Notes de l'auteur:
Salut^^, je suis Lerado. Petite surprise aujourd'hui ! Je vais vous faire un tout nouveau POV xD. Devinez, devinez, allez...
Dédicace aujourd'hui à Madame MOUSSI, ma maîtresse de CE2. L'élégance, la prestance, le sourire et une vitalité sans pareille. Je ne vous ai eue que la moitié d'une année scolaire et grâce à vous, l'école était devenue beaucoup moins ennuyeuse pour le petit Jason (:wink)
Le visage enfoui dans ses petites mains moites, Kimberley essayait de mettre de l'ordre dans ses pensées mais un sentiment d'appréhension l'envahissait maintenant qu'elle devait retourner à l'école le lendemain. C'était la faute de sa mère, se disait-elle toutes les dix secondes. Elle aurait bien pu se garder de dire à FOSSO de quel enfant elle était le parent mais évidemment, il fallait qu'elle mette en danger tous ses projets ! Ce n'était quand-même pas difficile de se taire, de dire bonsoir et de s'en aller ! De plus, cela se produisait juste au moment où elle gagnait la confiance de FOSSO. Kimberley se demandait ce qu'elle allait bien pouvoir lui expliquer le lendemain à l'école. D'ailleurs, devrait-elle vraiment lui donner une explication ? Après tout, quelle importance que sa mère soit la ministre de l'éducation de base ? Tout dépendait de la façon dont le concerné avait reçu cette information.
Les questions se bousculaient toujours dans sa tête quand sa mère la rejoignit dans le séjour, vêtue d'une simple tenue de nuit. Ses grands yeux pétillaient d'une lueur espiègle tandis qu'elle inspectait ses ongles avec un peu trop de concentration pour paraitre naturelle. Kimberley l'ignora sans vergogne et celle-ci se rajusta dans le fauteuil Louis XIV en essayant de paraitre la plus désolée possible, en vain, car Kimberley vit bien le sourire en coin qu'elle masquait avec peine.
― Ce n'est pas drôle, maman ! s'insurgea-t-elle soudain. Pourquoi faut-il toujours que tu te fasses remarquer ?
― Je t'ai déjà dit que j'étais désolée, dit Mme NDOH, avachie sur le fauteuil et pas l'air désolée du tout. Je ne pouvais pas savoir que ça te dérangerait autant. Qu'est-ce que ça peut faire, hein ? Avant d'être la ministre je suis ta mère.
Kimberley se tut et attendit, car elle savait pertinemment ce qui allait suivre. Sa mère possédait un jeu d'actrice légendaire et elle savait bien en profiter.
― Donc tu as honte de la femme qui t'a mise au monde SONNA ? lui demanda sa mère sur un ton assez dramatique pour mériter un oscar.
Poussant un soupir, Kimberley fit non de la tête et ferma les yeux pour reprendre ses esprits. Elle détestait avoir à perdre son sang-froid, cependant, sa mère ne pouvait pas comprendre l'impérativité que son entreprise de cette année soit un succès total. Il le fallait pour qu'elle puisse trouver la paix intérieure, pour elle et pour les gens comme Prisca, à qui l'impitoyable monde scolaire primaire faisait trop de mal. Mais si FOSSO lui échappait, c'était échec et mat pour elle.
― J'aurais préféré lui dire moi-même, dit-elle à sa mère. Ça aurait rendu les choses moins difficiles.
Mme NDOH considéra sa fille d'un œil inquiet et glissa sur le siège pour se rapprocher d'elle. Elle passa son bras droit par-dessus son épaule et Kimberley s'efforça de rester énervée un peu plus longtemps, juste assez pour que sa mère retienne la leçon.
― Tu m'as l'air très préoccupée par ce garçon depuis un moment, dit Mme NDOH après un temps de silence en lui offrant un sourire.
Le genre de sourire qui trahit trop souvent ce qu'une mère peut penser de sa fille de neuf ans qui lui parle trop souvent d'un camarade de classe. Kimberley se sentit soudain étouffer, comme si son oxygène lui avait été coupé tout d'un coup.
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Les Chroniques de Jason
Genç KurguAvoir des notes frôlant l'excellence, pleins d'amis et la côte auprès des filles, c'est le rêve d'à peu près tous les garçons de neuf ans. Jason se trouve au sommet de la hiérarchie des castes de son école, les intouchables, ceux là qui forcent le r...