WereWolf (Fr)

Chapitre 4

Félix:

Quand mon nom a été prononcé, je me suis dirigé vers la scène, mes cheveux blonds vénitiens fouettant mon visage à cause du vent, et mes yeux sombres cherchant le regard de mon père. Quand enfin je l'ai trouvé, il m'a sourit, et j'eus l'impression de pouvoir l'entendre murmurer "Je crois en toi". Comme il l'avait fait tellement de fois au coin du feu, durant les longues soirées d'hiver.

Bien sur, j'étais terrifié, on m'a condamné comme tant d'autres enfants, par un bout de papier et une émission télévisé. Juste pour ça. Notre vie contre de l'argent pour notre pays. Et même si je survivais, je ne sait pas ce qui se passerait. Car la vérité, c'est que personne n'est revenu des WereWolf, ni survivant, ni perdant. Les perdants meurent, et les survivants... Personne ne le sait. Peut être sont ils tués également, peut être vivent t-ils une vie paradisiaque, loin, très loin de Biren ?

À l'appel de son nom, Lino, je crois s'est évanouie. Personne n'a été surpris. Presque tout les ans, un des désigné tombe dans les pommes, sous le coup de l'émossion. Pas moi, et heureusement.

Je suis posé dans une chaise, dans la salle d'attente du commissariat. Autour de moi, les autres condamnés se fixent, ou évitent les regards. Nous sommes envahit par la peur et par l'exitation, car dans quelque instants, nous devrons passer sur scène et nous présenter devant le monde entier. Nous avons le droit à une question, lors de cette présentation. La mienne, je la connais par cœur. Je l'ai toujours connue et ais toujours voulue la poser.

Me sortant de mes pensées, la voix du haut parleur s'élève et desclame:

-Félix est attendu sur le plateau de tournage. Je répète, Félix est attendu sur le plateau de tournage.

Soulagé que cette heure d'attente prenne enfin fin, je me dirige vers la porte du plateau, en essayant d'être le moins crispé possible. Je ne m'en était pas rendue compte, mais je suis extrêmement stressé. Ce sera la première fois que mon père me revera depuis l'annonce, il y a 3 jours. Finalement, je me décide, et ouvre la porte. Affalé dans un siège, un homme davant avoir la quarantaine me sourit et me dit:

-Bienvenue Félix. Alors, comme vous vous en doutez sûrement, ceci est votre interview, diffusé dans le monde entier. Alors pas de pression surtout.

Me dit un homme approchant de la quarantaine, qui devait être le présentateur.

-D-d'accord. Ok.

-Très bien, alors commenceons par le commencement, dites nous en un peu plus sur votre vie.

-Alors, je vis dans une maison, au sud de Biren avec mon père depuis toujours. J'ai un chien, Bob, et vais au collège Saint Valentin.

-Génial ! Alors continuons, comment avez vous réagi après l'annonce des WereWolf ?

-Heu... J'ai d'abord eu peur. Très peur. Surtout pour mon père, qui je le sais ne survivra pas si je meurs. Après, j'ai repris confiance et me suis dit, que de toute façon, j'allais tout faire pour survivre, et que ça suffirait.

A la fin de cette phrase, ma voix se brise à cause de l'émotion. Faire tout se que je peux ne serra pas forcément suffisant pour survivre. Et tristement pour moi, je viens seulement de m'en rendre compte. Car c'est mon rôle qui décidra réélement de ma survie. La sorcière a toujours plus de chance de survie, que cupidon, pouvant réssuciter, alors que cupidon ne fait que créer une alliance, qui de plus est mortelle.  

Le présentateur, n'ayant pas l'air de se rendre compte de mon état émotionnel enchaine:

-Eh bien, en voilà un déterminé. Ça fesait longtemps que je n'avait pas vu ça, et ca fait du bien. Pour finir en beauté sur cette interview, Félix tu as la droit de nous poser une question, à laquelle je te répondrais.

-Je voudrais savoir ce que deviennent les gagnants après le WereWolf.

Dis je, sans la moindre pointe d'hésitation. Car jamais, depuis l'existance de ce pseudo jeu, un survivant n'est revenu en ville. C'est pourquoi j'attends la réponse du présentateur avec impatience.

-Coupez la caméra et les micros ! Et activez une publicité.

Hurle ce dernier, paniqué. Il dirige alors son regard vers moi, et murmure, d'un air menaçant:

-Tu crois être le premier à avoir posé cette question ? Et tu crois être le premier à pouvoir enfin découvrir sa réponse ? Sache que si jamais, si jamais tu osé redemander ça à quiconque, ni toi, ni ton père ne verront le soleil de nouveau. C'est clair ?

-O-oui.

Reponds je choquée, et au bord des larmes que l'on m'ai parlé comme ça.

-Maintenant, poses une question anodine.

Choqué, je demande d'une voix faible:

-Qu'allons nous faire pendant les deux semaines avant les WereWolf ?

-Ah, alors, vous allez vous entraîner à vois cacher, au combat, et surtout à comprendre le jeux.

-D'accord.

L'homme m'avait répondu sur le ton de l'évidence, en ignorant l'interruption qui venait d'avoir lieu. En ignorant le fait qu'il m'avait hurlé dessus, et m'avait menacé.

-Très bien, bon Félix, tu peux
retourner dans la salle d'attente. Aurevoir.

-Aurevoir Monsieur, et merci d'avoir aussi bien répondu à ma question.

Je n'ai pas réussi à empêcher cette dernière phrase insolente de sortir de ma bouche. De toute façon, personne, aucun spectateur ne comprendra son sens caché, à part moi et lui. Le présentateur me fusilla du regard, un faux sourire plaque aux lèvres avant de me dire:

-Bienvenue au WereWolf, Félix. Et puisse tu rejoindre les survivants.

Voilà, il venait de me montrer à quel point il avait le contrôle sur ce qui ce passait à l'écran. Et que, si jamais au grand jamais j'osais faire encore un pas de côté, s'en était fini pour moi et  mes 12 ans d'existance.