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Chapitre 5 : Ma scolarité

collège est arrivé, je ne sais pas si je suis contente ou pas. En même temps cela montre que je grandis mais cela et aussi un tout nouvel environnement pour moi. En primaire nous avions qu'un seul professeur pour l'année et pour chaque matière, la tout est différent, chaque prof est associé à une matière et nous changions de salle pour certains cours comme les sciences, la musique ou encore le sport.
Mais c'est aussi à cette période qu'on se rend compte du réel visage des gens et de la méchanceté gratuite qu'elle peut apporter.
C'était un collège privé que mes parents payaient cher à mes sœurs et moi. Si vous saviez la peine que j'ai pour mes parents qui ont tant dépenser dans cette école alors que j'ai passé les pires années de ma vie.
Cela me fait si mal de penser que mes parents donnaient corps et âme pour nous payer cette école privée qui a si bonne réputation sans qu'ils se doute qu'un mâle-être supplémentaire se construisait par-dessus celui de mon cousin.
La sixième c'est là qu'on se fait plein de nouveau amies, qu'on se construit et qu'on apprend aussi à grandir. Dans ma classe alors que cela ne faisait qu'une semaine que nous étions rentrés dans cette nouvelle classe ou personne ne se connaissait à la base, de grand groupe se sont déjà former sans savoir auquel j'appartenais.
Mais il y a une chose que vous devez savoir. Ici dans cette école tout le monde était classé tel qui soit. Il y a ce qu'on appelle les « populaires », les personnes qui sont habillé avec les dernières marque ou leur parent gagnaient bien leur vie pour offrir à leur enfant tout ce dont ils rêvaient. Certes cela ne me dérangeait pas mais leur caractère et leur but était d'harceler et de créer un maximum de problèmes on dirait. Ce sont eux qui menaient le collège, qui avaient le plus de pote et qui embêtais les autres.
Il y avait les gens normaux, ceux qu'on n'embêtait pas, ceux qui sont plutôt discret.
Et puis il y avait ce qu'on nomme les « paumés », ceux qui subissais la plupart du temps les moqueries des populaires, ceux qui ne pouvaient pas s'habillais avec de grosse marque, enfin bon vous avez compris.
Sans savoir qui j'étais, le reste de l'école m'a vite fait comprendre qui j'étais mais surtout à quel type de groupe j'appartenais.
Je me souviens de cette rentrée ou ma voisine de classe est vite devenue mon amie. Nous étions toutes deux timides ce qui nous rassemblais par rapport au reste de la classe.
Nous étions disposées au fond de la classe, pour moi la meilleure place, car personne n'est derrière donc personne ne m'observe, un coin pour moi de sécurité.
A part le fait que j'appartenais au groupe des paumés pour beaucoup des gens de l'école, cela ne m'a pas empêcher d'avoir mon petit groupe d'amies. Nous étions 5 mais toutes unis et bienveillante entre nous. Mais comme tout le monde lorsque nous avons 12 ans de petites disputes éclatent mais qui disparaissent quelques heures après, vous me diriez que mon année de sixième s'était plutôt bien passé et avec évidence je répondrais un grand oui.
Mais forcément les années passent je passe en classe supérieur avec des résultats assez corrects. La cinquième ou les premiers amours arrivent. Je me rappelle d'un garçon qui était l'amie de ma sœur Lydia mais aussi dans la même classe que moi qui a commencé à ma parler. Mais moi je ne voyais rien
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de plus, c'est un garçon que tout le monde connait et je ne pensais pas qu'un jour il pouvait me voir avec lui ou qu'il éprouve des sentiments amoureux pour moi.
On a commencé à parler sur les réseaux sociaux, puis il m'a donné son numéro de téléphone.
Il a commencé à me faire comprendre qu'il voulait plus que de l'amitié mais le fait qu'il soit ami avec ma sœur qui elle aussi est dans le même collège que moi, cela m'a beaucoup freiné. Je ne savais pas comment dire à Lydia que ce garçon me plaisait également, et une relation secrète a commencé entre nous.
Bien entendu au bout d'une semaine tous les populaires de l'école sont venu me voir pour me demander si c'était vrai que je sortais bien avec ce garçon. Jusqu'au jour où une fille m'a demandé ça dans le bus du retour quand ma sœur passait au même moment.
Je peux comprendre sa réaction immédiate de m'en avoir voulu et en rentrant on a discuté toutes les deux. Elle a fini par me pardonner et cela m'a beaucoup soulagé de pouvoir vivre mon premier amour sans me cacher de personnes.
Mais moi je ne connaissais pas tout ça, tout était nouveau. Je n'ai connu cela que dans la violence et non dans la tendresse alors ça m'a fait bizarre.
Je me souviens qu'il me disait que j'étais trop timide et que je devais prendre plus d'initiative pour venir vers lui comme pour les temps de récré.
Mais il n'avait pas tort, je n'osais pas aller vers lui, rester avec lui, j'avais peur de le saouler de par ma présence. Son message m'a fait un peu peur et mal au début mais il m'a rassuré d'un autre côté, c »la voulais donc dire qu'il était attaché à moi ?
Alors j'ai pris ses conseils, et je les ai appliqués dans l'immédiat. Le soir même j'ai eu le droit à un message de sa part me disant qu'il était content des efforts que j'avais fourni.
Les vacances d'octobre sont arrivées et avec mon copain nous nous sommes souhaités de bonnes vacances et il me disait qu'il avait hâte de me retrouver à la rentré.
Mais j'ai reçu un message de sa part pendant les vacances m'annonçant la fin de notre relation. Je me rappelle de ce long message qui m'a profondément blessé malgré ses grandes excuses.
Et effectivement il n'a pas perdu de temps, et j'ai vite compris son long message d'excuse. Il m'a remplacé 2h après avec une autre avec qui il parlait alors que nous étions encore ensemble. Notre histoire n'a duré qu'un mois, mais je me suis senti humilier et beaucoup trahis, et un premier amour fait toujours mal.
Mais j'ai avancé, je l'ai oublié et je passe encore à la classe supérieure. La quatrième est difficile, je suis passé dans une classe de soutiens car mes notes en cinquième ont commencé à être insuffisant. En quatrième nous n'étions pas nombreux mais les personnes avec qui je suis dans cette classe sont beaucoup dissipé et font le bazar à chaque cours. Et avec la malchance je me suis retrouvé sur les tables de tout devant car je bavardais de trop. Je me sentais si mal, observe par toute la classe.
Le bureau du professeur était presque collé à la mienne et je n'arrivais pas à travailler comme il faut, mais je n'avais pas le choix. Ceci dit, ça ne m'a pas empêché d'arrêter de bavarder.
Le premier semestre a été compliquer mais je me suis vite rattrapé sur le deuxième en augmentant ma moyenne de deux points. Il faut savoir qu'ici quand on a des résultats insuffisants nous étions collés et que toutes les trois semaines nous avions un carnet avec toute nos notes accumulées durant 1 mois.
Mais si j'ai augmenté ma moyenne de deux points c'est parce que ma mère était derrière moi pour mes devoirs, je n'arrivais pas à gérer seule, dès que je rentrais chez moi il y avait trop de source de distraction. Je suis beaucoup trop tête en l'air.
Mais grâce à la quatrième, je me suis fait une grande amie : Emmy
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