CHAPITRE 30 - C'est un secret

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Ariela

- Je suis désolée. Tu ressemble juste énormément à... quelqu'un que je connaissais.

Lucas m'interroge du regard, et moi je lui sourit mine de rien.

Je sais que ce n'est pas lui, je l'ai remarqué en ne voyant pas la cicatrice sur le sourcil, avant je trouvais celle ci sexy, je n'étais qu'une gamine en pleine puberté en vérité.

- Et tu t'es évanouie quand tu as cru que j'étais lui, tu sais que j'ai faillis perdre la vie à cause de toi ?

Je ris doucement puis lorsque je relève le regard vers lui je me rends compte qu'il ne rigole absolument pas.

- Désolé... lui dis-je alors.

- Bon pour te faire pardonner, je veux l'histoire de la personne avec laquelle tu m'as confondu.

Devant mon regard perplexe il rajoute :

- Tu me dois bien ça !

Je mors ma lèvre inférieur hésitante, je ne le connais pas... Mais n'est-ce pas mieux comme ça ?

Une personne que je connais me prendra en pitié, mais l'une des rare chose que j'ai réussi à remarquer ici est que mon passée est loin d'être le pire qui existe.

- Je ne le dirai à personne je te le promet.

Je lui souris, il est totalement forcé, sans aucune joie, mais contrairement à Kane Lucas ne le relève pas et me prête simplement son oreille afin de m'écouter.

- Ta intérêt. Je dis alors.

Il pouffe et à nouveau le silence retombe entre nous.

Inconsciemment je remarque que je caressait de nouveau mon bras droit, cacher de mon pull, qu'est-ce qu'il y ai cacher ?

C'est sûrement la question que vous vous posez... Vous voyez, lorsque je ressentais cette douleurs, la douleur qui était oppressive, cette douleur que rien n'arrivais à contrôler et aucun médicament n'arrivais à soigner, et bien... Moi, je la faisais disparaître pendant un moment à peine cinq minutes mais elle disparaissent, et ce moment était quand je me faisais mal physiquement. Mon cerveau se concentrant alors sur la douleur physique oubliait pendant ce temps là, la douleur intérieur.

Mes cicatrices on cicatrisé évidemment, je ne l'ai plus refait ça va faire un an de crois.

Avec l'aide de Ena, j'ai réussi, pourtant la voix a l'intérieur de moi ne cesse de se demander pour combien de temps encore... ?

Je reviens sur terre me rendant compte que Lucas attends toujours mon récit.

Je pousse un long soupire puis débute :

- C'était pendant ma première année de lycée, ma situation familiale n'est pas ce qu'on peut appeler de "stable". Je lui dis.

KILLER LOVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant