𝙵𝚊𝚕𝚕𝚒𝚗' 𝚒𝚗 𝚕𝚘𝚟𝚎 (𝚃𝚎𝚛𝚖𝚒𝚗𝚎́𝚎)

༄14༄

𖣔𝐿𝑜𝑛𝑑𝑟𝑒𝑠
𖣔𝑚𝑎𝑖 1819

- Oh Rose... Vous êtes magnifique.

Je souris à Faith à travers le miroir.

Je l'accorde, ma robe de mariée est ravissante. Ce n'est pas la première fois que je l'enfile, il a fallu faire des essayages et des retouches. Mais c'est la première fois que je la porte en étant entièrement prête. Avec le voile, la coiffure, et le maquillage.

Dans très peu de temps je deviendrai comtesse. Lady Moormeier. Je n'arrive toujours pas à y croire.

Lady Penbrook s'approche de moi et me tend mon bouquet de fleurs blanches.

- Vous allez voir, c'est un moment merveilleux.

- Je me le suis imaginée beaucoup de fois, mais je ne pensais absolument pas que ça m'arriverait un jour, ricané-je, nerveuse. Encore moins avec un homme tel que votre frère.

- Eh bien, c'est une preuve que tout peut arriver. Oh et hum... Il faut que nous parlions de la nuit de noce. Je m'en veux d'avoir repousser cette discussion jusqu'au dernier moment.

Oh oui. La nuit de noce.

- Je crois savoir ce qui se passe.

Elle hausse les sourcils, suprise.

- Les commérages étaient nombreux dans l'orphelinat où j'étais.

- Oh je vois. Mais je tiens à préciser, quoi que vous ayez pu entendre, que ce n'est pas déplaisant. Assez désagréable au début, mais après c'est plaisant, si votre mari se montre doux. Et je n'ai pas à m'en faire avec Payton.

Je hoche la tête alors que l'anxiété s'installe de plus en plus en moi.

Quelques instants plus tard, c'est derrière les portes de l'église que je me trouve au bras de Dylan, à défaut d'un père que je ne connaîtrais jamais.

- Je ne pensais pas faire ça si tôt, plaisante Dylan

-  Et je ne pensais pas me marier tout court.

- Vous aurez une belle vie avec mon frère. Faites moi confiance.

Je lui souris au moment où l'orchestre se met à jouer et les portes s'ouvrent. J'inspire un bon coup et Dylan et moi remontons la nef. Je n'ose pas relever la tête pour découvrir tous ces gens qui ont les yeux rivés sur moi. Je suis certaine que certains désapprouvent cette union.

Une fois au près de mon futur mari, je  tourne la tête vers lui, à ma gauche. Ce dernier me regarde et me sourit, sûrement pour me rassurer.

Le prêtre commence son discours, mais je m'en détache rapidement. Mon cœur bat la chamade. J'ai l'impression d'être détachée de la réalité, d'être dans un autre espace-temps. Tout ça pour moi paraît irréel, mais c'est bel et bien la réalité.

- Rose ? chuchote Payton, me sortant de mes pensées.

Je tourne la tête vers lui et constate qu'il s'est tourné entièrement vers moi. À nos côtés, Hannah tient un petit coussin où sont posés nos alliances.

Les alliances. De simples petits objets qui nous uniront jusqu'à ce que la mort nous sépare.

Nous procédons aux échanges des vœux et une fois cela fait, Payton plante son regard dans le mien en soulevant délicatement mon voile. Il s'approche de moi et dépose un doux baiser au coin de mes lèvres.

Nous y sommes. Je suis officiellement mariée au conte Moormeier et par conséquent me voilà comtesse.

Les cloches retentissent et des petites exclamations de joies se font entendre de la part des invités qui se lèvent pour quitter l'église.

༄༄༄

Le mariage se poursuit chez les Moormeier. Ce sera notre demeure et je devrai la gérer. Quant à la mère de Payton, Hannah et Dylan ils vivront dans leur propriété à la campagne.

Durant la soirée, je sens des regards désapprobateurs sur Payton et moi malgré les vœux de bonheur et les félicitations des autres invités.

- Lady Moormeier...

Je me tourne vers la provenance de cette voix et découvre le meilleur ami de mon mari.

Mon mari.

C'est étrange de le dire.

- Je n'ai pas eu le temps de vous voir pour vous féliciter, alors félicitations.

- Merci beaucoup.

- J'espère que vous rendrez mon meilleur ami heureux.

- Elle le fera.

Je me tourne vers Payton qui se met à mes côtés.

-Le prochain sur la liste c'est toi.

- Seigneur, j'ai encore le temps. Ne mettons pas la charrue avant les boeufs.

Les deux rigolent alors que je souris. Michael finit par partir et je soupire.

- Tout va bien ?

- Je me sens oppressée avec tous ses regards désapprobateurs...

- Ne faites pas attention à eux. Malheureusement, on avait pas le choix que de les inviter...

J'acquiesce, comprenant tout à fait. Dans l'aristocratie, il a beaucoup de convenances auxquelles on ne pas échapper.

- On devrait plus en avoir pour longtemps avant de partir.

- Partir ?

- Nous passerons notre nuit de noce dans mon appartement.

- Oh. Votre appartement. D'accord.

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Dsl de pas avoir posté la semaine dernière j'avais pas mal de devoirs snif😔😔😔