Plic, ploc, plic, ploc........
La pluie s'abat tranquillement sur ce pays, créant, pour moi, la plus douce des mélodie.
Je suis là, debout, à regarder le ciel si sombre devant cette porte que j'ai toujours profondément détesté.
J'appréhende, qu'est qu'il va me reproché cette fois encore? Je suis rentré trop tard; je n'ai pas eu la meilleure note; je n'ai pas fait le ménage, les courses; ou alors il va juste m'en vouloir d'exister?
C'est toujours la même rengaine, la même routine. Tout les jours ça se répète à l'infini, quand est ce que je pourrais m'échapper? Arriverais-je a me réveiller de ce si long cauchemar? Je ne sais pas et je ne saurais sans doute jamais.
Après ces longues minutes à réfléchir, à essayer de reporter l'inévitable, je me décide enfin à la franchir.
Je n'indique pas ma présence, de toute façon cela ne servirait à rien on ne me répondrait pas. Comme d'habitude il n'y a personne pour m'accueillir, je m'y suis fait depuis longtemps maintenant.
Je me dépêche de monter dans ma chambre, m'enfermant par la même occasion à double tour. Espérant avoir assez de répit pour faire mes devoirs entièrement avant qu'il ne rentre.
Bien évidemment cet espoir est toujours vain. A peine installer la porte d'entré fait ce bruit reconnaissable entre mille, m'indiquant que quelqu'un vient de pénétrer dans la maison. J'entends mon prénom être crier, et me lève en soupirant. On dirait qu'encore une fois je devrai faire mes devoirs cette nuit.
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Laisser sa trace
Kurgu OlmayanElle avait un rêve, un souhait, un espoir. Elle s'y rattachait de toutes ses forces pour essayer de le réaliser. Elle voulait qu'on se souvienne d'elle bien après sa mort. Que tous ce qu'elle avait vécu ne soit pas vain. Elle ne voulait pas partir e...