Lorsque Louis, phobique des relations amoureuses, décide de s'inventer un faux petit ami pour apaiser les inquiétudes de sa mamie, qui de mieux que Harry Styles, le célèbre mannequin de Gucci, pour faire l'affaire ?
Mais lorsque Louis rentre chez lu...
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Louis se réveille en sursaut, quelque chose vibre dans sa main, ses yeux s'ouvrent à toute vitesse alors qu'il s'efforce de se repérer. Il lève le bras si vite qu'il manque de peu de se frapper la tête avec son foutu téléphone qu'il tient toujours dans sa main, évitant de justesse de s'infliger un œil au beurre noir.
Il n'a pas eu de nouvelles d'Harry hier soir et la notification sur l'écran n'est que celle de Niall dans leur chat de groupe qui lui demande s'il en a eu, alors il la laisse sans la lire, pas encore prêt à accepter la défaite.
Louis gémit et se retourne, posant le téléphone sur sa table de chevet, puis enfouissant ses bras sous la chaleur de sa couette, s'enfermant dans un cocon de pitié. Il entend sa grand-mère en bas et son estomac gargouille comme à l'accoutumée.
En se traînant hors du lit, son corps entier se sent lourd, alourdi par les pensées de Harry et le regret de ce qu'il a pu gâcher. Il veut juste lui parler, voir s'il y a une possibilité de quelque chose entre eux, même avec les challenges de Louis vivant et travaillant en ville.
Il se douche et descend pour trouver son petit-déjeuner qui l'attend déjà sur la table, sous un couvercle, sa grand-mère introuvable. Il y a un petit post-it jaune collé à côté pour l'informer qu'elle est partie en ville faire des courses et prendre un café avec les filles et qu'elle sera de retour avant le déjeuner.
Louis se prépare une nouvelle théière et emporte le tout dans le salon, son téléphone brûlant un trou dans la poche de son pantalon. Il a tellement envie de le sortir et d'envoyer un autre message à Harry, mais il sait que ce n'est pas la solution, alors il l'ignore pour savourer son petit déjeuner en regardant la télévision. Il n'y a rien, comme d'habitude, et il jette un coup d'œil par la fenêtre : la neige s'est calmée et le soleil fait un vaillant effort pour percer la couverture nuageuse grise. Au moins, il pourra retourner dans le jardin aujourd'hui, terminer de tailler à l'arrière, et peut-être même s'attaquer au nettoyage de l'étang.
Quelques heures plus tard, il est en sueur et frustré. En sueur à cause du jardinage et frustré parce qu'il n'a toujours pas de nouvelles de Harry. Niall et Liam lui laissent au moins un peu d'espace, ils ne l'embêtent pas dans la discussion de groupe, probablement parce qu'ils ont compris que l'absence de nouvelles, dans ce cas précis, est une mauvaise nouvelle.
Il transporte les dernières tontes sur le tas de compost dans le coin du jardin, se brosse les mains sur son pantalon avant de se retourner pour évaluer son travail. C'est mieux, beaucoup mieux même. Il aime le sentiment de satisfaction que lui procure le jardinage, le fait de prendre soin des plantes et de leur donner les meilleures chances de prospérer dans leur environnement. Et puis il y a l'aspect extérieur. En fait, il déteste travailler à l'intérieur, et c'est l'une des nombreuses choses qu'il déteste dans son travail, maintenant qu'il y pense. Il aime l'air frais, même en tenant compte des conditions météorologiques défavorables, sa journée de travail étant déterminée par le lever et le coucher du soleil, et influencée par les saisons. Il avait toujours aimé ça lorsqu'il travaillait à la jardinerie, voyant les changements dans les produits vendus au fil de l'année, passant de l'été à l'automne, de l'hiver au printemps et de nouveau à l'été. Le cycle naturel de la vie et tout ça.
