Kanami Tanaka, jeune collégienne de 15 ans très renfermé sur elle même intériorise ses pensées et ses problèmes depuis son plus jeune âge. Mais sa vie et son quotidien d'insociable va basculer lors de sa rentrée en 3ème : 𝗦𝗮 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗮�...
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J'avais fini par m'endormir ... à 8 heures du matin ... Il était maintenant midi et j'avais décidé de passer une bonne journée ! Toute seule.
En descendant dans le salon, personne n'était là. Mon père n'était sûrement pas rentré de son « escapade » nocturne.
Je me fis des nouilles instantanées, cela me fit penser à Chifuyu. Il m'avait raconté qu'il adorait en manger avec son meilleur ami. Baji je crois.
Suite à ça, je me préparait et sortit. Je passa la journée à faire les boutiques et acheter des babioles avec l'argent caché dans le coffre de mon père. C'était à mes risques et périls ...
La nuit n'allait pas tarder à tomber et je me trouvais dans des petites rues isolées. J'arriva près d'un vieux hangar abandonné et remarqua que de nombreuses personnes étaient en train de se ... battre ?
Mitsuya. Mitsuya était parmi eux.
J'avais du mal avec la violence alors voir la personne la plus douce et calme que je connaissais se battre et saignait me mît légèrement la boule au ventre.
La voix de Draken s'éleva, ordonnant au Tokyo Manjikai de cesser le combat. Le premier à me remarquer fut Chifuyu qui sembla surpris de me voir. Il me fit un léger sourire puis se dirigea vers Mitsuya pour lui informer de ma présence. En m'apercevant le regard de mon ami semblait plus honteux qu'autre chose.
Il s'approcha doucement de moi et souffla un léger « Kanami » Encore une fois il m'avait appeler par mon prénom, mon cœur battait la chamade et par je ne sais par quel élan de courage je le pris dans mes bras.
Après de longues secondes il resserra ses bras également sur moi. Et me chuchota des mots, évidents mais que j'avais besoin d'entendre : il n'était pas violent, il l'était uniquement quand il fallait l'être. Il ne me ferait jamais de mal. C'était Takashi Mitsuya après tout.
Je repensa au livre de ma mère, on était vraiment similaire aux personnages. Je l'aimais. Est ce que c'était réciproque ? Je ne sais pas. Mais je l'aimais. Et c'était tout ce qui comptait.
Mitsuya remonta ma tête pour que nos regards se croisent. Je sentais ses longs doigts froids et sûrement plein de sang sur mon menton mais je m'en fichais. Nos regards étaient figés entre eux. Je ne lâchais pas les beaux yeux lavande du couturier du regard.
Il avait un air un peu gêné puis me dit -comme pour se soulager- : « Tanaka ... veux tu m'accompagner au festival qui a lieu la semaine prochaine ? »
Je n'avais pas besoin de lui répondre à l'oral, ma réponse était beaucoup trop évidente. J'avais un sourire beaucoup trop grand plaqué au visage. Qu'est ce que je l'aimais.
Je lui embrassa rapidement la joue puis partie en courant un sourire scotché aux lèvres en étant persuadée d'avoir aperçu des rougeurs et un petit sourire sur le visage de Mitsuya.
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