Lorsque Louis, phobique des relations amoureuses, décide de s'inventer un faux petit ami pour apaiser les inquiétudes de sa mamie, qui de mieux que Harry Styles, le célèbre mannequin de Gucci, pour faire l'affaire ?
Mais lorsque Louis rentre chez lu...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
🌟🎇🌟
Louis raccroche le téléphone, mettant fin à la dernière d'une avalanche d'appels qu'il a passés aujourd'hui. Il se redresse sur sa chaise et ferme le couvercle de son ordinateur portable, poussant un long soupir. Il est épuisé après une nuit de sommeil agitée et une journée éreintante sur le plan mental. Rien n'est encore résolu, mais au moins il a un plan. Un putain de bon plan, qui plus est.
C'est ambitieux, il le sait, et peut-être que tout ne se déroulera pas comme il l'espère, mais au moins maintenant il sait ce qu'il veut, et cela n'inclut certainement pas de rester en ville dans un travail qui le rend malheureux.
Les deux premières étapes de son plan sont relativement simples : quitter son emploi et retourner vivre chez sa grand-mère. Juste ces deux actions en elles-mêmes devraient le terroriser, mais étonnamment, ce n'est pas le cas.
Lorsqu'il s'est levé ce matin, il avait déjà pris sa décision, et même s'il ne présentera pas sa démission au Groupe Finestra aujourd'hui, dès qu'il aura mis le reste de son plan à exécution, il organisera une réunion avec Marty afin de mener à bien cette tâche précise.
Mais à partir de là, les choses se compliquent. Il est resté éveillé pendant des heures la nuit dernière après sa révélation, se nourrissant pratiquement de tasses de thé et traçant un circuit sur le tapis de son salon alors qu'il faisait les cent pas en essayant de mettre les choses au clair dans sa tête. Il savait ce qu'il voulait, mais il ne savait pas comment y parvenir.
Son petit navet à la campagne.
Ou pas si petit que ça, selon les cas.
L'idée de racheter la jardinerie à Beth et Pete et de la gérer lui-même lui est venue rapidement, mais la logistique et les finances nécessaires sont complexes. Le marché de l'immobilier a joué en sa faveur et il dispose d'un bon capital dans son appartement actuel ainsi que dans son immeuble de placement, mais même si la vente des deux propriétés est couronnée de succès, il devra encore contracter un prêt (d'un montant terrifiant).
Ce sera difficile, il le sait, mais entre ses conversations d'aujourd'hui avec la banque, son comptable, son avocat et plusieurs agents immobiliers, il a une idée de sa situation financière et du prix d'achat potentiel de la jardinerie. De plus, il sait que Beth et Pete font tourner l'affaire comme une machine bien huilée, sans compter le potentiel d'expansion d'une pépinière de jeunes plants à prendre en compte. Louis a toujours été prudent avec son argent, un comportement qui lui a été inculqué par son grand-père, et il n'a jamais été aussi heureux de suivre ses conseils qu'aujourd'hui.
Les considérations financières mises à part, Louis est parfaitement conscient qu'il n'a pas d'expérience commerciale directe ni de qualifications horticoles formelles, mais il est tranquillement convaincu qu'il sera en mesure d'obtenir un transfert complet de la part de Beth et Pete une fois qu'ils sauront que leur travail sera poursuivi par quelqu'un qui cherchera à développer l'entreprise et à maintenir leur héritage.
