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Nous tournons tous nos regards vers mon père et nous nous précipitons vers lui sauf Zachary qui lui, nous lance un regard mauvais à mon père et moi.

— Enfin réveillé, tu m'as fais peur ! m'exclamé-je.

— Ma petite fille s'est inquiétée pour son vieux père ? demande-t-il toujours d'une voix faible.

— Oui énormément, avoué-je souriante.

Mon père balaye la pièce de son regard, lançant au passage un regard haineux à Zachary avant de s'attarder sur celui d'Amber, qui lui est inondé de larmes.

— Vous pouvez nous laisser seuls ? demande-t-il. On parlera des examens plus tard.

Donc il entendait pendant tout ce temps ? Heureusement que je l'ai pas insulté — pour une fois, je veux dire. Enfin bref, nous nous exécutons tous et sortons rapidement de la chambre.

— J'en ai pas fini avec toi, menace Zachary en s'adressant à moi.

Ah parce qu'il est toujours sur ça ? Je pensais que j'en avais terminé... enfin que mon père en avait terminé avec ça.

— C'est bon Zack, t'es tellement barbant mec, pense à te vider les couilles dans les jours à venir, conseille Elijah.

Zachary se dirige vers le Bureau en toisant salement Elijah du regard. Je ne lui accorde pas plus d'attention que ça et suis le reste du groupe en me rendant au salon se trouvant à l'étage du dessous... J'espère sincèrement qu'il suivra le conseil d'Elijah.

...

Cinq heures du matin et nous sommes toujours au salon, avachis sur les canapés, Elijah est totalement endormi tandis que Dan et moi discutons de tout et de rien, quant à Zack je suppose qu'il est toujours en train de faire la gueule au Bureau — où je ne sais pas quelle pièce. Entre temps, Oncle Jay est parti car un membre du Clan a été blessé durant une mission. Je ne vais pas tarder à rentrer moi aussi parce que je suis bien fatiguée de cette soirée et puis ça ne fais qu'un jour mais il s'agirait de songer à retourner bosser.

On rentre quand ? demandé-je à mon conducteur.

— Tu dors à la maison ? demande Dan à son tour.

— Pourquoi je dormirais chez toi ?

— Ne réponds pas à ma question par une autre question.

— C'est pas ce que tu viens de faire par hasard ?

— Ah bon ?

— Tu viens de le refaire, remarqué-je.

— C'est bon j'arrête, rit-il.

— T'as intérêt oui, menacé-je.

— Bref, tu dors à la maison ou pas ?

— Non.

— Super.

— Comment ça « super » ? m'insurgé-je.

— Je vais pouvoir inviter mon coup d'un soir chez moi, dit-il sans sourciller.

Et puis quoi encore ? Un coup d'un soir a presque 6 heures du matin ? Il a rien compris au terme « coup d'un soir » lui.

EMPRISE - Dᴇᴠᴀsᴛᴀᴛɪɴɢ LᴏᴠᴇOù les histoires vivent. Découvrez maintenant