𝐒𝐘𝐍𝐎𝐏𝐒𝐈𝐒
Depuis que j'ai rejoint ma cousine Lydia Martin à Beacon Hills, quelque chose a changé. En voulant fuir mon passé, je me suis retrouvée avec une morsure de loup-garou et d'immense ennuis... Plus grands que ce que je n'aurais jamais...
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Je me suis rapidement changée avant qu'on rejoigne le bureau du shérif dans sa propre voiture. Je n'en avais pas l'habitude, mais j'ai prévenu ma mère que je passais la nuit chez Lydia ; chose totalement fausse. Je n'avais pas non plus de nouvelles d'Allison, malgré tous les appels manqués de ma part qu'elle recevait. Rapidement, nous avons informé le shérif Stilinski que nous savions qui était l'auteur des meurtres, sans rien divulguer de surnaturel. Après tout, Jackson n'était qu'une marionnette manipulée dans cette histoire. Pour l'instant, en tout cas.
Dans la chambre bordélique de Stiles, nous montrions l'album de l'équipe de natation de l'année 2006 à Beacon Hills. Histoire de bien se faire comprendre tout en expliquant, Stiles entoura d'un feutre rouge la tête de Matt, de son vrai nom Matthew.
— Donc ce gosse serait le vrai tueur ? supposa le shérif.
— Ouais.
Scott a croisé les bras, et j'ai fait de même : grâce au père de Stiles, nous allions pouvoir résoudre l'enquête. Malgré cela, le shérif protesta :
— Non.
— Si !
— Non.
— Papa, on sait tous que la police cherche à relier les victimes pour un meurtre, d'accord ? Donc, parcours leurs livrets scolaires, et trouve la classe qu'ils ont en commun.
— Oui, à part le fait que Kara n'était pas dans la classe d'Harris.
— Très bien, s'agaça son fils, d'accord. Tu as raison, désolé. Alors je suppose qu'ils abandonnent les poursuites contre lui ?
— Non, ils les abandonnent pas, mais ça ne prouve rien.
Stiles ouvrit grand la bouche face à son comportement, mais le shérif alla chercher ailleurs :
— Scott. Ruby. Vous y croyez ?
En un regard échangé, le jeune McCall et moi nous sommes compris. Il a assuré :
— C'est très difficile à expliquer, mais il faut nous faire confiance. On sait que c'est Matt.
— Il a pris la voiture d'Harris, relaya Stiles. D'accord ? Il savait que les flics accuseraient Harris pour les meurtres, en reliant ses traces de pneus et ses anciens élèves.
— Bon, très bien, fit-il sèchement. Admettons cette improbabilité, mais il nous faut un mobile, je veux dire pourquoi ce gosse voudrait la mort des nageurs de 2006 et de leur coach ?