« - Marianne, tu me rends fou d'amour.
- Et toi, folle de rage. Casse-toi de ma vue.- Pourquoi tant de méchanceté envers moi ? Ô, pauvre moi ! Dieu, ai-je péché pour recevoir cette punition ? Dites-moi que non, j'en mourrais de l'attendre, ma douce et tendre.
- C'est ça, joue ta petite victime.
- Je la joue si bien, hein ?
- Lis-tu dans mes pensées ?
- Je suis un peu devin, tu vois.
- Bien sûr, même mes chaussettes y croient. Bref, qu'est-ce que tu me veux.
- Tu me fais tourner la tête. Je veux être tout le temps avec toi.
- Mais encore ?
- J'aime ta façon d'être.
- Hum hum.
- Je ferrais tout et n'importe quoi pour toi, ô ma douce.
- Antoine ?
- Oui ma douce ?
- Arrête ça, et dis-moi les vrais mots que tu as à dire.
- Tu me connais vraiment bien. Digne d'une amie d'enfance.
- En même temps, tu n'es pas super difficile à comprendre. Donc ?
- Bon voilà, nous grandissons, c'est sûr, mais je t'aime toujours autant que quand nous étions petits. On s'est fait une promesse du haut de nos six années que toi, ni moi, ne pourront oublier, je le sais.
- D'autres filles te tournent autour.
- Elles ne sont pas comme toi, ces filles.
- Personne n'est comme personne.
- Je n'aime que toi.
- Et pourquoi ?
- Parce que j'aime la façon dont tu souris. La façon dont tu me réponds, toujours avec ce ton franc et fort. Cette façon de m'envoyer bouler. J'aime ta façon d'être. J'aime ta présence. Ton originalité. J'aime tout de toi, depuis petit. Tu me fais tourner la tête.
- C'est mignon tout ça. Serait-ce une demande pour sortir ensemble ?
- Oui, même si je sais déjà que ta réponse est n...
- Oui. J'accepte. Pas parce que tu me dis ces mots futiles sortis tout droit d'internet. J'accepte parce que je veux que tu sois comme tu es. Et parce que t'a attendu tout ce temps pour me dire tes vrais mots, et non pas ceux que tes potes disent.
- Je n'y crois pas, d'un côté... Et leur phrase est bien !
- Excuse-moi, mais "Et mademoiselle t'es charmante, ça t'dirais une glace à la menthe ? " Dit comme un genre de thug ou autre chose, ça ne te va pas du tout, et surtout, c'est nul à dire.
- Oui oui. C'est bon, j'ai compris... Ma chérie ?
- Oui ?
- J'ferrais de toi la plus heureuse.
- Et moi, je t'énerverais plus qu'autre chose, mais pas d'inquiétude, je t'aimerais quand même. »
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