne ne fera rien de tel, souffle-t-il. C'est moi ou tu es sur les nerfs zanuda ?

— Existressée. Excitée et stressée. J'ai hâte qu'on y soit mais bon, l'enjeu tu vois, je hausse les épaules en mordant à nouveau un carré.

Son regard en biais m'incite à ranger mon encas avant qu'il ne me le vole.

C'est aujourd'hui le grand jour. Les résultats d'une vie entière de travail acharnée va devoir porter ses fruits. Yuri et moi nous sommes réveillés en grognant ce matin. Le canapé n'est plus tout jeune, l'un des ressorts lui rentrait dans les côtes. Même les œufs brouillés au bacon de Richard ne pouvaient pas effacer la journée mouvementée qu'on a subi hier, c'était pas le pied. Néanmoins cela ne nous a pas empêché de nous rendre à Toronto, sachant pertinemment que nous allions nous faire incendier par les coachs de mon blondinet inquiets, à juste titre, par sa disparition.

A présent nous sommes dans sa chambre d'hôtel en plein préparatifs, Lilia est au comble de son perfectionnisme maladif et Yakov... Yakov l'empêche de massacrer toute personne traînant sur son chemin. Cela peut-être n'importe qui. La femme de ménage poussant tranquillement son chariot dans les couloirs, le serveur du restaurant qui fait trembler les tasses sur le plateau, ou encore moi, parce que je "ne suis pas apprêtée convenablement pour un évènement aussi prestigieux". A ce moment, j'ai haussé un sourcil ennuyé, je n'ai plus de place sous les projecteurs et si je les attire ce sera par peloton de journalistes malvenus. La star aujourd'hui, ce doit être uniquement Yuri.

— Arrête de bouger, le grondé-je.

— Je suis aussi immobile qu'une statue, dis-le si tu ne sais pas le faire et je rappelle Lilia.

— Non, non, j'ai gardé la main avec les autres à Moscou. Maggie a toujours été nulle pour l'eyeliner alors c'est rapidement devenue ma spécialité. Enfin ça se remarquerait  un peu plus si tu faisais un effort pour ne pas cligner des yeux !

— T'es chiante, soupire-t-il.

La porte d'entrée s'ouvre laissant passer une tête rousse.

— Oh mais arrêtez de vous chamailler comme un vieux couple, tout le monde qui passe devant votre porte vous entend, rit-elle.