CHAPITRE 43 - Un choix à faire

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Kane

Plus on avançait et plus je me rappelais d'avant, de mon passé, de ses moments qui m'ont à la fois traumatisé, à la fois rendu plus fort. Dans ses murs réside mon anciens moi, l'enfant innocent et plein de joie que j'ai pu être. Entre les murs de cette endroit réside les dernière trace d'innocence qu'un enfants en plein milieu de crie familiaux puisse avoir.

On fini par s'arrêter, mon père tourne la tête vers moi en souriant, j'ai toujours mon Glock dans ma main droite, et j'attends.

Ce n'est qu'après de longue secondes, qu'il se décide enfin à se tourner pour ouvrir la porte et me laisser l'accès à la pièce.

Je m'avance, mes pas sont rapide, je cours presque lorsque soudainement je vois l'état du corps de mio mistero.

Complètement détruite, abîmer de partout, sa robe lavande ne couvre plus grand chose de son corps, ses yeux sont fermé, et la seule chose qui arrive à me rassuré c'est de la voir réussir à respirer.

Je repère des coton imbiber de sang ce qui prouve qu'ils ont fait l'effort de désinfecter ses blessures. Pourquoi ? Aucune idée.

Je m'avance vers elle non sans regarder mon géniteur derrière, et je me précipite sur Ariela.

- La clé. Je dis en me tournant vers Miia.

Elle se tourne elle vers notre paternel et celui-ci m'indique de la tête un sceau avec à l'intérieur la clé.

Ne me posant aucune question, je me précipite vers l'objet et tout en récupérant la clé, je m'avance rapidement jusqu'à Ariela.

- Mmmh. Gémit-elle de douleur lorsque je lui détache le premier bras.

- Tout va bien mio mistero, c'est moi. Je lui chuchote en massant doucement son premier bras.

- Papa... ? Souffle t-elle dans un sanglot.

Je ne réponds rien, parce que je sais qu'il n'y a rien a répondre. Elle à l'air de bien plus souffrir de sa mort que de ses blessures. Je ne peux rien faire contre.

Je lui lâche le premier bras puis me dirige vers le second, lorsque je libère le second je rattrape de justesse le corps d'Ariela qui faillit s'écraser la tête la première contre le sol.

Putain elle n'a plus aucune force, je suis persuadé qu'on ne lui a même pas donné à manger... Au moins elle a forcément eu de l'eau si elle respire encore.

- Tu es vraiment faible, tellement ridicule même. Entendis dans mon dos alors que j'allongeais Ariela sur le sol.

Je me releva, la haine guidant chacun de mes pas. Une seule personne se retrouvait en face de moi, mon géniteur.

Sa mort sera aujourd'hui, j'en fais le serment.

Mais alors que je me rapprochais de lui, je ressort en même temps l'arme que j'avais précédemment rentré dans ma ceinture pour libérer Ariela et vise son crâne.

- Quoi ? Demande t-il en souriant. Tu pensais vraiment que j'allais te laisser sortir d'ici sans te donner une leçon.

Je serre les dents, et tentant se garder mon sang froid un maximum, je prends de grande inspiration et fixe difficilement mon géniteur dans les yeux.

- Qu'est-ce que tu- Je commence.

Mais je n'ai pas le temps de terminer ma phrase que mon père produit un mouvement de main. Je me tourna baissant ma garde une seconde, je vis alors un autre homme pénétré dans la salle par l'arrière et avancé dans la direction d'Ariela.

KILLER LOVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant