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Non estimés lecteurs, vous ne rêvez pas. Du moins, pas à cet instant. Moi, Chthon, Dieu du chaos, vous observe. Je sais qui vous êtes. Vous, admirateurs de ces histoires illusoires qui ne vous apporte rien de plus qu'une fabulation, un idéal auquel vous ne pouvez appartenir. Une curiosité me traverse cependant.

Pourquoi croire ? Pourquoi s'imaginer cette rêverie ? Que vous offre-t-elle vraiment ? Quel est le vrai but de ce genre d'histoires ? Je sais ô combien vous regardez votre écran avec une incrédulité risible. Vous passez ce temps de votre vie, clic après clic, page après page. Le temps, alors si précieux, passe, défile, se joue de vous. Le monde avance tandis que vous restez figés à votre utopie. Comme tout cela m'intrigue. Probablement qu'elle vous fait penser à un moment précieux de votre vie, ou bien êtes-vous simplement féru d'histoires.

L'homme que je maîtrise en ce moment même aussi a des rêves. Cet amour qu'il porte.... Cela m'horripile au plus haut point. C'est ce sentiment qui fait votre faiblesse. L'amour. Il n'apporte que souffrance, douloureux souvenirs, déceptions. Cet écrit en est bien la preuve n'est-ce pas ?

Peter, je suis tellement désolé...

Enfin, je m'égare. Une chose à retenir malgré tout. Je vaincrais. Aucune issue possible autre que celle-ci. Peut-être vous sentirez vous suffisamment audacieux pour continuer cette histoire criblée de mensonges, c'est respectable. Mais comme dans cette émotion puissante que l'homme prénomme l'amour, vous finirez déçu.

Non, tu as tort...

Aussi, n'oubliez pas que je suis là. Dans votre pénombre. Dans le creux de votre tête. Toujours, je ne disparais jamais. Vous pouvez me retenir comme bon vous semble, cela est parfaitement inutile. La souffrance est comme la mort. Inéluctable, invaincue, évidente.

Puissiez-vous être assez fort pour me combattre. Bien que je doute fortement que vous en soyez capable. Car, au fond, l'homme a beau écrire, chanter, danser, rire, imaginer, rêver, aimer, être aimé, la souffrance n'attend qu'un moment pour agir. Ce monde de beauté déjà fanée, je le transcende. Aucune loi ne me contrôle, aucun embargo ne pourrait m'arrêter. Concevez cela dans vos esprits frêles et si peu vifs.

Je veux reprendre le contrôle...

Ma Foi !! Quelle agréable conciliabule ! Ce fut très intéressant de pouvoir m'entretenir avec vous. Je ne vais pas trop tarder, j'ai moi aussi des quêtes à accomplir. Laissons cette chère Mila finir l'histoire de son frère, dans le cataclysme de ma puissance. Du rêve au cauchemar, de la lumière à l'abysse, il n'y aura qu'un vainqueur dans cette histoire. Je vous laisse deviner, avec vos regards hébétés, qui le sera.

La lumière pâleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant