KILLER LOVE

CHAPITRE 41 - Torture

Kane

- Kane regarde ton téléphone ! Me crie Lucas en entrant dans mon bureau.

Ça va faire trois jours, trois jours où je n'ai aucune putain de nouvelle. Trois jours que je cherche où est ce qu'on a bien pu l'emmener les dépôts, les maisons, le pays ...

Mais je n'ai rien, RIEN du tout. Aucune piste, aucun foutu indice.

C'est serrant les dents et en lançant un regard noir à Lucas pour qu'il sorte de la pièce que j'attrape mon téléphone et soupire en le déverrouillant.

Je veux la retrouver...

C'est un message de Zane qui apparait, je soupire pensant que c'est encore une de ses connerie qu'il m'envoie pour "essayer de me détendre" ce sont ses mots, mais alors que j'allais éteindre mon téléphone, je vu que ce n'étais pas une de ses phase pourris mais un lien.

J'arque un sourcil en ouvrant celle-ci espérant ne pas le regretter jusqu'à ce que...

Putain, putain, PUTAIN !

Je passe nerveusement ma main dans mes cheveux tirant violemment ceux-ci en arrière avant de me lever brusquement de mon bureau et de tapé dessus.

- LUCAS APPELLE ZANE ! Criais-je en ouvrant la porte de mon bureau.

Je sors en trombe de mon bureau et me dirige vers la chambre de Miia pour la prévenir.

Elle se fait autant de soucis que nous... Elle n'est pas prête à voir ça, ça signifierait devoir tout lui dire, mais elle mérite de savoir la vérité malgré tout.

- LUCAS PRENDS TON ORDI ET VIENS DANS LA CHAMBRE DE MIIA ! Je lui crie.

Il ne va pas tarder au téléphone de toute façon. Je soupire le téléphone toujours dans ma main et je regarde la vidéo se diffuser sur mon cellulaire.

- Maintenant, passons au chose sérieuse... sourit mon géniteur le scalpel à la main.

Je serre les dents, me retenant de ne pas balancer le téléphone contre le mur.

Le sourire qu'il aborde me donne encore plus envie de le tuer, les sanglots d'Ariela qui ne font que se multiplier me tue un peu plus, et lorsqu'il commence à lui faire une première coupure mon sang pulser un peu plus fort.

- La touche pas. Je grogne malgré le fait que je sache qu'il ne peut pas m'entendre.

Il lui en fait une deuxième puis une troisième des filet de sang s'échappe de ses blessures et je m'en rends compte :

Tout. Est. Ma. Faute.

Ma putain de faute, la mort de son père, son kidnapping, ses blessures... Mais pas sa mort, ça... Je ne le tolérerai pas.

Non... Non parce que je sais que je ne peux pas vivre sans elle, je ne peux plus vivre sans elle. Je n'en ai aucune envie.

En revanche, je ne peux pas montrer ça à Miia, je ne peux pas lui faire ça, déjà que ça va être dur pour elle de se rendre compte que je lui ai mentis en lui disant que notre père était en prison et qu'il ne l'a reverra plus jamais, maintenant elle va devoir accepté qu'il soit en liberté mais en plus qu'il est le chef de la mafia italienne.

Mais alors que je lâchait de la main la poignet de la porte de sa chambre, mes poils s'hérissèrent soudainement alors que dans la vidéo une nouvelle voix se présenta :

- Salut papa.

Je ne voulais pas y croire. Je ne pouvais pas y croire.

Ça ne pouvait pas être vrai... Ça ne devrait pas être vrai.