-Avril-
Maxime s'était bel et bien réveillé ce matin, mais absolument pas comme il l'aurait souhaité.
En premier lieu, sa tête lui faisait horriblement mal du à la quantité d'alcool qu'il avait consommé le soir précédent.
En deuxième lieu, il n'était pas seul sous sa couette. Il l'a ressentait, la présence humaine dans son dos. Mais trop effrayé pour confronter la réalité, il s'extirpa discrètement de son lit et de sa chambre, s'habillant rapidement avant de se recueillir dans le salon.
Il était en panique totale. La tête lui tournait et son souffle se faisait de plus en plus saccadé. Avant de ne pouvoir de laisser le temps de paniquer, il prit la boîte contenant son télescope et s'enfuit par la porte avant, laissant Sidjil seul.
Après tout, cette journée était inscrite dans son calendrier. Il pensais déjà s'y rendre ce soir, mais sa venue serait avancée de plusieurs heures.
Il brancha ses écouteurs à son téléphone et mit la première musique qu'il vit, une qu'il avait déjà entamé de moitié hier.
Il marchait à pas rapides vers l'endroit, et il s'arrêta prendre un croissant dans une boulangerie à côté. Il zigzagua entre les arbres de la petite forêt improvisée du parc naturel. Arrivé au bout, il se posa dans un endroit à l'abris des regards.
En effet, une petite bâtisse ancienne rongée par la végétation se situait à un endroit plus reculé du parc. Elle avait une petite table ronde au centre et était faite entièrement de pierres lisses et taillées.
Maxime prit une bonne heure à installer son télescope et regards son téléphone qui indiquait 22:34. Il se posa sur l'herbe fraîche du printemps et regarda le ciel éclairé.
Les précédents événements lui mâchait l'intérieur, laissant place à une angoisse forte. La dernière arrivé d'un certain homme en était la principale cause. Qu'il l'admette ou non Maxime était tout à fait terrifié de constater les faits. Car ces faits était l'origine d'une énorme remise en question de sa part. Et ce que Maxime détestait plus que tout, c'était le mensonge. Il refusait de se mentir à lui même.
Les faits était donc les suivants:
-Il avait abordé un homme dont il ne connaissait rien.
-il avait invité cet homme chez lui.
-ils s'était embrassés.
-l'homme NE L'AVAIT PAS repoussé.
-l'homme avait finit dans son lit.Rien de plus. Rien de moins.
-Alors là t'as fait fort connard.
Il se murmura à lui même. Un long soupire suivit ses mots et il se replongea dans ses pensées. Il avait flippé, mais il ne s'en blâmait pas trop. Techniquement, Sdjil n'était qu'une connaissance, presque un étranger.Car en il était vrai, il ne savait rien de l'homme. Sidjil était sensé être un étranger, mais pourtant?
Pourtant c'était comme si ils s'étaient toujours connus.
Maxime savait sa commande de café,
La couleur de la veste qu'il portait,
Le plissement de ses yeux aux sourires,
La terre accumulée sous ses ongles,
Le brun de ses yeux,
La couleur de ses lèvres et leurs goût.Comme si ils était tout deux victimes d'une séparation brute,
Comme si la réunion de leurs deux regards voulait dire tout ce qui ne l'était pas.
Ils se savaient.
Sidjil sait.
Maxime sait.
Est ce que ce sera assez? Maxime l'ignore. Mais il l'espère tellement, tellement fort au plus profond de lui.——
Sidjil se mit en direction du lieu indiqué par Léna au pas de course. Il refusait de le montrer devant les deux employés, mais la disparition de Maxime l'inquiétait énormément. Il appréhendait un peu de retrouver l'homme responsable de sa confusion.
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Un jour de printemps (Djilxime)
Fanfiction-arrête des croire qu'on devrait se limiter à vivre, Se limiter à choisir entre l'un ou l'autre. Tu t'en souviens? Parce que moi je m'en souviens comme d'un déjà-vu. C'était un jour où il faisait beau, un jour de printemps... -> Écriture par @erva...