Star Wars: Ayana Skywalker

Chapitre 8. Foi en la Force

Au petit matin, alors que la brume matinale se levait en même temps que le jour, l'armée Gungan, où se trouvait Jar-Jar, sortit des marécages et avança en direction de la ville de Theed en traversant une immense plaine aux abords de la capitale. Ayana et Anakin n'avaient jamais vu une telle armée. Il y avait des guerriers armés de lance et de fronde pouvant projeter des boules d'énergie. Pour se protéger des tirs laser, les Gungans avaient à disposition des boucliers portatifs qui émettaient des barrières d'énergies et d'immenses machines, capables de générer un immense champs de force, montées sur d'imposantes créatures quadrupèdes ressemblantes à des lézards.

Amidala ordonna le départ de son groupe armé, quelques minutes après celui de l'armée Gungan. Ayana accompagnait les Jedi, on lui avait trouvé un blouson en cuir à sa taille afin de lui offrir une meilleure protection. Anakin avait annoncé son souhait de venir, mais sa sœur s'y opposa. Cependant, le petit garçon était plein de ruses et réussi à se faufiler à bord d'un speeder en se cachant dans un coffre. La reine divisa ses forces en deux. Le capitaine Panaka allait s'occuper du groupe chargé de la diversion devant le palais. Amidala fut accompagnée d'Ayana et des Jedi en passant par le passage secret sous la cascade, elle menait le groupe qui escortait les pilotes stellaires. Leur première destination était le hangar principal. En traversant le sous-terrain, Anakin fit du bruit derrière eux, attirant tous les regards surpris sur lui. Surtout celui d'Ayana.

-Ani ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? Tu devais rester au camp, le gronda sa sœur.

-Je veux aider moi aussi. Je veux aider, insista le garçon.

-Il est trop tard pour faire demi-tour et le ramener. Chaque minute compte, dit Padmé bien que mécontente de la présence d'Anakin.

Heureusement, le bruit environnant de la cascade camoufla la dispute. Entrant dans la ville, Ayana put enfin la découvrir. Elle était d'une splendeur. Des maisons en pierre ou en marbre beige, entourées de haies ou de fleurs, avec des toits bleus. Les bâtiments étaient suffisamment espacés afin de permettre aux rues d'être dégagées. De magnifiques statues décoraient les allées et de grandes arches se présentaient dans la grande rue principale de la ville qui menait jusqu'au palais de Theed qui se démarquait majestueusement bien de la cité avec son architecture soignée et surplombant une haute falaise. Ayana et Anakin n'avaient jamais vu une ville aussi resplendissante.

Padmé était triste de la voir envahit par une armée de droïdes de combat. Grâce à la bataille qui avait lieu dans les plaines. Le plus gros de l'armée mécanique avait quitté la ville, mais une force d'occupation importante avec quelques chars d'assauts restait en garnison, surveillant l'accès au palais. Déterminée à en finir avec cette invasion infâme qui tuait son peuple, Amidala se colla à un mur non loin du palais. L'allée principale était infestée de droïdes de combat et de quelques chars d'assaut. La reine envoya un signal lumineux en direction de Panaka qui se trouvait de l'autre côté de l'avenue principale. Ce dernier lui répondit. Tout était prêt pour lancer l'attaque.

-Quand nous serons dans le palais, trouve-toi une cachette et restes-y, dit Qui-Gon à Anakin en s'agenouillant vers lui.

-D'accord, répondit le garçon, pas vraiment convaincu.

-Restes-y ! Répéta Qui-Gon avec un regard appuyé.

Ayana espérait qu'il allait obéir. Connaissant son frère, il serait capable de n'en faire qu'à sa tête et de s'attirer des ennuis. Cette fois-ci, ils n'étaient plus sur Tatooine où ils risqueraient d'entrer dans des bagarres de rues. Ils étaient sur Naboo, en plein milieu d'un théâtre de guerre où la vie pouvait être prise si subitement. Ayana tendit l'oreille et une explosion provenant de la place se fit retentir. Panaka avait débuté son assaut de diversion, réussissant à détruire un char. Les échanges de tirs débutaient au milieu de la rue. Ayana se força à rester calme, mais ses mains devinrent moites et l'emprise sur son arme se renforça au point qu'elle en trembla. Son cœur commençait à battre à vive allure.