CHAPITRE 3 : Véritable facette

753 20 25
                                    

Ariela

Je me tourne vers le bruit oubliant soudainement ma pressante envie d'aller aux toilettes.

Je me rapproche de la salle où j'ai entendu le bruit, et je me met sur la pointe des pieds pour pouvoir observer ce qui se passe par la fenêtre intégrée à la porte, mais je n'arrive pas voir grand chose alors je souffle en me remettant de nouveau normalement sur mes pieds.

Il ne me restait qu'une seule chose à faire, ouvrir cette porte.

J'hésitais une seconde, me demandant si c'était vraiment une bonne idée de l'ouvrir, mais je me convainc rapidement en me disant que je jette un rapide coup d'œil puis je la referme.

Je me frotte les mains, en hochant en même temps la tête tout en disant à moi même :

C'est maintenant jamais Ariela.

Alors prenant mon courage à demain, je posais ma main sur la poignée de la porte, et avant que mon courage ne s'estompe, j'ouvris légèrement la porte pour pouvoir voir ce qu'il s'y passe.

Mais au moment même que je l'ouvris, j'écarquillai les yeux horrifié de la scène qui se déroule devant mes yeux.

Non, non, ce n'est que mon imagination. Ce n'est pas possible.

Il y a deux hommes, un au sol, son blouson indique que ce doit être un de nos joueurs de football et il est entrain de se faire défoncer par le deuxième homme au dessus de lui qui lui fous des coup de poing sans s'arrêter.

Je posais une main sur ma bouche alors que ce que je voyais était assez traumatisant, je vis une fille assise sur une des table de cours entrain de regarder la scène un sourire mauvais scotché au visage.

Et ce n'est pas n'importe qu'elle fille.

C'est ma sœur, c'est Diana.

Je referme et rouvre mes yeux, je vais même jusqu'à les frotter pour être sûre de ce que je suis entrain de voir, pour être sûre que je ne l'imagine pas, mais non, la scène est bien réel.

Ma respiration s'accélère et alors que j'allais refermer la porte, le regard de ma sœur se pose sur moi, je ne bouge pas, je suis paralysée, j'entends les gémissements de douleur du gars par terre et même s'il me fait de la peine, ce n'est pas mon problème, il est hors de question que je me mêle de ça, c'est hors de question.

Je quitte finalement le regard de ma sœur après quelques minutes et je referme doucement la porte.

Je me relève doucement sentant tout les membre de corps trembler et malgré le fait que j'ai refermé la porte, la scène de violence et le sourire de ma sœur est encore si réel dans mon esprit.

Je passe ma main tremblante dans mes cheveux repensant au yeux écarquillés de ma sœur lorsqu'elle m'a vu, je n'aurai jamais dû ouvrir cette porte.

Qu'est ce qui m'a pris franchement !

Je continue de m'avancer dans les couloirs, me demandant si je vais vraiment retournée en cours comme si de rien était et sourire comme d'habitude. Est ce que j'en serai même capable ?

Je m'arrête au milieu du couloir, la porte étant juste devant moi, sois j'entre, sois je pars.

Mais alors que je commençais à peser le pour et le contre, une voix si fit entendre derrière moi.

Sa voix.

Je me tourne vers ma sœur qui cris mon prénom à travers le couloir.

- Quoi ? Demandais-je ne sachant même pas comment j'ai fait pour réussir à parler avec la boule dans ma gorge qui me donnait la sensation que j'allais pleurer.

KILLER LOVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant