Lorsque Louis, phobique des relations amoureuses, décide de s'inventer un faux petit ami pour apaiser les inquiétudes de sa mamie, qui de mieux que Harry Styles, le célèbre mannequin de Gucci, pour faire l'affaire ?
Mais lorsque Louis rentre chez lu...
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Louis se réveille au son de la pluie qui frappe la fenêtre de sa chambre. Il ouvre les yeux en clignant des yeux, le ciel gris s'infiltre et donne un ton sourd à l'espace. Il se retourne sur le ventre et étire ses bras et ses jambes, enfonçant ses orteils dans le matelas et glissant ses mains sous l'oreiller.
L'odeur du bacon lui parvient d'en bas et il se penche sur son téléphone pour vérifier l'heure et s'apercevoir qu'il a dormi bien plus tard qu'il ne l'aurait voulu. Il bâille en se traînant hors du lit et se dirige vers la salle de bain, enlevant son slip et se frottant les mains sur le visage en attendant que l'eau de la douche se réchauffe.
La nuit dernière a été intéressante, c'est le moins qu'on puisse dire, et ses conversations avec Harry l'ont suivi jusque dans ses rêves. Les détails s'éloignent maintenant, de plus en plus loin, alors qu'il essaie en vain de s'y accrocher. Quelque chose à propos de voitures descendant une piste, de lumières de caméra clignotantes, de la couleur des yeux de Harry peignant chaque surface, de ses tatouages flottant dans le ciel comme s'ils avaient été gravés là, encrés sur l'étendue bleue et se déplaçant, se mélangeant, se dissipant.
Lorsqu'il termine sa douche, les souvenirs ont pratiquement disparu, seule la sensation d'un calme paisible subsiste.
« Bonjour, Mamie », salue Louis en entrant dans la cuisine.
« Bonjour, love », répond-elle en versant de la pâte dans un moule à tarte. « Comment s'est passée ta soirée ? »
Louis s'assoit et fait glisser la théière. « Ouais, bien. Les gars allaient bien. »
Elle lève un sourcil interrogateur. « Juste les garçons ? »
Louis roule des yeux. « J'en déduis que les commérages du village allaient bon train ce matin ? »
Elle sourit en connaissance de cause. « Tu sais ce que c'est. Les petites villes et tout ce qui va avec. »
« Oui. Harry était là aussi », admet-il. « Il m'a raccompagné à la maison, en fait. »
« C'est sympa ça, mon chéri. »
Louis grogne un rire en préparant son thé. « Sympa. C'est vrai. Rien d'autre à ajouter ? »
« Ça ne me regarde pas, » dit-elle en se retournant pour rincer le bol.
« Comme si ça t'avait déjà arrêté avant », murmure Louis sous sa respiration.
« Qu'est-ce que tu as dit ? »
« Rien », dit-il, assez fort pour qu'elle l'entende par-dessus l'eau qui coule. « Je pense que je vais aller chercher le sapin de Noël aujourd'hui. Le temps est encore pourri mais je vais y aller quand même, je suis sûr que ça ira et il n'y a pas grand-chose d'autre à faire. On pourra le décorer plus tard, si tu veux ? »
