Chapitre 41

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Jen

Il m'a fallu du temps pour me rendre compte que j'étais dans un l'hopitâl. Mes derniers souvenirs remontent aux interrogatoires. A partir de là, je ne me souviens de rien. Pendant un long moment, je pensais que c'était la fin pour moi. Quand mes yeux se sont ouverts, j'étais tellement débousolée que je croyais avoir atterit au paradis. Je n'ai jamais vraiment cru à la religion, mais je pensais avoir été une assez bonne personne pour mériter d'y être. Quand l'infirmière est entrée dans la pièce, elle est tout de suite venue me voir.

- Vous avez eu de la chance, Jen. Quelques minutes de plus et ça aurait été la fin pour vous.

Eh merde, je ne suis pas au paradis. C'est bel et bien un hopitâl. Je ne sais pas pourquoi, mais une partie de moi n'a aucune envie de retourner vivre ma vie. Encore moins après les événements de cette nuit.

- Qu'est ce qu'il s'est passé ? je demande.

- Vous avez été empoisonné.

Je maintiens le silence quelques secondes. Je me demande ce que j'ai fais de mal pour qu'on en veuille autant à ma vie.

- Comment ?!

- Je n'en sais rien. L'assassin a sûrement mit du poison dans votre verre ou votre assiette. Rassurez-vous, c'est terminé. Vous êtes saine et sauve maintenant et vous n'avez plus à vous inquiéter de quoi que ce soit.

- Ils ont réussi à arrêter Willy ?

- Ils n'ont pas encore assez de preuves contre lui. Le Shérif vient de m'appeler pour me dire qu'il aimerait te poser quelques questions sur ce qu'il s'est passé la nuit dernière.

- Encore des questions ! Même après avoir frollé la mort, il pense encore que je suis la coupable.

- Il m'a simplement dit que c'était important.

- Il est là ?

- Il ne devrait pas tarder.

- D'accord, merci.

Une dizaine de minutes s'écoule avant que quelqu'un ne vienne toquer à la porte. Je n'ai qu'une envie c'est de tout balancer et en finir le plus vite possible avec cette histoire. J'ai déjà beaucoup souffert et je n'ai plus aucune envie de m'infliger cette douleur. La porte souvre et j'aperçois une silhouette aux cheveux longs s'approcher vers moi. Ma vue est encore endomagée et je n'arrive donc a aperçevoir qu'une partie de son corps.

- Hazel c'est toi ?

- Salut Jen. Mike m'a dit que t'étais à l'hopitâl. J'ai fait aussi vite que j'ai pu. Comment tu vas ?

- Mieux qu'il y a une heure, ça c'est sûr.

- Tu m'as fait tellement peur ! J'ai déjà perdu ma meilleure amie, je ne peux pas te perdre toi aussi.

- Ne t'inquiète pas, je vais bien. T'es venu comment jusqu'ici ?

- En taxi. L'assistant du Shérif à accepté que je vienne.

- Apparemment, ils sont eux aussi en route pour venir nous interroger.

- Je suis au courant. Tout ça sera bientôt fini, ne t'en fais pas.

Je me retourne lorsque j'entend à nouveau la porte vibrer sous les pas de deux personnes.

- Les voilà, reprend Hazel.

Ils s'approchent vers nous, s'assurent que je vais bien et commencent directement à nous poser des questions.

J'ai l'impression que ça ne finira jamais. Depuis ce matin, les mêmes questions se répètent en boucle, comme si ça allait arranger les choses. Hazel répond à ma place, ce qui, pour être honnête, ne me déplaît absolument pas. En même temps, elle est la seule à ne pas avoir été intérrogée depuis de matin. Les questions s'enchaînent, toutes sur le même sujet. Willy. Il est au centre de l'attention de tous les policiers du commissariat désormais. Les chaînes de télévisions commencent déjà à s'affoler, disant que le coupable a été découvert. J'ai l'impression que je ne suis pas la seule à vouloir régler cette histoire au plus vite.

Un coupable parmi nous (en autoédition sur Amazon)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant