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Une nuit au lycée

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Adossée à la porte, j'entends Scott s'écrier :

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Adossée à la porte, j'entends Scott s'écrier :

— Verrouillez-la !

— J'ai l'air d'avoir une clé ?

Trop paniquée pour utiliser la moindre dose de sarcasme, je me focalise sur ma respiration tandis que mon cœur menaçait d'exploser dans ma poitrine. Des mèches rousse devant les yeux, je ne desserre pas ma prise sur la poignée et regarde le jeune loup insister :

— Prends un truc ! N'importe quoi !

Illuminé par une idée, Stiles leva la tête vers la fenêtre en s'exposant au regard de l'alpha, pouvant potentiellement griller notre cachette... Et j'ai aussitôt compris pourquoi il faisait ça : dans la panique, nous avions laissé la pince dehors. Il ne pensait tout de même pas s'en sortir ? En le voyant prendre la poignée, j'ai récupéré le contrôle de mon corps pour m'interposer :

— Non, Stiles, arrête.

— Si.

— Tu vas te faire tuer si tu sors !

— On va tous se faire tuer si je fais rien !

Et puis, clôturant définitivement la conversation, il ouvrit le battant dans un grincement retentissant. J'allais le suivre, mais il me referma la porte au nez, presque sur le nez. Paniquée à l'idée de voir mon ami se faire trucider, je plaque mon visage contre la vitre en essuyant la buée occasionnée par mon souffle. Aucune trace de l'alpha, c'était trop beau pour être vrai.

Sans attendre une seconde de plus, Stiles se rapprocha de la pince. Dès qu'il s'est baissé, j'ai eu une vision d'ensemble sur le parking et les deux voitures... Y compris de la bête gigantesque, affreuse dont les yeux rouges luisaient sous le capot de la précieuse Jeep de notre congénère. Je n'ai pas hésité une seconde et ai tambouriné contre la porte faute de pouvoir la rouvrir à cause de Scott.

— Stiles ! hurlait-il. Reviens ! Stiles !

Pétrifié, ce dernier garda la même posture la pince dans la main, et se retourna lentement vers le monstre. De la bave s'écoulait de ses crocs, ses griffes rayaient le goudron... puis comme un taureau, il s'élança.

Ni une, ni deux, j'ai senti une énergie imploser dans chacun de mes membres, et me suis précipitée vers lui. J'ai ouvert la porte sans sentir sa lourdeur, et me suis jetée sur Stiles qui ne lâcha pas la pince même à mon contact. Je lui ai attrapé le bras, ai commencé à le tirer, mais il cria :

— Ah !

Songeant que c'était la peur, je le vois se dégager de mon emprise pour courir à l'intérieur, et il referma derrière moi en barricadant la porte avec la pince métallique. Haletant, il s'exclama :

TEEN WOLF - 𝔽𝕦𝕝𝕝 𝕞𝕠𝕠𝕟 [1] [2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant