Lorsque Louis, phobique des relations amoureuses, décide de s'inventer un faux petit ami pour apaiser les inquiétudes de sa mamie, qui de mieux que Harry Styles, le célèbre mannequin de Gucci, pour faire l'affaire ?
Mais lorsque Louis rentre chez lu...
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Alors qu'il regarde Harry s'affairer dans sa cuisine depuis le tabouret de l'îlot, les mains enroulées autour d'une tasse de thé bien chaude, il se dit que se réveiller dans les bras de Harry pour la deuxième fois en une semaine (mais heureusement sans la méchante gueule de bois cette fois-ci) est quelque chose qui pourrait facilement devenir addictif.
Il avait dormi comme un foutu loir toute la nuit jusqu'à ce que la lumière du soleil traverse les rideaux qu'ils avaient oublié de fermer dans leur hâte de s'effondrer dans le lit. Harry avait respiré doucement dans son oreille, blotti contre son dos, la bite à moitié dure se plantant dans sa cuisse, alors Louis s'était retourné et l'avait réveillé avec une fellation de classe mondiale (même s'il le dit lui-même) que Harry lui avait rendue lorsqu'il s'était suffisamment ressaisi et qu'il n'était plus aussi si sexuellement groggy. Harry fait des pipes comme il embrasse, lentement et avec détermination, sûrement et uniformément, et Louis avait encore une fois supplié et imploré sa libération. Harry avait finalement cédé et donné à Louis ce dont il avait désespérément besoin, et il avait joui si fort dans la gorge d'Harry que son corps tout entier avait été secoué de spasmes. Il lui fallut dix bonnes minutes pour récupérer suffisamment pour formuler des mots.
Harry avait fait couler un bain pour eux et avait porté Louis dedans, les bulles les entourant tous les deux pendant que Harry lui lavait les cheveux et lui murmurait de douces platitudes à l'oreille.
Louis se sent encore un peu flottant, emmitouflé dans un pantalon de survêtement doux de Harry et un sweat à capuche oversized (enfin, trop grand pour Louis en tout cas), et une paire de chaussettes rose avec des petits ours bruns dessus, tandis que Harry leur prépare à manger et que Louis boit son thé à petites gorgées.
Harry ne cesse de jeter un coup d'œil sur lui, de petits sourires se dessinant sur ses lèvres tandis qu'il parle du défilé en ville pour lequel il doit partir cet après-midi. Louis l'avait oublié et il doit se forcer à ne pas faire la moue quand Harry le lui rappelle.
Ils prennent leur petit-déjeuner à la table à manger et Harry parle à Louis de la galerie d'art qui servira de lieu au défilé, lui dit à quel point il aime l'endroit et se montre très lyrique à propos de la collection qu'il portera. Il décrit l'excitation maniaque qui règne dans les coulisses de ces événements, le chaos, le bruit, les assistants paniqués, les coiffeurs et les maquilleurs, la précision militaire employée pour les changements de tenue et la nudité, et c'est à ce moment-là que Louis se met au diapason.
« Ah ouais ? Juste des tas de mannequins chauds comme la braise qui se baladent nus, hein ? Ça doit être distrayant. »
Harry s'esclaffe en posant sa fourchette sur son assiette vide, avalant sa dernière bouchée. « Pas vraiment. Je veux dire, je ne vais pas mentir, quand j'ai commencé, c'était vraiment quelque chose auquel j'ai dû m'habituer, mais maintenant c'est juste, comme, normal. On est que des humains. Tous taillés dans la même étoffe, pour ainsi dire. Les mêmes parties pendantes, les mêmes bras et les mêmes jambes, les mêmes pieds et les mêmes culs. »
