CHAPITRE 8 : Pourquoi pas le théâtre

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Ariela

Mon cœur tambourine dans poitrine alors que j'entends ses pas approcher.

C'est l'heure de vérité.

Dans quel humeur sera ma mamá aujourd'hui ?

Je soupire alors que je me poste devant le couloir pour la saluer.

- Mi amor ? Demande ma mère dans l'obscurité.

Je la vois faire quelque mouvement dans l'obscurité grâce à la lumière de la lune qui passe par la fenêtre, puis la lumière de la lampe s'allume et mes yeux se ferment automatiquement.

Aïe !

Je rouvre plus doucement les yeux histoire d'éviter une deuxième agression, pourtant ceux-ci s'écarquillent à la vu de ma mère.

Elle sourit, elle ne me crie ni dessus, ni me dit des mots blessants, elle sourit.

Toute mes craintes disparaisse, et je m'avance pour lui faire un câlin, tout ses mots blessant à présent pardonnée.

Mais pas oubliée. Me reprends ma conscience.

J'en ai rien à faire.

J'arrive à son niveau et elle m'ouvre les bras à son tour, je m'y refugie sans hésitation, et elle me serre dans ses bras.

Ça m'avait manquer.

- Mi amor pourquoi est-ce que tu ne dors pas ? Demain tu as cours. Dit-elle.

Une image de la personne qui m'empêchait de dormir me revint en mémoire, mais je la chassa rapidement.

- Je n'y arrivais pas, je ne t'avais pas dit bonne nuit. Répondis-je alors.

C'est une Demi-Vérité enfaite.

Elle me sourit une nouvelle fois, et me scrute des yeux, j'avais envie de pleurer de fondre dans ses bras parce que j'en avais besoin, j'avais besoin du reconfort de ma mère. Mais je n'en fit rien.

- Bonne nuit mamá, je t'aime. Dis-je.

- Bonne nuit mi amor, je t'aime aussi.

Elle m'aime, elle m'aime, elle m'aime.

Ses mots tournais en boucle dans ma tête et je savais, je savais que j'allais réussir à dormir.

Comme quoi, au final la soirée s'est bien terminer finalement.

Je pense que Kane n'a plus l'intention de s'en prendre ni à moi ni à Ena alors ça devrais le faire, je pourrais dormir sur mes deux oreilles, ce soir du moin.

Espérant que son sourire reste demain.

Je pénètre dans ma chambre, un doux sourire aux lèvres. Elle m'aime.

Actuellement, je pourrais mettre la musique à fond et danser jusqu'au bout de la nuit, pourtant, je me contente juste de faire près de 10 audio de 5 minutes à Ena.

Elle m'aime, elle me l'a dit.

Je mords ma lèvre inférieur m'empêchant de crier, et troquant mon jean avec un short, mon sweat et mon croc top contre un simple t-shirt Tom et Jerry.

Avant de me coucher, je fais une tresse à mes cheveux, puis je souris en me glissant sous mes draps, en règle général, j'aurai regarder mon téléphone toute la nuit attendant le que le sommeil vienne me trouver même si je sais qu'il ne me trouvera pas, mais là, je fermais légèrement les yeux m'imaginant la bonne journée que pourrais être demain si maman est toujours de la même humeur.

KILLER LOVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant